PREMIER RECUEIL - Missionnaires de la Divine Volonté
38.
Fiat

Ma bonne fille dans le Vouloir Divin,

Merci, merci pour toutes vos attentions. Sachez que chaque livre en plus que vous divulguez est un droit de plus que vous donne le Roi des douleurs et la Reine du Ciel, de devoir être la fille fidèle de la Divine Volonté. Ecoutez, ma fille, c’est une mère qui vous parle. Ecoutez-moi ; ce sont peut-être mes dernières paroles. Écoutez la Maman Céleste et le doux Jésus. Ils veulent que vous ne pensiez pas au passé que vous posiez une pierre tombale dessus, afin d’oublier tout et de dire : « Aujourd’hui je commence ma vie, je nais à nouveau ensemble avec ma Maman Reine et le doux Jésus et avec la Divine Volonté » ; vos peines, vos croix aussi graves qu’elles soient, serviront le Mendiant Divin, qui cherche nos peines pour former et continuer sa vie en nous. Oh, comme vous vous sentirez heureuse, si pour chaque peine vous dites « Cette peine sert à Jésus » ! Donc vous sentirez sa patience qui invite, à la confiance filiale, au courage des héros. La patience, la confiance, le courage est le pain des forts, l’héroïsme des martyrs. Donc, courage ! Qui pense au passé perd le présent. Le Seigneur a tout disposé : les croix, la maladie, l’état du mariage ; en un mot, tout. Le Seigneur devait préparer les matériaux pour vous rendre sainte et il vous en a préparé suffisamment. Donc il ne vous reste plus qu’à dire et à faire ceci : « Le Cœur de Jésus me veut sainte : je dois devenir sainte ! » Vous m’avez comprise ?

Maintenant je vous assure de mes prières pour vos enfants ; le Seigneur finira de vous consoler et plus encore. Je vous laisse dans le Vouloir Divin pour devenir sainte ; en toute chose, ne vous inquiétez jamais, plutôt donnez tout à Jésus, afin qu’Il vous le change en flammes d’amour. Priez pour moi. Avec mille hommages, je me dis très affectueusement vôtre,

La petite fille de la Divine Volonté

Corato, 5-1-1935