Mardi 12 décembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
NOTRE DAME DE GUADALUPE-LA VIERGE MÉTISSE APPARUT A SAINT JUAN DIEGO LE 9 ET 12 DÉCEMBRE 1531-PATRONNE DES AMÉRIQUES 

 

De l’Évangile de Matthieu 18, 12-14
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. » 

 

[…] Ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Mt 18, 12
Je diffuse dans les créatures mon Humanité, mes souffrances et tout ce que mon Humanité a fait pour le bien des âmes égarées.

 

Le livre du Ciel Tome 12, 8 octobre 1917
 Pendant que j’étais dans mon état habituel et que je souffrais beaucoup, mon aimable Jésus vint et me dit « Ma fille, tout ce que j’ai fait est éternel. Mon Humanité n’a pas souffert que pendant un temps, mais sa souffrance se prolonge jusqu’à la fin du monde. Comme mon Humanité au Ciel ne peut pas souffrir, Je me sers de l’humanité des créatures, les faisant
participer à mes souffrances et prolongeant ainsi mon Humanité sur la terre. Et cela, Je le fais avec Justice. Car, lorsque J’étais sur la terre, J’incorporais en Moi-même les humanités de toutes les créatures dans le but de les garder en sécurité et de tout faire pour elles. Maintenant que Je suis au Ciel, Je diffuse dans les créatures mon Humanité, mes souffrances et tout ce que mon Humanité a fait pour le bien des âmes égarées. Je le fais spécialement dans les âmes qui m’aiment afin de pouvoir dire au Père: “Mon Humanité est au Ciel et aussi sur la terre, dans les âmes qui m’aiment et qui souffrent. » Ainsi, à cause des âmes qui m’aiment et qui se substituent à Moi, ma satisfaction est complète, mes souffrances sont toujours actives. Console-toi donc quand tu souffres, parce que tu reçois l’honneur de te substituer à Moi. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Raconte-moi une belle parabole, Jésus » dit l’enfant en sautant aux côtés du Maître et en l’observant par en dessous avec un petit visage rayonnant.
       Jésus aussi le regarde avec un sourire joyeux qui lui fait entrouvrir la bouche qu’ombragent des moustaches et une barbe blond-roux que le soleil fait briller comme de l’or. Ses yeux de saphir foncé rient de bonheur quand il les pose sur l’enfant.
       « Qu’as-tu à faire d’une parabole ? Ce n’est pas un jeu.
       – C’est plus beau qu’un jeu. Quand je vais dormir, j’y repense, puis j’en rêve et le lendemain je m’en souviens et je me la redis pour être gentil. Elle me rend plus sage.
       – Tu t’en souviens ?
       – Oui. Veux-tu que je te dise toutes celles que tu m’as racontées ?
       – Tu es un bon garçon, Benjamin, meilleur que les hommes qui oublient. En récompense, je te dirai la parabole. »
       L’enfant ne saute plus. Il marche, sérieux, attentif comme un adulte, et ne perd pas un mot, pas une inflexion de la voix de Jésus qu’il regarde avec attention, sans même regarder où il met ses pieds.
        « Un berger qui était très bon apprit qu’il y avait dans un endroit de la création un grand nombre de brebis abandonnées par des bergers qui étaient mauvais. Elles étaient en danger sur d’affreux chemins, dans des herbages empoisonnés et elles s’approchaient de plus en plus de sombres ravins. Il alla dans ce pays et, déposant tout ce qu’il avait, il acheta ces brebis et ces agneaux.
       Il voulait les amener dans son royaume, parce que ce berger était roi comme l’ont été aussi de nombreux rois en Israël. Dans son royaume, ce troupeau aurait trouvé des pâturages sains, de l’eau fraîche et pure, des chemins sûrs et des abris solides contre les voleurs et les loups féroces. C’est pourquoi ce berger rassembla ses brebis et ses agneaux pour leur dire : “ Je suis venu vous sauver, vous amener là où vous ne souffrirez plus, où vous ne connaîtrez plus ni pièges ni malheurs. Aimez-moi, suivez-moi, car je vous aime beaucoup et, pour vous posséder, j’ai fait toutes sortes de sacrifices. Mais si vous m’aimez, mon sacrifice ne me pèsera pas. Suivez-moi et partons. ” Et le berger en avant, les brebis à la suite, prirent le chemin qui mène au royaume de la joie.
       A chaque instant, le berger se retournait pour voir si elles le suivaient, pour exhorter celles qui étaient fatiguées, encourager celles qui perdaient confiance, secourir les malades, caresser les agneaux. Comme il les aimait ! Il leur donnait son pain et son sel. Il commençait par goûter l’eau des sources pour voir si elle était saine et la bénissait pour la rendre sainte.
       Mais les brebis – peux-tu croire cela, Benjamin ? – les brebis, après quelque temps, se lassèrent. Une d’abord, puis deux, puis dix, puis cent restèrent en arrière à brouter l’herbe jusqu’à se gaver au point de ne plus pouvoir bouger et elles se couchèrent, fatiguées et repues, dans la poussière et dans la boue. D’autres se penchèrent sur les précipices, malgré les paroles du berger : “ Ne le faites pas. ” Comme il se mettait là où il y avait un plus grand danger pour les empêcher d’y aller, certaines le bousculèrent de leurs têtes arrogantes et plus d’une fois essayèrent de le jeter dans le précipice. Ainsi beaucoup finirent dans les ravins et moururent misérablement. D’autres se battirent à coups de cornes et de têtes, et s’entretuèrent.
       Seul un agnelet ne s’écarta jamais. Il courait en bêlant et, par ses bêlements, il disait au berger : “ Je t’aime. ” Il courait derrière le bon berger et quand ils arrivèrent à la porte de son royaume, il n’y avait qu’eux deux : le berger et l’agnelet fidèle. Alors le berger ne dit pas : “ Entre ”, mais : “ Viens ” ; il le prit sur sa poitrine, dans ses bras, et l’amena à l’intérieur en appelant tous ses sujets et en leur disant : “ Voici. Celui-ci m’aime. Je veux qu’il soit avec moi pour toujours. Quant à vous, aimez-le, car c’est celui que mon cœur préfère. ”
       La parabole est finie, Benjamin. Maintenant peux-tu me dire qui est ce bon berger ? (…) Tome 5 – ch 352.6