NOËL LA JOIE ET LA DOULEUR ! JÉSUS OU LE PÈRE NOËL ? - Missionnaires de la Divine Volonté
Homélie Noël : Luc 2, 1-14
Pendant que je me trouvais dans cet état si terrible, mon toujours aimable Jésus bougea en moi et, sortant un bras, me serra pour me redonner vie. Il me dit : « Ma fille, ma Volonté voulait clarifier les choses avec toi en tenant compte de ce que tous mes attributs sont mis à contribution dans mes œuvres. Quand les générations futures verront tout ce que j’ai déversé en toi et que, éblouies, elles diront : “ Comment pouvait-elle ne pas faire tout cela après tout ce qu’elle a reçu ? ”, ma justice leur montrera ce qu’elle te fit subir et leur dira : “ Je l’ai fait passer à travers le feu de ma justice et je l’ai trouvée fidèle, ce qui permit à mon amour de continuer sa course. ” « Ce qui a contribué en tout premier lieu à te justifier est mon amour. Combien de tests ne t’a-t-il pas fait subir dans le but d’être sûr de ton amour ? En second lieu, ce fut la croix qui t’éprouva sévèrement, au point que ma Volonté, guidée par mon amour et par la croix, descendit en toi et te fit vivre en elle. Ma Volonté, jalouse, ne voulait pas être en reste avec mon amour et la croix et, ainsi, elle se retira pour voir si tu allais continuer à voler dans ma Volonté sans moi. » En entendant cela, je lui dis : « Ah ! comment aurais-je pu continuer sans toi ? Je manquais de lumière et, même si j’avais commencé, je ne pouvais finir parce que celui qui, rendant toute chose présente en moi et voulant que je fasse tout pour tous en me faisant embrasser tous les liens entre le Créateur et la création, n’était pas avec moi. Mon esprit nageait dans le vide sans voir qui que ce soit. Comment donc aurais-je pu arriver au but ?” Jésus reprit : « Tu avais commencé et ta peine d’être incapable de finir faisait le reste : cela prend du courage et de la fidélité. Avec un peu d’épreuves on est de plus en plus assuré. Même ma Maman Reine ne fut pas épargnée : aurais-tu donc voulu être épargnée?» Un peu plus tard, il revint en se faisant voir en moi au milieu d’un cercle et en invitant les âmes à marcher sur ce cercle. Je me joignis aux autres dans le but de toujours poursuivre sur ce cercle. Mon aimable Jésus me dit : « Ma fille, ce cercle représente ma Volonté Éternelle qui embrasse la grande roue de l’éternité. Tout ce qui se trouve en son intérieur n’est rien d’autre que ce que fit mon Humanité dans la Divine Volonté dans le but d’intercéder pour que ma Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Tout est préparé, il ne reste plus rien à faire si ce n’est d’ouvrir les portes et de faire connaître ma Volonté afin que les âmes en prennent possession. « Quand je suis venu sur la terre pour racheter l’homme, on a dit de moi que j’allais être le salut et la ruine de beaucoup. La même chose peut être dite maintenant : ma Volonté sera ou bien la source d’une grande sainteté — parce que ma Volonté est d’une sainteté absolue — ou la ruine de beaucoup. Pendant que l’âme avance sur ce cercle, il est nécessaire qu’elle regarde toujours vers son intérieur, jamais vers son extérieur, parce que dans son intérieur il y a la lumière, la connaissance, ma force, mes actes, de même que l’aide, l’attirance et la vie, de telle manière que l’âme puisse accueillir la vie de ma Volonté en elle. À l’extérieur, il n’y a rien de tout cela ; l’âme y trouve la noirceur et tombe dans l’abîme. Par conséquent, sois attentive, garde ton regard toujours fixé sur ma Volonté et tu y trouveras la plénitude de la grâce de vivre en elle. » Vol 16, 21 septembre 1923