Lundi 17 octobre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 12, 13-21
“Tu es fou.” Lc 12,20
Le péché rend l’homme fou. 

 

Le livre du Ciel Tome 14, 1 avril 1922
Le péché rend l’homme fou. Il n’y a pas de plus grande insanité. De roi qu’il est, il le transforme en un esclave et un jouet des plus vilaines passions qui le tyrannisent encore plus que s’il était un dément. Ces passions, selon leurs propres caprices et fantaisies, le lancent dans la fange et le couvrent de ce qu’il y a de plus abject. Oh ! Que le péché est affreux ! L’homme ne pourrait jamais être autorisé à se présenter devant la Majesté Suprême en état de péché. J’ai voulu subir un tel châtiment pour implorer que l’homme quitte cet état d’insanité. J’ai offert à mon Père céleste mes souffrances en échange des punitions que l’homme méritait pour ses insanités. Chaque souffrance que J’ai subie était l’écho des souffrances que les créatures méritent. Cet écho a résonné en Moi et m’a rendu victime du ridicule, des moqueries et de tous les tourments. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Écoutez cette parabole. La campagne d’un homme riche lui avait rapporté d’abondantes récoltes. Elles étaient vraiment miraculeuses. Il contemple avec joie toute cette richesse qui s’accumule sur ses champs et sur son aire et qui ne trouve pas de place dans les greniers et qu’on abrite sous des hangars provisoires et jusque dans les pièces de la maison, et il dit : “J’ai travaillé comme un esclave, mais la terre ne m’a pas déçu. J’ai travaillé pour dix récoltes et maintenant je veux me reposer pour autant de temps. Comment ferai-je pour loger toute cette récolte ? Je ne veux pas la vendre, car cela m’obligerait à travailler pour avoir, l’an prochain, une nouvelle récolte. Voici ce que je vais faire : je démolirai mes greniers et j’en ferai de plus grands pour loger toutes mes récoltes et tous mes biens. Et puis, je dirai à mon âme : ‘Oh ! mon âme ! Tu as maintenant des biens pour plusieurs années. Repose-toi donc, mange et bois et profites-en’ “. Cet homme, comme beaucoup, confondait le corps et l’esprit et il mélangeait le sacré au profane, parce que réellement dans les jouissances et l’oisiveté l’âme ne jouit pas mais languit, et celui-là aussi, comme beaucoup, après la première bonne récolte dans les champs du bien, s’arrêtait car il lui semblait avoir tout fait.

Mais, ne savez-vous pas que quand on a mis la main à la charrue, il faut persévérer une année, dix, cent, tant que dure la vie, car s’arrêter est un crime envers soi-même, parce qu’on se refuse une gloire plus grande, et c’est régresser, car celui qui s’arrête, généralement, non seulement ne progresse plus mais revient en arrière ? Le trésor du Ciel doit augmenter d’année en année pour être bon, puisque si la Miséricorde divine doit être bienveillante, même avec ceux qui ont eu peu d’années pour le former, elle ne sera pas complice des paresseux qui, ayant une longue vie, font peu de chose. Le trésor doit être en continuelle croissance. Autrement ce n’est plus un trésor qui porte du fruit, mais un trésor inerte et cela se produit au détriment de la paix promise du Ciel.

Dieu dit à l’homme sot : “Homme sot qui confonds le corps et les biens de la terre avec ce qui est esprit et qui, d’une grâce de Dieu te fais un mal, sache que cette nuit même on te demandera ton âme et quand elle sera partie, le corps restera sans vie. Ce que tu as préparé, à qui cela reviendra-t-il ? L’emporteras-tu avec toi ? Non. Tu viendras, dépouillé des récoltes terrestres et des œuvres spirituelles, en ma présence et tu seras pauvre dans l’autre vie.   Tome 4, chapitre 276.