DIEU EST À NOTRE SERVICE CAR IL EST NOTRE PAPA ! - Missionnaires de la Divine Volonté

Messe de mardi 10 Novembre 2020: Lc 17, 7-10

« Ma fille, ma Volonté agit continuellement au milieu des choses créées au profit des créatures. Mais qui amène à son achèvement ce que ma Volonté y accomplit ? Qui y place le point final ? La créature, ou plutôt la créature qui considère toutes les choses créées comme provenant de ma Volonté.
« Considérons le blé. Après avoir donné à sa semence la vertu de germer et de se multiplier, ma Volonté voit à ce qu’elle soit mise en terre, que le soleil la rende fertile, que le vent la purifie, que la fraîcheur l’aide à prendre racine, et que la chaleur l’aide à se développer et à atteindre la maturité. Ensuite, ma Volonté donne aux machines la propriété de couper la récolte, de la battre et de la moudre, de sorte qu’elle se transforme en pâte à faire le pain. Finalement, ma Volonté appelle le feu à cuire cette pâte pour qu’elle devienne du pain, lequel elle porte à la bouche des créatures pour qu’elles s’en nourrissent.
«Tu peux donc voir le long parcours que ma Volonté fait parcourir à la semence de blé pour qu’elle devienne du pain au profit des créatures. Cependant, qui met le point final à cette intervention divine ? Celui qui prend le pain en tant que porteur de ma Volonté et s’en nourrit. En mangeant ce pain, il mange ma Volonté qui s’y trouve, fortifiant ainsi son corps et son âme. On peut dire que la créature est l’artisane du repos de ma Volonté à la suite de ses interventions auprès des créatures.
« Il en va ainsi pour toutes les choses créées au service de l’homme : ma Volonté intervient dans la mer et veille à la prolifération des poissons ; elle intervient sur la terre et y multiplie les plantes, les animaux et les oiseaux ; elle se déploie dans les espaces célestes et veille à ce que tout y fonctionne harmonieuse- ment ; elle se fait les pieds, les mains et le cœur des créatures pour que ses innombrables bienfaits leur soient profitables. Mais sa joie provient seulement des créatures qui considèrent que toutes ces choses sont des fruits de ma Volonté. Si ma Volonté ne veillait pas sans cesse à ce que les choses créées servent bien les hommes — répondant ainsi au but pour lequel elles ont été créées —, ceux- ci seraient comme des peintures représentant des choses qui n’ont pas de vie.
« Au bout du compte, ce ne sont pas les choses créées qui servent l’homme, mais ma Volonté à travers elles. Par conséquent, percevoir ma Volonté dans les choses créées et la servir au même titre qu’elle sert les hommes n’est-il pas l’un des devoirs les plus sacrés de l’homme ? Quand l’homme fait ainsi, je me sens payé de retour et je fais la fête. »
Vol 18, 10 janvier 1925