Mardi 1 Août 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT ALPHONSE MARIE DE LIGUORI (1696-1787) — DOCTEUR DE L’ÉGLISE – FONDATEUR DE LA CONGRÉGATION DES RÉDEMPTORISTES. 

De l’Évangile de Matthieu 13, 36-43
En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » 

 

Le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. Mt 13, 38
Et comme la créature, en faisant sa volonté humaine, a produit le mauvais grain et formé la ruine de la famille humaine, une autre créature, en faisant mourir la volonté humaine, produira la semence du divin Fiat…

 

Le livre du Ciel Tome 23, 14 décembre 1927
Ma fille, la volonté humaine a formé le mauvais grain et la mite dans les générations humaines. Or le Soleil de la lumière de ma Divine Volonté doit combattre ce mauvais grain, le recouvrir et le détruire par la lumière, la chaleur et la connaissance. Ainsi, chaque connaissance que je manifeste concernant mon divin Fiat est un coup que je porte à la volonté humaine, et toutes les connaissances sur mon Fiat sont des coups si nombreux qu’elle en mourra ; la lumière et la chaleur de mon Fiat formeront alors la bonne et sainte semence de ma Volonté dans les générations humaines. Et en manifestant ainsi les connaissances sur mon divin Fiat, je sème sa semence dans ton âme, je prépare la terre et le développement de cette semence, et la chaleur de ma Divine Volonté étend ses ailes de lumière
sur la semence mieux qu’une mère ne cache sa naissance en son sein, pour la féconder, la multiplier et la faire grandir en son sein de lumière. Et comme la créature, en faisant sa volonté humaine, a produit le mauvais grain et formé la ruine de la famille humaine, une autre créature, en faisant mourir la volonté humaine, produira la semence du divin Fiat, lui donnant la vie et le laissant régner sur elle. Mon divin Fiat restaurera ce que les créatures avaient perdu et elle formera leur salut, leur sainteté et leur bonheur. Si une créature a pu former tant de maux en faisant sa volonté, pourquoi une autre créature ne pourrait-elle pas former tous les biens en faisant ma Volonté, et laisser ma Volonté libre de former sa vie et son Royaume dans cette créature ?

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Venez autour de moi et écoutez. Je vous explique le sens complet de cette parabole, qui a encore deux aspects en plus de celui que j’ai montré à la foule.
       Dans son sens universel, la parabole s’explique de la façon suivante : le champ, c’est le monde. La bonne semence, ce sont les fils du Royaume de Dieu semés par Dieu dans le monde en attendant d’arriver à leur fin et d’être coupés par la Faucheuse et amenés au Maître du monde pour qu’il les engrange dans ses greniers. L’ivraie, ce sont les fils du Malin répandus, à leur tour, sur le champ de Dieu dans l’intention de faire de la peine au Maître du monde et de nuire aussi aux épis de Dieu. Par un sortilège, l’Ennemi de Dieu les a semés exprès, car vraiment le diable dénature l’homme jusqu’à en faire une créature qui soit sienne, et il la sème pour corrompre les autres qu’il n’a pas pu asservir autrement. La moisson, ou plutôt la formation des gerbes et leur transport dans les greniers, c’est la fin du monde et ce sont les anges qui en sont chargés. Il leur a été ordonné de rassembler les créatures après la fenaison et de séparer le bon grain de l’ivraie ; et de même que, dans la parabole, on brûle cette dernière, ainsi, au Jugement dernier, les damnés seront brûlés dans le feu éternel.
       Le Fils de l’homme enverra ses anges pour extirper de son Royaume tous les artisans de scandale et d’iniquité. Car alors le Royaume se trouvera sur la terre et au Ciel, et aux citoyens du Royaume sur la terre seront mêlés de nombreux fils de l’Ennemi. Ceux-ci atteindront, comme l’annoncent les prophètes, la perfection du scandale et de l’abomination dans toute leur activité terrestre et ils causeront de terribles tracas aux fils de l’esprit. Dans le Royaume de Dieu, aux Cieux, on aura déjà expulsé les corrompus, car la corruption n’entre pas au Ciel. Donc, en passant la faux dans les rangs de la dernière récolte, les anges du Seigneur faucheront et sépareront le bon grain de l’ivraie ; ils jetteront cette dernière dans la fournaise ardente où il n’y a que pleurs et grincements de dents, et ils emmèneront les justes, le grain de choix, dans la Jérusalem éternelle où ils resplendiront comme autant de soleils dans le Royaume de mon Père, qui est aussi le vôtre. Tome 3 – ch 181.4