39. A Madame Costanza Benedetta Pettinelli, Sienne In Voluntate Dei!
Ma très chère fille dans le Vouloir Divin,
Combien de bénédictions recevra votre bonne fille, qui s’occupe de la propagation de la Divine Volonté ! Maintenant, venons-en à nous. Je vous répète mon « merci », au nom de la Céleste Dame et du Roi des douleurs, pour tout ce que vous être en train de faire pour la Divine Volonté. Vous le verrez au Ciel et vous le sentirez aussi ici-bas, dans le fond de votre cœur, l’affection qu’il vous porte et la gloire qui vous attend là-haut. Vous devez savoir que c’est Lui qui vous bouge et la Maman Céleste qui, vous serrant sur son Cœur maternel, vous pousse à les propager. Ils se servent de vous comme ambassadrice, pour faire connaître la Divine Volonté et, quand ils vous voient bouger pour parler de cela, oh, comme ils se réjouissent, comme ils font la fête et vous aiment davantage !… Mais vous me dites : « Pour nous la mer et le ciel sont toujours en tempête ». Vos ennemis vous tournent en dérision ; tant pis pour eux. Même Jésus fut tourné en dérision dans ses peines, mais c’était justement là qu’Il triomphait et par ses peines il était victorieux de nos âmes ; Ne voulez-vous pas Lui ressembler ? Vous devez savoir que vos peines sont écrites dans les peines de Jésus, comme triomphe de son Amour envers vous et à chaque peine que vous souffrez, le doux Jésus vous ajoute un grade de sainteté et un coup de pinceau à sa ressemblance ; N’êtes-vous pas contente ? Et pourtant, quelquefois vous l’avez dit au cher Jésus, que vous vouliez souffrir ensemble avec Lui, et Lui vous a pris au mot et a agi. Mais avec tout cela, soyez sûre que l’aimé Jésus sera jaloux que vous ne manquiez pas du nécessaire, les tempêtes aussi se calmeront. Vous, envoyez tout dans le Vouloir Divin, les peines, les amertumes, les soucis ; dite-lui de tout cœur que vous ne voulez rien d’autre que Sa Volonté et regardez toute chose comme porteuse d’un Vouloir si saint. Vous verrez que le Fiat prendra votre défense. Ne vous découragez pas, ne craignez pas, ne perdez pas la paix, abandonnez-vous plus que jamais dans les bras de la Divine Volonté et restez tranquille, en attendant avec une entière confiance les aides et les moyens qui vous sont nécessaires.
Ma bonne fille, comme résonnent mal en moi vos paroles : « J’ai peur de me perdre » ! Ne savez-vous pas que les peines sont la sécurité, le sceau de notre salut ? Les peines forment le carrosse qui nous conduit au Ciel et plus il y a de peines, plus il courre vite. Ainsi chaque peine en plus est une plus grande course pour nous porter tout de suite et droit au Ciel.
Donc courage, courage. Toutes les autres choses se laissent, les peines s’emportent au Ciel et embelliront notre trône avec la gloire qui ne finit jamais.
Maintenant je répète mon refrain : continuez à propager la Divine Volonté. J’attends beaucoup de vous et Jésus et la Maman Céleste l’attendent aussi. Je me recommande à vos prières et je n’oublierai pas de vous enfermer dans la Divine Volonté comme la plus chère de mes filles.
Recevez mes respectueux hommages, et je me dis très affectueusement vôtre,