SAINTE LUCY-MARTYRE CHRÉTIENNE NÉE EN SICILE À LA FIN DU 3ᵉ SIÈCLE-SON NOM SIGNIFIE LA LUMIÈRE
De l’Évangile de Matthieu 11, 28-30
En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Mt 11, 29
Abandonne-toi dans mes bras, et je ferai se lever une lumière plus éblouissante de ma Divine Volonté qui, se transformant en berceau, te bercera pour te communiquer mon divin repos.
Le livre du Ciel Tome 28, 20 septembre 1930
Ma fille, quelle peine me fait ton amertume. Je la sens couler dans mon Cœur. Alors, courage. Ne sais-tu pas que les oppressions et les amertumes sont le lent poison du bien, qui produit une difficulté telle qu’il réduit l’âme à une souffrance extrême qu’elle ressent dans son cœur, et mon amour souffre dans le cœur de la créature ; la créature ressent la souffrance sur ses lèvres, et ma prière souffre ; la créature ressent la souffrance dans ses mains et ses pas, et mes pas et mes œuvres souffrent. Et encore plus pour la créature qui
veut vivre dans la Divine Volonté ; la volonté de la créature étant une avec la mienne, je ressens la souffrance dans ma divine Personne. Alors courage. Abandonne-toi dans mes bras, et je ferai se lever une lumière plus éblouissante de ma Divine Volonté qui, se transformant en berceau, te bercera pour te communiquer mon divin repos. Et avec sa lumière et sa chaleur, je détruirai le lent poison de tes amertumes pour le changer en douceur et en fontaine de satisfactions. Et en te reposant dans le berceau de ma Divine Volonté, tu prendras un doux repos. Et au réveil, tu verras que les amertumes et les oppressions auront disparu, je te prendrai dans mes bras et tu connaîtras ta douceur et ta sérénité habituelles pour faire grandir en toi la vie de ma Divine Volonté.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Vous rappelez-vous le jour où je vous ai dit que l’espérance est comme le bras transversal du doux joug qui soutient la foi et la charité, et qu’elle est le gibet de l’humanité et le trône du salut ? Oui ? Mais vous n’avez pas compris le sens de mes mots. Alors pourquoi ne pas m’en avoir demandé l’explication ? Moi, je vous la donne. C’est un joug, car elle oblige l’homme à rabaisser son stupide orgueil sous le poids des vérités éternelles, et c’est le gibet de cet orgueil. L’homme qui espère en Dieu son Seigneur humilie nécessairement son orgueil qui voudrait se proclamer “ dieu ”. Il reconnaît qu’il n’est rien et que Dieu est tout, qu’il ne peut rien et que Dieu peut tout, que, comme homme, il est poussière qui passe alors que Dieu est une éternité qui élève la poussière à un degré supérieur, en lui donnant une récompense d’éternité. L’homme se cloue à sa croix sainte pour parvenir à la Vie. Et il est crucifié par les flammes de la foi, de la charité, mais il est élevé au Ciel par l’espérance, qui est entre elles deux. Mais retenez bien cet enseignement : si la charité fait défaut, le trône est sans lumière et le corps, décloué d’un côté, pend vers la fange parce qu’il ne voit plus le Ciel. Il annule ainsi les effets salutaires de l’espérance et finit par rendre stérile la foi elle-même : en effet, détaché de deux des trois vertus théologales, on tombe dans une faiblesse et dans un froid mortels.
Ne repoussez pas Dieu, même dans les moindres choses. Or c’est repousser Dieu que de refuser une aide à son prochain à cause d’un orgueil païen.
Ma doctrine est un joug qui fait plier l’humanité coupable et c’est un maillet qui brise l’écorce dure pour en libérer l’esprit. C’est un joug et un maillet, oui. Néanmoins, celui qui l’accepte ne sent pas la lassitude que donnent les autres doctrines humaines et toutes les autres chaînes humaines. Celui qui s’en fait frapper ne ressent pas la douleur d’être brisé dans son moi humain, mais il éprouve un sentiment de libération. Pourquoi cherchez-vous à en être délivrés pour la remplacer par tout ce qui est plomb et douleur ?
Vous avez tous vos souffrances et vos fatigues. L’humanité tout entière a des souffrances et des fatigues supérieures, parfois, aux forces humaines. Depuis l’enfant comme celui-ci qui porte déjà sur ses petites épaules un grand fardeau qui le fait ployer et enlève le sourire enfantin à ses lèvres et l’insouciance à son esprit qui, toujours humainement parlant, ne sera plus jamais celui d’un enfant, jusqu’au vieillard qui penche vers la tombe avec toutes les déceptions, les peines et les blessures de sa longue vie.
Mais c’est dans ma Doctrine et dans la foi en moi que se trouve le soulagement de ces poids écrasants. C’est pourquoi on l’appelle la “ Bonne Nouvelle ”. Qui l’accepte et lui obéit sera bienheureux dès cette terre parce qu’il aura Dieu pour le soulager et les vertus pour lui rendre le chemin aisé et lumineux, comme s’il avait des sœurs pleines de bonté qui, en le tenant par la main, éclairent sa route et sa vie par des lampes allumées et lui chantent les éternelles promesses de Dieu jusqu’au moment où, laissant son corps fatigué tomber en paix sur la terre, il se réveille au paradis. Tome 4 – ch 268.7