Samedi 18 février 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINTE BERNADETTE DE SOUBIROUS  (1844 – 1879)

De l’Évangile de Marc 9, 2-13

En ce temps-là, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ». Ils l’interrogeaient : « Pourquoi les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? » Jésus leur dit : « Certes, Élie vient d’abord pour remettre toute chose à sa place. Mais alors, pourquoi l’Écriture dit-elle, au sujet du Fils de l’homme, qu’il souffrira beaucoup et sera méprisé ? Eh bien ! je vous le déclare : Élie est déjà venu, et ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu, comme l’Écriture le dit à son sujet. »

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Mc 9,7
Fille de mon Vouloir, écoute-moi.

 

 Le livre du Ciel Tome 34, 10 février 1937
Fille de mon Vouloir, écoute-moi. Je suis presque submergé par mon amour, je ne peux plus le contenir et à n’importe quel prix, même s’il me fallait bouleverser le ciel et la terre, je veux que ma Volonté vienne régner sur la terre. Ma céleste Maman s’est unie à moi sans jamais cesser de me répéter : Mon Fils, fais-le bientôt, ne tarde plus, utilise tes stratagèmes d’amour, agis en Dieu puissant que tu es, fais que ton Vouloir investisse le monde entier et avec son pouvoir et sa majesté, uni à un amour auquel personne ne peut résister, prenne possession du monde et règne sur la terre comme au ciel. Elle me dit cela avec des soupirs ardents, un cœur brûlant et avec les stratagèmes de l’amour d’une Mère auquel je ne peux pas résister, elle ajoute : Mon Fils, Fils de mon Cœur, tu m’as fait Reine et Mère, mais mon peuple et mes enfants, où sont-ils ? Si j’étais capable de tristesse, je serais la plus malheureuse
des Reines et des Mères parce que je possède mon Royaume sans avoir mon peuple qui vit avec la même Volonté que sa Reine, et si je n’ai pas mes enfants, à qui puis-je confier le grand héritage de leur Mère, et où trouverai-je la joie, le bonheur de ma Maternité ? Par conséquent, fais que le divin Fiat règne et ta Maman sera alors heureuse, elle aura son peuple et ses enfants qui vivront avec elle, avec la même Volonté que leur Mère. Crois-tu que je puisse rester indifférent à ce discours de ma Mère qu’elle fait résonner continuellement à mes oreilles et qui doucement investit mon Cœur comme des flèches et des blessures d’amour continuelles ? Je ne peux pas et je ne le veux pas. D’autant plus qu’elle ne m’a jamais rien refusé et que je n’aurais pas la force de lui résister. Mon divin Cœur me presse de la satisfaire. Unis-toi à nous et prie pour que ma Volonté soit connue et vienne régner sur la terre, et pour te confirmer grandement dans cette prière je veux te faire entendre ma douce Maman. J’ai alors senti qu’elle était tout proche et me cachant sous son manteau azuré pour m’élever jusqu’à son sein maternel, elle me dit avec un amour que je ne sais comment décrire : Fille de mon Cœur maternel, le Royaume de la Divine Volonté sera mon
Royaume, la sacro-sainte Trinité me l’a confié comme elle m’a confié le Verbe éternel lorsqu’il est descendu du ciel sur la terre. Elle m’a confié son Royaume et mon Royaume, par conséquent mes soupirs sont ardents, mes prières incessantes. Je n’arrête pas d’assaillir la très sainte Trinité avec mon amour, avec les droits de Reine et de Mère qu’elle m’a donnés, afin que ce qu’elle m’a confié vienne au jour, forme sa vie, et que mon Royaume triomphe sur la face de la terre. Tu dois savoir que mon désir est si grand qu’il me brûle, que j’ai le sentiment de ne pas avoir de
gloire, alors que j’en ai tellement que le ciel et la terre en sont remplis, si je ne vois pas pleinement formé le Royaume de la Divine Volonté parmi mes enfants, car chacun de ces enfants qui vivra en lui me donnera tant
de gloire qu’il redoublera celle que je possède.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ils ouvrent leurs yeux étonnés et ils voient Jésus transfiguré [1]. Il est maintenant tel que je le vois dans les visions du Paradis, naturellement sans les Plaies et sans la bannière de la Croix, mais la majesté du visage et du corps est pareille, pareille en est la clarté et pareil le vêtement qui est passé d’un rouge foncé à un tissu immatériel de diamant et de perles qui est son vêtement au Ciel. Son visage est un soleil qui émet une lumière sidérale, mais très intense, et ses yeux de saphir y rayonnent. Il semble encore plus grand, comme si sa gloire avait augmenté sa taille.
Je ne saurais dire si la clarté, qui rend phosphorescent même le plateau, provient toute entière de Lui ou bien si à sa clarté propre se mélange toute celle qu’a concentrée sur son Seigneur toute la lumière qui existe dans l’Univers et dans les Cieux. Je sais que c’est quelque chose d’indescriptible.
Jésus est maintenant debout, je dirais même qu’il est au-dessus de la terre car entre Lui et la verdure du pré il y a une sorte de vapeur lumineuse, un espace fait uniquement de lumière et sur lequel il semble qu’il se dresse. Mais elle est si vive que je pourrais me tromper et l’impossibilité de voir le vert de l’herbe sous les pieds de Jésus pourrait venir de cette lumière intense qui vibre et produit des ondes, comme on le voit parfois dans les incendies. Des ondes, ici, d’une couleur blanche incandescente. Jésus reste le visage levé vers le ciel et il sourit à une vision qui le transporte.
Les apôtres en ont presque peur, et ils l’appellent, car il ne leur semble plus que ce soit leur Maître tant il est transfiguré.
“Maître ! Maître !” appellent-ils doucement mais d’une voix angoissée.
Lui n’entend pas.
“Il est en extase, dit Pierre tout tremblant. Que peut-il bien voir ?”
Les trois se sont levés. Ils voudraient s’approcher de Jésus, mais ils ne l’osent pas.
 349.7 – La lumière augmente encore avec deux flammes qui descendent du ciel et se placent aux côtés de Jésus. Quand elles sont arrêtées sur le plateau, leur voile s’ouvre et il en sort deux personnages majestueux et lumineux.
  389> L’un est plus âgé, au regard perçant et sévère et avec une longue barbe séparée en deux. De son front partent des cornes de lumière qui m’indiquent que c’est Moïse. L’autre est plus jeune, amaigri, barbu et poilu, à peu près comme le Baptiste auquel je dirais qu’il ressemble pour la taille, la maigreur, la conformation et la sévérité. Alors que la lumière de Moïse est d’une blancheur éclatante comme celle de Jésus, surtout pour les rayons du front, celle qui émane d’Élie ressemble à la flamme vive du soleil.
Les deux Prophètes prennent une attitude respectueuse devant leur Dieu Incarné et bien que Jésus leur parle familièrement ils n’abandonnent pas leur attitude respectueuse. Je ne comprends pas un mot de ce qu’ils disent.
Les trois apôtres tombent à genoux, tremblants, le visage dans les mains. Ils voudraient regarder, mais ils ont peur. Finalement Pierre parle : “Maître, Maître! Écoute-moi”. Jésus tourne les yeux en souriant vers son Pierre qui s’enhardit et dit : “C’est beau d’être ici avec Toi, Moïse et Élie… Si tu veux, nous faisons trois tentes pour Toi, pour Moïse et pour Élie, et nous nous tiendrons ici pour vous servir…”
Jésus le regarde encore et il sourit plus vivement. Il regarde aussi Jacques et Jean, d’un regard qui les embrasse avec amour. Moïse aussi et Élie regardent fixement les trois. Leurs yeux étincellent. Ce doit être comme des rayons qui pénètrent les cœurs.
Les apôtres n’osent pas dire autre chose. Effrayés, ils se taisent. Ils semblent un peu ivres et comme stupéfaits.
 Mais quand un voile qui n’est pas un nuage ni du brouillard, qui n’est pas un rayon, enveloppe et sépare les Trois glorieux derrière un écran encore plus brillant que celui qui les entourait déjà et les cache à la vue des trois, une Voix puissante et harmonieuse vibre et remplit d’elle-même tout l’espace, les trois tombent le visage contre l’herbe.
“Celui-ci est mon Fils Bien-Aimé, en qui Je me suis complu. Écoutez-le.”
Pierre, en se jetant à plat ventre, s’écrie :
“Miséricorde pour moi, pécheur ! C’est la Gloire de Dieu qui descend !”
   390> Jacques ne souffle mot. Jean murmure avec un soupir, comme s’il allait s’évanouir : “Le Seigneur parle !”
 349.8 – Personne n’ose relever la tête, même quand le silence est redevenu absolu. Ils ne voient donc pas non plus le retour de la lumière à son état naturel de lumière solaire pour montrer Jésus resté seul et redevenu le Jésus habituel dans son vêtement rouge. Il marche vers eux en souriant, il les secoue, les touche et les appelle par leurs noms.
“Levez-vous ! C’est Moi. Ne craignez pas” dit-il, car les trois n’osent pas lever le visage et invoquent la miséricorde de Dieu sur leurs péchés, craignant que ce soit l’Ange de Dieu qui veut les montrer au Très-Haut.
“Levez-vous, donc. Je vous le commande” répète Jésus avec autorité.
Eux lèvent le visage et ils voient Jésus qui sourit.
“Oh ! Maître, mon Dieu !” s’écrie Pierre. “Comment ferons-nous pour vivre auprès de Toi, maintenant que nous avons vu ta Gloire ? Comment ferons-nous pour vivre parmi les hommes et nous, hommes pécheurs, maintenant que nous avons entendu la Voix de Dieu ?”
Vous devrez vivre auprès de Moi et voir ma gloire jusqu’à la fin. Soyez-en dignes car le temps est proche. Obéissez au Père qui est le mien et le vôtre. Tome 5, chapitre 349.