Mardi 6 juin 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 12, 13-17
En ce temps-là, on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode pour lui tendre un piège en le faisant parler, et ceux-ci vinrent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? » Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent. » Ils en apportèrent une, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? – De César », répondent-ils. Jésus leur dit : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.
Ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Mc 12, 14
Ils perdent ce qui est « fini », les apparences humaines, Ils acquérent « l’infini »

 

Le livre du Ciel Tome 19, 18 Août 1926
Ah! Ma fille, c’est un grand désespoir de pouvoir et vouloir donner sans trouver à qui donner. Si tu savais de quelles attentions amoureuses J’entoure l’âme que Je vois disposée à faire ses actes dans ma Volonté ; avant que l’acte ne commence. Je fais couler sur elle la lumière et la vertu de ma Volonté pour qu’Elle le forme. Ainsi investi, Elle le transforme en acte divin. Ma Suprême Bonté se réjouit tellement lorsque je vois la créature en possession de cet acte divin. Mon éternel amour ne se lasse jamais de distribuer sans limites ces actes divins. Elle doit les regagner, sans aucune limite, à travers son amour. Ne vois-tu pas, ne sens-tu pas avec quel amour Je te guide,
t’accompagne, faisant même très souvent avec toi ce que tu fais ? Cela pour que tes actes aient une valeur divine. Que Je suis heureux de voir que, en vertu de ma Volonté, tes actes divins sont semblables aux miens, que plus rien ne sépare ton petit amour du mien, ton adoration, tes prières des miennes. Car, investis par la lumière de la Volonté Éternelle, Ils perdent ce qui est « fini », les apparences humaines, Ils acquérent « l’infini », la substance divine pour que Dieu et l’âme réunis ne fasse qu’Un. Sois donc attentive à ce que ton envol soit constant.”

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ils entrent à l’intérieur du Temple. Les soldats de l’Antonia les regardent passer. Ils vont adorer le Seigneur, puis reviennent dans la cour où les rabbis enseignent.
       Aussitôt, avant même que les gens n’arrivent et ne se groupent autour de Jésus, des séphorim, des docteurs d’Israël et des hérodiens s’approchent, le saluent avec un faux respect, et lui disent :
       « Maître, nous savons que tu es sage et véridique, que tu enseignes la voie de Dieu sans tenir compte de rien ni de personne, excepté de la vérité et de la justice, et que tu te soucies peu du jugement des autres sur toi, mais que tu désires seulement conduire les hommes au bien. Alors, dis-nous : est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? Quel est ton avis ? »
       Jésus porte sur eux l’un de ces regards d’une pénétrante et solennelle perspicacité, et il répond :
       « Pourquoi me tentez-vous hypocritement ? Certains parmi vous savent pourtant que l’on ne me trompe pas avec des honneurs affectés ! Mais montrez-moi une pièce de monnaie utilisée pour s’acquitter du tribut. »
       Ils lui en présentent une.
       Il l’observe au recto et au verso et, la gardant sur la paume de sa main gauche, il la frappe de l’index de sa main droite :
       « De qui est cette image et que dit cette inscription ?
       – C’est la figure de César et l’inscription porte son nom, le nom de Caius Tibère César, actuellement empereur de Rome.
       – Dans ce cas, rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
       Puis il leur tourne le dos après avoir rendu la pièce à celui qui la lui avait prêtée. Tome 8 – ch 594.4