08. A une religieuse
J.M.J.A.
Fiat !
Ma bonne fille dans le Vouloir Divin,
Votre lettre m’a fait de la peine, en ressentant votre état douloureux, je ne pouvais pas oublier une fille de notre Vénérable Père et mienne, qui fut si généreuse au cours des derniers mois de sa vie ici-bas ; et si misérable que je suis, je ne pouvais pas oublier vos sacrifices en m’écrivant pendant cette période si douloureuse pour tous ; Notre aimable Jésus pouvait encore moins oublier vos sacrifices, faits pour Lui, de laisser tout pour Vous donner toute à Jésus . Vous ne pouvez pas le nier, que de tout cœur vous vouliez vous donner à Jésus ; Il est vrai que vous vous êtes enfuie parfois de ses bras, vous vous êtes occupée d’autres choses, vous n’êtes pas restée ferme et constante à ce que vous-même dans certains élans de votre cœur aviez promis à Jésus ;, mais Jésus gardait et garde encore le don que vous lui avez fait. (Puis) les dons s’ils sont chers, se gardent comme des choses personnelles, donc Jésus ne laissera pas échapper son don. Soyez en sûre, ma fille, Jésus vous aime et vous veut bonne et sainte : N’écoutez pas l’ennemi, qui voudrait voler le don des mains de Jésus ; ne tenez pas compte de vos doutes et de tout ce qui n’est pas la paix. Ce sont les affaires de l’ennemi, des effets de l’enfer, pas de Jésus : Ses choses à lui sont la paix, les effets du Ciel sont des certitudes. Donc , comme une mère qui aime sa fille, je vous prie de ne plus faire entrer dans votre cœur ces effets infernaux, et si l’ennemi vous tourmente, dites lui avec décision : ce ne sont pas des choses qui m’appartiennent , je ne veux voler personne, pas même l’enfer. Et je vous répète ma ritournelle : fermeté inamovible dans le bien ; ne vous occupez pas d’autre chose que de Jésus et de ce qui concerne votre office et avec cela vous fermerez la porte à l’ennemi qui ne trouvera pas le moyen de vous agiter. Donc, je vous répète : paix ,paix, ma fille et vous trouverez la paix certainement, si vous gardez en tout la Volonté de Divine. Elle est la médiatrice et la porteuse de la sainteté et de la félicité même ici bas.
Donc, oubliez tout et rappelez vous seulement de ce Vouloir qui plus qu’une tendre et pieuse Mère veut rendre sa fille sainte et belle .Et moi avec Elle, plus qu’une Mère, je veux vous régénérer dans ce Fiat Divin et y mettre la vie pour vous avoir pour sa fille et aussi ma fille. Je crois que vous écouterez mes prières, et en ne vous laissant plus dans votre volonté turbulente , mais dans celle de Jésus, où je vous reverrai souvent, souvent, dis- je dans le Vouloir Divin.
Votre Mère très affectueusement
La petite fille de la Divine Volonté.