Mardi 10 Novembre 2020 - Missionnaires de la Divine Volonté
« Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ? » Saint Luc (17, 7-10)

« Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ? […] Un maître ne peut-il pas dire à son serviteur: “Vis dans ma maison, mange, prends et commande comme si tu étais moi-même?” »

Le Livre du Ciel Tome 17, 18 septembre 1924

« Vivre dans ma Volonté, c’est vivre comme un fils. Accomplir ma Volonté, c’est vivre comme un serviteur. Dans le premier cas, ce que le père possède appartient aussi au fils Souvent, les serviteurs doivent faire plus de sacrifices que le fils Ils sont exposés à plus de travaux pénibles et humbles, au froid et à la chaleur, et à se déplacer à pied. Qu’est-ce que mes saints n’ont pas fait pour obéir aux ordres de ma Volonté? D’autre part, le fils reste avec son père, prend soin de lui, le réconforte de ses baisers et de ses caresses. Il donne des ordres aux serviteurs comme si c’était le père qui commandait. S’il sort, il ne va pas à pied, mais en voiture. Alors que le fils possède tout ce qui appartient à son père Les serviteurs ne reçoivent que le salaire dû à leur travail, restant libres de servir ou de ne pas servir leur maître S’ils ne le servent pas, ils n’ont plus droit à aucune indemnité. Quant au fils, personne ne peut annuler ses droits, empêcher qu’il possède les biens du père. Aucune loi, céleste ou terrestre, ne peut annuler ses droits, ni délier sa relation de filiation vis-à-vis son père.
Ma fille, la vie dans ma Volonté est celle qui s’apparente le plus à la vie des bienheureux dans le Ciel. Elle est aussi distante de la vie de ceux qui accomplissent ma Volonté et sont fidèlement soumis à mes ordres que le Ciel est distant de la terre, que le fils est distant des serviteurs, ou qu’un roi est distant de ses sujets. C’est un cadeau que Je veux accorder en ces temps si tristes: que l’on ne fasse pas seulement ma Volonté, mais qu’on La possède. Ne suis-Je pas libre de donner ce que Je veux, quand Je le veux et à qui Je veux? Un maître ne peut-il pas dire à son serviteur: “Vis dans ma maison, mange, prends et commande comme si tu étais moi-même?” Et pour s’assurer que personne ne puisse mettre en doute que ce serviteur possède les biens du maître, celui-ci le reconnaît comme son fils et lui accorde le droit de possession. Si un homme riche peut faire cela, combien plus Je peux le faire Moi-même ! La Vie dans ma Volonté est le plus grand cadeau que Je veux donner aux créatures . Ma bonté et ma générosité veulent toujours répandre plus d’Amour sur elles. Leur ayant tout donné et n’ayant plus rien d’autre à leur accorder pour être aimé d’elles, Je veux leur offrir le cadeau de ma Volonté afin que, la possédant, elles apprécient le grand bien dont elles disposent. Ne sois pas étonnée si tu vois qu’ils ne comprennent pas. Pour comprendre, ils devront se disposer au plus grand des sacrifices: celui de ne pas donner vie, même dans les choses saintes, à leur propre volonté. Ils sentiront alors la possession de ma Volonté et ils expérimenteront ce que signifie vivre dans ma Volonté. »