Vendredi 19 janvier 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 3, 13-19
En ce temps-là, Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle avec le pouvoir d’expulser les démons. Donc, il établit les Douze : Pierre – c’est le nom qu’il donna à Simon –, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques – il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre » –, André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.

 

Il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle…Mc 3, 14
J’ai utilisé les apôtres pour la faire connaître (mon œuvre), la propager et recevoir et donner les fruits de la Rédemption.

 

Le livre du Ciel Tome 25, 22 mars 1929
Mon pauvre esprit semblait fixé dans la Divine Volonté et je pensais: « Comment son Royaume pourra-t-il jamais venir sur terre ? Et de plus, comment peut-il venir s’il n’est pas connu ? » Mais je pensais cela lorsque mon toujours aimable Jésus, se manifestant en
moi, me dit : Ma fille, dans mes œuvres, j’utilise des moyens humains, même si je fais la première partie, la fondation et toute la substance de l’œuvre que je veux accomplir, je me sers ensuite des créatures afin que mon œuvre soit connue et prenne vie parmi les créatures. C’est ce que j’ai fait dans la Rédemption –j’ai utilisé les apôtres pour la faire connaître, la propager et recevoir et donner les fruits de la Rédemption. Et si les apôtres n’avaient rien voulu dire de ce que j’avais dit et fait en venant sur terre, et, enfermés dans leur mutisme, s’ils n’avaient pas fait le moindre sacrifice, ni offert leur vie pour faire connaître le grand bien de ma venue sur terre, ils auraient provoqué la mort de ma Rédemption dès sa naissance. Et les générations seraient restées sans l’Évangile, sans les sacrements et tout le bien que ma Rédemption a fait et fera encore.
Tel était mon but lorsque dans les dernières années de ma vie ici-bas j’ai rassemblé mes disciples autour de moi : faire d’eux les proclamateurs de ce que j’avais fait et dit. Oh ! si les apôtres avaient gardé le silence, ils auraient été responsables de la mort de bien âmes qui n’auraient pas connu le bien de la Rédemption –responsables de tant de bien que les créatures n’auraient pas fait. Mais parce qu’ils n’ont pas gardé le silence et qu’ils ont offert leur vie, on peut les appeler, après moi, auteurs et cause d’un grand nombre d’âmes qui sont sauvées et de tout le bien qui a été fait dans mon Église en formant, en tant que premiers
proclamateurs, ses inébranlables piliers. C’est notre divine manière habituelle que d’accomplir notre premier acte dans nos œuvres, de placer ce qui est nécessaire, et de les confier ensuite aux créatures en leur donnant les grâces nécessaires pour qu’elles puissent continuer ce que nous avons fait ; et nos œuvres deviennent par conséquent connues selon l’intérêt et la bonne volonté que peuvent avoir les créatures.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

« Viens ici près de moi, mon Jean, et toi aussi, André, et toi, Jacques, fils de Zébédée. Puis toi aussi, Simon, et Barthélemy, Philippe, et vous, mes frères, et puis Matthieu. Judas, viens là, face à moi. Thomas, viens ici. Asseyez-vous. J’ai à vous parler[6]

Calmes comme des enfants, ils s’asseyent, tous un peu absorbés par leur monde intérieur et pourtant attentifs à Jésus comme jamais ils ne l’ont été.

 


40>  165.6 – « Savez-vous ce que je vous ai fait ? Vous le savez tous. Votre âme l’a dit à votre raison. Mais l’âme, la reine de ces derniers jours, a enseigné à la raison deux grandes vertus : l’humilité et le silence, fils de l’humilité et de la prudence, elles-mêmes filles de la charité. Il y a huit jours seulement[7], vous seriez venus, comme des enfants désireux d’épater et de surpasser leur rival, proclamer vos prouesses, vos nouvelles connaissances. Maintenant, vous vous taisez. D’enfants, vous êtes devenus des adolescents. Vous savez désormais qu’en agissant ainsi vous pourriez humilier votre compagnon peut-être moins favorisé par Dieu, donc vous gardez le silence.

Vous êtes en outre comme des jeunes filles qui ne sont plus impubères. Il est né en vous une sainte pudeur sur les métamorphoses que vous a révélées le mystère nuptial des âmes avec Dieu. Le premier jour, ces grottes vous ont paru froides, hostiles, repoussantes… et vous les regardez aujourd’hui comme des chambres nuptiales parfumées et lumineuses.

 

C’est là que vous avez connu Dieu. 

Auparavant, vous saviez quelque chose de lui, mais vous ne le connaissiez pas dans cette intimité qui, de deux êtres, en fait un seul. Il y a parmi vous des hommes qui sont mariés depuis des années, d’autres qui ont eu avec les femmes des rapports fallacieux, d’autres encore qui, pour diverses raisons, sont chastes. Mais les chastes savent ce qu’est l’amour parfait autant que ceux qui sont mariés.

Je peux même dire que personne ne le sait mieux que celui qui ignore le désir de la chair. Car Dieu se révèle aux vierges dans toute sa plénitude, en raison de la joie qu’il trouve à se donner à une personne pure, car il retrouve quelque chose de lui-même, le très Pur, dans la créature pure de toute luxure, et pour compenser ce qu’elle se refuse par amour pour lui.

 

 165.7 – En vérité, je vous dis qu’en raison de l’amour que j’éprouve pour vous et de la sagesse que je possède, si je n’avais pas le devoir d’accomplir l’œuvre du Père, je désirerais vous garder ici et rester avec vous, isolés ; je serais alors certain de faire rapidement de vous de grands saints, sans plus de défaillances, de défections, de chutes, de ralentissements ou de retours en arrière. Mais je ne puis. Je dois partir. Vous devez partir. Le monde nous attend, ce monde profané et profanateur qui a besoin de maîtres et de rédempteurs.

J’ai voulu vous faire connaître Dieu pour que vous le préfériez de loin au monde dont toutes les affections ne valent pas un seul sourire de Dieu. J’ai voulu que vous puissiez méditer sur ce qu’est le monde et sur ce qu’est Dieu pour vous faire désirer le meilleur. En ce moment, vous n’aspirez qu’à Dieu. Ah ! si je pouvais vous garder à cette heure-ci, à ce désir !  Tome 3, chapitre 165.