Mercredi 17 août 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 20, 1-16
“Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !” Mt 20,12
L’intérêt personnel efface l’empreinte de la sainteté divine.

 

Le livre du Ciel Tome 12, 27 novembre 1917
La sainteté dans ma Volonté, par contre, est exempte de la recherche d’intérêts personnels et de pertes de temps. Il n’y a aucun danger que l’âme qui vit cette sainteté M’échange pour les vertus. La sainteté dans la Divine Volonté fut celle de mon Humanité sur la terre. J’ai tout fait pour chacun sans la moindre ombre d’intérêt personnel. L’intérêt personnel efface l’empreinte de la sainteté divine. L’âme qui cherche son intérêt personnel ne peut être un soleil. Au mieux, elle sera une étoile. En ces temps si tristes, les créatures ont besoin de ces soleils qui les réchauffent, les illuminent et les fécondent. La générosité de ces anges terrestres, qui font tout pour le bien des autres sans aucune ombre d’intérêt personnel, ouvre dans les cœurs les chemins de ma grâce. Les églises sont peu nombreuses . Cependant, beaucoup seront détruites. Souvent, Je ne trouve pas de prêtres pour me consacrer sous la forme eucharistique. Certains permettent que des âmes indignes me reçoivent. Certaines âmes ne se donnent pas la peine de me recevoir Et d’autres ne le peuvent pas. Ainsi, mon Amour est entravé. Voilà pourquoi Je veux la sainteté dans ma Volonté. Pour les âmes qui la vivront, Je n’aurai pas besoin de prêtres pour me consacrer, ni d’églises, ni de tabernacles, ni d’hosties. Parce que ces âmes seront tout ensemble, prêtres, tabernacles et hosties Mon amour sera plus libre. Quand Je voudrai me consacrer, Je pourrai le faire à tout moment, jour et nuit, et partout où ces âmes se trouveront. Oh ! comme mon Amour trouvera son complet déversement !

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Un maître sortit au point du jour pour engager des travailleurs pour sa vigne et il convint avec eux d’un denier pour la journée.
       Il sortit de nouveau à l’heure de tierce et, réfléchissant que les travailleurs engagés étaient peu nombreux, voyant d’autre part sur la place des travailleurs désœuvrés qui attendaient qu’on les embauche, il les prit et leur dit :
       “ Allez à ma vigne, et je vous donnerai ce que j’ai promis aux autres.”
       Et ils y allèrent. Il sortit à sexte et à none et il en vit d’autres encore. Il leur dit :
       “ Voulez-vous travailler dans mon domaine ? Je donne un denier par jour à mes ouvriers. ”
       Ces derniers acceptèrent et ils y allèrent. Il sortit enfin vers la onzième heure et il en vit d’autres qui paressaient au coucher du soleil.
       “ Que faites-vous, ainsi oisifs ? N’avez-vous pas honte de rester à ne rien faire toute la journée ? ” leur demanda-t-il.
       “ Personne ne nous a engagés. Nous aurions bien voulu travailler et gagner notre nourriture, mais personne n’a eu besoin de nous. ”
       “Eh bien, moi je vous embauche pour ma vigne. Allez-y et vous aurez le même salaire que les autres.”
       Il parla ainsi, car c’était un bon maître et il avait pitié de l’humiliation de son prochain.
       Le soir venu et les travaux terminés, l’homme appela son intendant et lui dit :
       “ Appelle les travailleurs, et paie-leur leur salaire selon ce que j’ai fixé, en commençant par les derniers qui sont les plus nécessiteux puisqu’ils n’ont pas eu pendant la journée la nourriture que les autres ont reçue une fois ou plusieurs fois et qui, par reconnaissance pour ma pitié, ont travaillé plus que tous. Je les ai observés : renvoie-les, pour qu’ils aillent prendre le repos qu’ils ont bien mérité et jouir avec leur famille du fruit de leur travail. ”
       Et l’intendant fit ce que le maître ordonnait en donnant à chacun un denier.
       Vinrent en dernier ceux qui travaillaient depuis la première heure du jour. Ils furent étonnés de ne recevoir, eux aussi, qu’un seul denier, et ils se plaignirent entre eux et à l’intendant qui leur dit :
       “ C’est l’ordre que j’ai reçu. Allez vous plaindre au maître et pas à moi. ”
       Ils y allèrent et dirent :
       “ Tu n’es pas juste ! Nous, nous avons travaillé douze heures, d’abord à la rosée et puis au soleil ardent, enfin de nouveau dans l’humidité du soir, et tu nous a donné le même salaire qu’à ces paresseux qui n’ont travaillé qu’une heure ! Pourquoi cela ? ”
       L’un d’eux, surtout, élevait la voix en se déclarant trahi et indignement exploité.
       “ Mon ami, en quoi t’ai-je fait tort ? De quoi ai-je convenu avec toi à l’aube ? Une journée de travail continu pour un denier de salaire. N’est-ce pas vrai ? ”
       “ C’est vrai. Mais tu as donné la même chose à ceux qui ont si peu travaillé… ”
       “ N’as-tu pas accepté ce salaire qui te paraissait conve­nable ? ”
       “ Oui, j’ai accepté, parce que les autres donnaient encore moins. ”
       “ T’ai-je maltraité ? ”
       “ Non, en toute conscience, non. ”
       “ Je t’ai accordé un long repos pendant le jour ainsi que de la nourriture, n’est-ce pas ? Je t’ai donné trois repas. Or la nourriture et le repos n’étaient pas dans le contrat, n’est-ce pas ? ”
       “ Non, ils n’y étaient pas. ”
       “ Dans ce cas, pourquoi donc les as-tu acceptés ? ”
       “ Mais… Tu as dit : ‘ Je préfère agir ainsi pour que vous ne soyez pas trop fatigués en revenant chez vous. ’ Et cela nous semblait trop beau… Ta nourriture était bonne, c’était une économie, c’était… ”
       “ C’était une faveur que je vous faisais gratuitement et personne ne pouvait y prétendre. N’est-ce pas ? ”
       “ C’est vrai. ”
       “ Je vous ai donc favorisés. Pourquoi donc vous lamentez-vous ? C’est moi qui devrais me plaindre de vous qui, comprenant que vous aviez affaire à un bon maître, avez travaillé nonchalamment alors que ceux qui sont venus après vous, avec le bénéfice d’un seul repas, et les derniers sans repas, travaillaient avec plus d’entrain et faisaient en moins de temps le même travail que vous en douze heures. Je vous aurais trahis si, pour les payer, je vous avais enlevé la moitié de votre salaire. Ce n’est pas mon genre. Prends donc ce qui te revient et va-t’en. Voudrais-tu venir chez moi pour m’imposer tes volontés ? Moi, je fais ce que je veux et ce qui est juste. Ne récrimine pas et ne me porte pas à l’injustice. Je suis bon. ”
       O vous tous qui m’écoutez, je vous dis en vérité que Dieu le Père propose à tous les hommes les mêmes conditions et promet un même salaire. Celui qui se met au service du Seigneur avec zèle sera traité par lui avec justice, même s’il n’a pas beaucoup travaillé à cause de l’imminence de sa mort. En vérité, je vous dis que ce ne sont pas toujours les premiers qui seront les premiers dans le Royaume des Cieux, et que là-haut on verra des derniers devenir les premiers, et d’autres qui étaient les premiers être les derniers. On y verra beaucoup d’hommes, qui n’appartiennent pas à Israël, être plus saints que beaucoup d’israélites. Je suis venu appeler tout le monde, au nom de Dieu. Mais si les appelés sont nombreux, les élus sont peu nombreux, car peu nombreux sont ceux qui veulent la Sagesse. Celui qui vit du monde et de la chair, et non pas de Dieu, n’est pas sage. Il n’est sage ni pour la terre, ni pour le Ciel. Car sur la terre, il s’attire des ennemis, des punitions, des remords. Et pour le Ciel, il perd tout pour l’éternité. Tome 5 – ch 329.11