Jeudi 30 novembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT ANDRÉ (1ᵉʳ SIÈCLE) PÊCHEUR COMME SON FRÈRE SIMON-PIERRE, IL FUT LE PREMIER DISCIPLE APPELÉ PAR JÉSUS 

De l’Évangile de Matthieu 4, 18-22
En ce temps-là, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela. Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.

 

« Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. Mt 4, 19-20
Ma fille, une âme qui quitte tout et qui travaille pour moi, une âme qui aime tout d’une façon divine, tout est à sa disposition.

 

Le livre du Ciel Tome 10, 10 février 1912
« Ma fille, une âme qui quitte tout et qui travaille pour moi, une âme qui aime tout d’une façon divine, tout est à sa disposition. Le signe pour reconnaître si une âme a tout quitté pour moi et en est arrivée à œuvrer et à tout aimer d’une façon divine… c’est de voir si dans ses actions, dans ces paroles, dans ses prières et en tout elle ne trouve plus d’empêchements, de mécontentements, de contrastes et d’oppositions parce que devant cette puissance d’œuvrer… et d’aimer tout d’une façon divine, tout le monde baisse la tête et n’ose même pas
respirer. » « Parce que moi, Père bienveillant, je demeure toujours vigilant sur le cœur humain. Lorsque je le vois m’échapper, c’est-à-dire lorsque je le vois opérer et aimer d’une façon humaine, j’y place des épines, des mécontentements, des amertumes qui piquent et rendent amers ces opérations humaines et cet amour humain. L’âme en se sentant piquée perçoit que sa façon n’est pas divine et elle entre en elle-même et agit de façon divine parce que les piqures sont les sentinelles du cœur humain et elles donnent des yeux à l’âme pour qu’elle puisse voir qui la met en mouvement : Dieu ou la créature ? » « De fait, lorsque
l’âme quitte tout, opère et aime tout d’une façon divine, elle jouit de ma paix. Au lieu d’avoir les sentinelles et les yeux des piqures, elle a les sentinelles de la paix, qui met à distance tout ce qui peut la troubler, les yeux de l’amour qui met en fuite et échaude ceux qui veulent la troubler. C’est pourquoi les sentinelles de cette âme sont en paix. Elles donnent la paix à l’âme et se mettent à la disposition de l’âme. Il semble alors que l’âme puisse dire : « Personne ne me touche parce que je suis divine et j’appartiens totalement à mon doux Amour, Jésus. Personne n’ose troubler mon doux repos avec mon plus grand Bien. Et si quelqu’un essaie, avec le pouvoir de Jésus qui est le mien, je vais le faire fuir. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus sort sur la petite place. Au seuil de la porte se tiennent Jean et Jacques avec Pierre et André.
        « La paix soit avec vous » dit Jésus, qui ajoute : « Voici l’homme qui, pour être juste, a besoin de s’abstenir de juger sans s’être d’abord informé, mais qui sait reconnaître honnêtement ses torts. Simon, tu as voulu me voir ? Me voici. Et toi, André, pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt ? »
        Les deux frères se regardent, bien embarrassés. André murmure :
        « Je n’osais pas… »
        Pierre, tout rouge, ne dit rien. Mais quand il entend Jésus dire à son frère : « Etait-ce un mal de venir ? Il n’y a que le mal qu’on ne doit pas oser faire », il intervient franchement :
        « C’est à cause de moi qu’il est resté. Lui, il voulait me conduire à toi sur-le-champ. Mais moi… J’ai dit… Oui, j’ai dit : “ Je n’y crois pas ”, et je n’ai pas voulu. Ah, maintenant, cela va mieux !… »
        Jésus sourit, puis il dit :
        « Et je te dis que je t’aime pour ta sincérité.
        – Mais moi… moi, je ne suis pas bon. Je ne suis pas capable de faire ce que tu as dit à la synagogue. Je suis irascible et, si quelqu’un m’offense… eh bien… Je suis avide et j’aime avoir de l’argent… et dans ma vente de poissons… eh bien… pas toujours… je ne suis pas toujours sans frauder. Et je suis ignorant. Alors j’ai peu de temps à te suivre pour avoir la lumière. Comment faire ? Je voudrais devenir comme tu dis… mais…
        – Ce n’est pas difficile, Simon. Tu connais un peu l’Ecriture ? Oui ? Eh bien, pense au prophète Michée. Dieu attend de toi ce que dit Michée. Il ne te demande pas de t’arracher le cœur ni de sacrifier tes affections les plus saintes. Non, il ne te le demande pas pour l’instant. Un jour, sans que Dieu te le demande, tu te donneras aussi toi-même à Dieu. Mais il attend qu’un soleil et une ondée aient fait de toi, qui n’es qu’un brin d’herbe, un robuste palmier dans toute sa gloire. Pour le moment, il te demande ceci : pratiquer la justice, aimer la miséricorde, t’appliquer totalement à suivre ton Dieu. Efforce-toi de faire cela et le passé de Simon sera effacé, et tu deviendras l’homme nouveau, l’ami de Dieu et de son Christ. Non plus Simon mais Céphas, la Pierre solide sur laquelle je m’appuie.
        – Voilà qui me plaît ! Ça, je le comprends. La Loi, c’est cela… c’est cela… voilà, je n’arrive plus à l’observer telle que les rabbins l’ont fait devenir !… Mais comme tu l’expliques, oui. Il me semble que j’y arriverai. Et tu m’aideras. Tu restes dans cette maison ? J’en connais le propriétaire.
        – Je reste ici, mais je vais aller à Jérusalem, après quoi je prêcherai dans toute la Palestine. Je suis venu pour cela. Mais je reviendrai souvent ici.
        – Je viendrai encore t’écouter. Je veux être ton disciple. Un peu de lumière m’entrera dans la tête.
        – Dans le cœur, Simon, surtout dans le cœur. Et toi, André, tu ne dis rien ?
        – J’écoute, Maître.
        – Mon frère est timide.
        – Il deviendra un lion. La nuit tombe. Que Dieu vous bénisse et vous donne bonne pêche ! Allez.
        – Paix à toi. »
        Ils s’en vont.
        A peine sorti, Pierre s’interroge :
        « Mais qu’est-ce qu’il a donc voulu dire au début, quand il a annoncé que je pêcherais avec d’autres filets et que je ferais d’autres pêches ?
        – Pourquoi ne le lui as-tu pas posé la question ? Tu voulais dire plein de choses, et puis tu n’as pas parlé !
        – Je… j’avais honte. Il est si différent de tous les rabbis !
        – Maintenant, il part pour Jérusalem… » Jean dit cela avec un tel désir, une telle nostalgie… « Je voulais lui demander s’il me laissait y aller avec lui… et je n’ai pas osé…
        – Va le lui demander, mon garçon, conseille Pierre. Nous l’avons quitté comme ça… sans un mot affectueux… Qu’il sache, au moins, que nous l’admirons. Va, va ! Je vais prévenir ton père.
        – J’y vais, Jacques ?
        – Vas-y. »
        Jean part au pas de course… pour revenir au pas de course, tout heureux :
       « Je lui ai demandé : “ Veux-tu de moi, à Jérusalem ? ” Il m’a répondu : “ Viens, mon ami. ” Il m’a appelé ami ! Demain, à cette heure, je viendrai ici. Ah ! A Jérusalem, avec lui… » Tome 1 – ch 49.7