Dimanche 7 avril 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

FÊTE DE LA DIVINE MISÉRICORDE 

 Le Seigneur Jésus a dit à Sœur Faustine Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde.  Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge de toutes les âmes, et particulièrement de celles des pauvres pécheurs.

 

 Mon Amour et mon Tout, en raison de cette Douleur cuisante, je te prie de fermer l’enfer à toutes les âmes et de retenir les foudres de la Justice divine irritée par nos fautes! Fais en sorte, ô Jésus, que cette Justice divine se calme, qu’elle ne fasse pas pleuvoir les fléaux divins sur notre terre, et que s’ouvrent les trésors de la Miséricorde divine au profit de tous. Mon Jésus, entre tes Bras, je place le monde et toutes les générations humaines, et je te prie, ô mon doux Amour, par ton Sang versé, de ne refuser le pardon à personne et d’accorder à chacun le salut de son âme. N’exclus personne, ô Jésus !
Les 24h de la passion du Christ : La crucifixion

 

Ô Saint Époux, viens à mon secours ! En considérant les nombreuses grâces que Tu as accordées à mon âme, je me sens tout horrifiée et effrayée, toute pleine de confusion et de honte à me voir encore si mauvaise et correspondant si peu à tes grâces. Mais, mon aimable et doux Jésus, pardonne-moi, ne te retire pas de moi, mais continue à déverser ta grâce en moi, afin que Tu fasses de moi un triomphe de ta miséricorde. Tome 1

 

De l’Evangile de Jean 20, 19-31
C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. 

 

Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs…Jn 20, 19
La peur fait perdre le doux enchantement de la confiance qui fait vivre la créature dans les bras de son Jésus.

 

Le livre du Ciel tome 33, 26 mai 1935
Ma bienheureuse fille, bien qu’elle puisse être sainte, la peur est toujours une vertu humaine. Elle brise l’envol de l’amour et fait naître la crainte et la difficulté en faisant regarder à
gauche et à droite, et la créature en arrive à craindre Celui qui l’aime tant. La peur fait perdre le doux enchantement de la confiance qui fait vivre la créature dans les bras de son Jésus et si sa crainte est trop grande, elle perd Jésus et vit toute seule. Au contraire, l’amour est une vertu divine dont le feu contient la vertu purifiante pour nettoyer l’âme de toute tache, l’unir et la transformer en son Jésus. L’amour donne à l’âme une confiance qui ravit Jésus. Le doux enchantement de la confiance est tel qu’ils se ravissent l’un l’autre et que l’un ne peut pas être sans l’autre. Et si elle regarde, l’âme ne voit que Celui qui l’aime tant. Si bien que son être devient enfermé dans l’amour et comme l’amour est l’enfant inséparable du divin Vouloir, il accorde la première place à ma Divine Volonté

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

 Le seul qui reste un peu éloigné, l’air embarrassé, c’est Thomas. Il s’est agenouillé près de la table, mais n’ose avancer. Il semble même essayer de se cacher derrière le coin de la table.
Jésus, en donnant ses mains à baiser — les apôtres les recherchent avec une sainte et affectueuse convoitise — passe les yeux sur les tètes inclinées comme s’il cherchait le onzième. Bien entendu, il l’a vu dès le premier instant et, s’il agit ainsi, c’est pour laisser à Thomas le temps de s’enhardir et de s’approcher. En voyant que l’incrédule, honteux de son manque de foi, n’ose le faire, il l’appelle :
«Thomas, viens ici.»
Thomas lève la tête, confus, presque en larmes, mais il n’ose s’avancer. Il baisse de nouveau la tête. Jésus fait quelques pas dans sa direction et dit de nouveau :
«Viens ici, Thomas !»
La voix de Jésus est plus impérieuse que la première fois. L’air réticent, confus, Thomas se lève et s’approche de Jésus.
«Voilà donc celui qui ne croit pas s’il ne voit pas !» s’écrie Jésus, mais dans sa voix, il y a un sourire de pardon.
Thomas s’en aperçoit, il ose lever les yeux vers Jésus et se rend compte qu’il sourit vraiment. Alors il prend courage et se hâte davantage.
«Viens tout près. Regarde. Mets un doigt, s’il ne te suffit pas de regarder, dans les blessures de ton Maître.»
Jésus a présenté ses mains et a ouvert son vêtement sur la poitrine pour découvrir la large blessure du côté.
La lumière ne sort plus des blessures depuis que, sortant de son halo de lumière lunaire, il s’est mis à marcher comme un homme mortel, de sorte que les plaies apparaissent dans leur sanglante réalité : deux trous irréguliers — celui de gauche va jusqu’au pouce — qui transpercent un poignet et une paume à leur base, et une longue entaille, qui dans le côté supérieur forme légèrement un accent circonflexe, à son côté.
Thomas tremble, regarde et ne touche pas. Il remue les lèvres, mais n’arrive pas à parler clairement.
308> «Donne‑moi ta main, Thomas» dit Jésus avec beaucoup de douceur.
De sa main droite, il prend la main droite de l’apôtre et en saisit l’index. Il le fait entrer profondément dans la déchirure de sa main gauche, pour lui faire sentir que la paume est transpercée, puis il le guide vers son côté. Il va même jusqu’à saisir les quatre gros doigts de Thomas à leur base, au métacarpe, mais il ne se borne pas à les appuyer sur le bord de la déchirure de la poitrine, il les y fait entrer et les y maintient sans quitter Thomas des yeux.
Son regard se fait sévère et néanmoins doux, tandis qu’il reprend :
«Mets‑la ton doigt, enfonce tes doigts et même ta main, si tu veux, dans mon côté et ne sois pas incrédule, mais croyant.»
Ce sont les paroles qui accompagnent le geste que je viens de décrire.
Il semble que la proximité du cœur divin que Thomas touche presque, lui ait communiqué du courage, car il arrive enfin à parler distinctement. Tombant à genoux, les bras levés et avec des larmes abondantes de repentir, il s’écrie :
«Mon Seigneur et mon Dieu !»
Il ne sait dire rien d’autre.
Jésus lui pardonne. Il lui pose la main droite sur la tête et répond :
«Thomas, Thomas ! Tu crois parce que tu as vu… Mais heureux ceux qui croiront en moi sans avoir vu ! Quelle récompense devrai‑je leur donner si je dois vous récompenser, vous, dont la foi a été secourue par la force de la vision ?…»
Tome 10, chapitre 629.