Jeudi 18 janvier 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 3, 7-12
En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! » Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.
Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Mc 3, 10
Mais même si le dessein premier était de régler tous les comptes de ma Divine Volonté, en tant que céleste médecin, j’ai accepté de faire des guérisons…

 

Le livre du Ciel Tome 27, 20 novembre 1929
Ma descente sur terre pour prendre chair humaine était précisément cela relever l’humanité et donner à ma Divine Volonté les droits de régner dans cette humanité, parce qu’en régnant dans mon Humanité, les droits des deux côtés, l’humain et le divin, étaient de nouveau en exercice. On peut dire cependant que je n’en ai rien dit, sinon quelques mots, faisant comprendre que j’étais venu dans le monde uniquement pour faire la Volonté du Père céleste afin de montrer sa grande importance. Et dans une autre circonstance, j’ai dit : « Ceux qui
font la Volonté de mon Père sont ma mère, mes sœurs, et m’appartiennent. » Quant au reste, j’ai gardé le silence, alors que l’objectif était précisément celui-là, constituer le Royaume de ma Divine Volonté parmi les créatures. En fait, il était juste que je mette non seulement les créatures en sûreté, mais que je place aussi ma Divine Volonté en sûreté en lui redonnant ses droits sur toute chair, comme je les lui avais donnés sur la mienne ; sinon, il y aurait eu un désordre dans l’œuvre de Rédemption. Comment pouvais-je mettre en sûreté les créatures, et laisser nos droits divins, ceux de notre Fiat, s’en aller à vau-l’eau et tomber en ruine. Ce n’était pas possible. Mais même si le dessein premier était de régler tous les comptes de ma Divine Volonté, en tant que céleste médecin, j’ai accepté de faire des guérisons, j’ai parlé du
pardon, du détachement, j’ai institué des Sacrements, j’ai enduré d’atroces souffrances, jusqu’à la mort. On peut dire que c’était la nouvelle Création que je préparais afin que les créatures puissent recevoir ma Divine Volonté en Reine au milieu de son peuple, et la
laisser régner. C’est ce que j’ai fait avec toi ; premièrement, je t’ai préparée, je t’ai parlé des croix, des vertus, de l’amour, pour te disposer à écouter les leçons de mon Fiat afin que, le connaissant, tu puisses l’aimer, et sentant en toi le grand bien de sa vie, tu veuilles alors donner sa vie à tous, le faire connaître et aimer, et le laisser régner.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

« Voici mes apôtres. Ils sont autant de Christ, car je les ai choisis pour cela. Adressez-vous à eux en toute confiance. Ils ont appris de moi tout ce dont vous avez besoin pour vos âmes… »
Les apôtres regardent Jésus d’un air effaré. Mais lui sourit et poursuit :
« … et ils apporteront à vos âmes la lumière des étoiles et le rafraîchissement de la rosée pour vous empêcher de languir dans les ténèbres. Ensuite, je viendrai et je vous procurerai la plénitude du soleil et des flots, ainsi que toute la sagesse pour vous rendre forts et heureux d’une force et d’une joie surnaturelles. Paix à vous, mes enfants. D’autres m’attendent, qui sont plus malheureux et plus pauvres que vous. Mais je ne vous laisse pas seuls. Je vous laisse mes apôtres, et c’est comme si je laissais les fils de mon amour aux soins des plus affectueuses et des plus sûres des nourrices. »
Jésus fait un geste d’adieu et de bénédiction et s’éloigne en fendant la foule qui refuse de le laisser partir. C’est alors que se produit le dernier miracle, celui d’une petite vieille à demi paralysée, amenée là par son petit-fils. Elle agite joyeusement son bras droit jusqu’alors inerte et s’exclame :
« Il m’a effleurée de son manteau et me voilà guérie ! Je ne le lui demandais même pas, parce que je suis vieille… mais il a eu pitié de mon désir secret. Il m’a effleuré le bras de son manteau, d’un pan de son manteau, il m’a guérie ! Ah, quel grand fils a eu notre saint David ! Gloire à son Messie ! Voyez donc ! Regardez ! Ma jambe bouge elle aussi, comme mon bras… Oh ! Je suis comme à vingt ans ! »
L’affluence d’un grand nombre de personnes vers la vieille femme, qui crie son bonheur à pleine voix, permet à Jésus de se dégager sans en être empêché. Les apôtres le suivent. Tome 3 – ch 166.2