Dimanche 16 avril 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

DIMANCHE DE LA DIVINE MISÉRICORDE 

Ma Conception a été miséricorde, ma Naissance a été miséricorde, mes Paroles ont été miséricorde, mes actes ont été miséricorde, mes Pas ont été miséricorde, le Sang que j’ai versé fut miséricorde, mes souffrances furent miséricorde. J’ai tout accompli dans la miséricorde de mon amour. Vol 14, 9 juin 1922

 

De l’Évangile de Jean 20, 19-31
C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. 

 

Il souffla sur eux et il leur dit : ” Recevez l’Esprit Saint.” Jn 20,22
La puissance de notre souffle omnipotent. C’est avec lui que nous renouvellerons notre vie dans l’homme.

 

Le livre du Ciel Tome 35, 21 décembre 1937
Ma bonne fille, il a été décrété dans le consistoire de la très Sainte Trinité que ma Divine Volonté aura son Royaume sur la terre. Nous accomplirons autant de prodiges qu’il le faudra. Nous ne reculerons devant rien pour obtenir ce que nous voulons. Mais toujours, nous utilisons les moyens les plus simples, et cependant les plus puissants, pour subjuguer le ciel, la terre et toutes les créatures dans l’acte que nous voulons. Tu dois savoir que dans la Création, il n’a fallu que notre souffle omnipotent pour insuffler la vie dans l’homme. Mais combien de prodiges dans ce souffle ! Nous avons créé l’âme avec les trois puissances – véritable image de notre adorable Trinité. Avec cette âme, l’homme avait le cœur, le souffle, la circulation du sang, le mouvement, la chaleur, la parole, la vue… Que fallait-il pour réaliser tous ces prodiges dans l’homme ? Le plus simple de nos actes, armé de notre puissance – notre souffle – et le flux de notre amour qui, incapable de se contenir plus longtemps, courait, courait vers lui, au point de faire de lui le plus grand prodige de l’œuvre de la Création tout entière. Mais, ma fille, puisque l’homme n’a pas vécu dans notre Divine Volonté, ces trois puissances ont été obscurcies et notre adorable image est restée déformée en lui, de sorte qu’il a perdu le premier battement du Cœur de l’amour de Dieu dans son cœur et le Souffle divin dans son souffle humain. Ou plutôt, il ne la pas réellement perdu – il a simplement cessé de le sentir. Il ne sent plus la circulation de la vie divine, le mouvement du bien, la chaleur de l’amour suprême, la parole de Dieu dans la sienne, la vue qui lui permet de regarder son créateur… Tout a été obscurci, affaibli – parfois même déformé. Que faut-il pour restaurer cet homme ? Nous lui redonnerons le souffle avec un amour plus fort et toujours croissant. Nous soufflerons dans la profondeur de son âme ; nous soufflerons avec plus de force dans le centre de sa volonté rebelle – avec une force propre à secouer les maux dans lesquels il est emprisonné. Ces passions seront terrassées et terrifiées devant la puissance de notre souffle. Elles se sentiront brûlées par notre feu divin. La volonté humaine sentira la vie palpitante de son Créateur et elle le cachera comme un voile, de sorte que l’homme retournera au Porteur de son Créateur. Oh ! combien nous serons heureux. Nous allons restaurer l’homme et le guérir par notre souffle. Nous serons semblables à une mère très tendre qui a un enfant infirme et qui par son souffle et ses murmures s’épanche sur son enfant ; elle ne cessera de souffler sur lui que lorsqu’elle l’aura guéri et embelli, comme elle voulait qu’il soit. La puissance de notre souffle ne le quittera pas. Nous n’arrêterons de souffler que lorsque nous le verrons revenir dans nos bras paternels. Nous voulons qu’il soit beau, comme nous. C’est alors seulement que nous sentirons que notre enfant a reconnu notre bonté paternelle, et combien nous l’aimons. Tu vois alors ce qu’il faut pour que notre Volonté vienne régner sur la terre : la puissance de notre souffle omnipotent. C’est avec lui que nous renouvellerons notre vie dans l’homme.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

 “Thomas, il est ressuscité. C’est moi qui te l’affirme. Il a été avec nous. Il a mangé. Il a parlé. Il nous a bénis. Il nous a pardonné. Il nous a donné le pouvoir de pardonner. Oh ! Pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt ?»
Thomas ne sort pas de son abattement. Il hoche la tête, têtu.
«Je ne crois pas. Vous avez vu un fantôme. Vous êtes tous fous, à commencer par les femmes. Un homme mort ne se ressuscite pas.
– Un homme, non. Mais lui est Dieu. Ne le crois-tu pas ?
– Si. Je crois qu’il est Dieu. Mais précisément parce que je le crois, je dis que, si bon qu’il puisse être, il ne peut l’être au point de venir parmi ceux qui l’ont si peu aimé. Et j’ajoute que, si humble qu’il soit, il doit en avoir assez de s’humilier dans notre carne
[5]. Non. Il doit être — il l’est certainement — triomphant au Ciel, et peut-être apparaîtra-t-il comme esprit. Je dis : peut-être. Nous ne méritons même pas cela ! Mais ressuscité en chair et en os, non. Non, je ne le crois pas.
– Mais puisque nous l’avons embrassé, vu manger, entendu sa voix, senti sa main, vu ses blessures !
– Je n’en crois rien. Je ne peux le croire. Pour croire, je devrais voir. Si je ne vois pas dans ses mains le trou des clous et si je n’y mets pas le doigt, si je ne touche pas les blessures de ses pieds, et si je ne mets pas ma main à l’endroit où la lance a ouvert son côté, je ne croirai pas. Je ne suis pas un enfant ou une femme. Je veux l’évidence. Ce que ma raison ne peut accepter, je le refuse. Or je ne peux accepter votre parole.
304> – Mais, Thomas ! Comment peux-tu imaginer que nous voulions te tromper ?
– Non, mes pauvres, au contraire ! Bienheureux êtes-vous d’avoir la bonté de vouloir m’amener à trouver la paix que vous avez réussi à obtenir par votre illusion. Mais… moi, je ne crois pas à sa résurrection.
– Tu n’as pas peur qu’il te punisse ? Il entend et voit tout, tu sais ?
– Je lui demande de me convaincre. J’ai une raison, et je m’en sers. Que lui, le Maître de la raison humaine, redresse la mienne si elle se fourvoie.
– Il disait que la raison est libre.
Voilà donc un motif supplémentaire de ne pas la rendre esclave d’une suggestion collective. Je vous aime bien, et j’aime le Seigneur. Je le servirai comme je le peux, et je serai avec vous pour vous aider à le servir. J’annoncerai sa doctrine. Mais je ne puis croire que si je vois.»
Entêté, Thomas n’écoute que lui-même.
Ils lui parlent de tous ceux qui l’ont vu, et comment ils l’ont vu. Ils lui conseillent de parler avec Marie. Mais lui secoue la tête, assis sur un siège de pierre, plus pierre lui que son siège. Têtu comme un enfant, il répète :
« Je croirai si je vois… »  Tome 10, chapitre 628.