Samedi 11 juin 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 5, 33-37
Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”. Ce qui est en plus vient du Mauvais. » Mt 5,37
Sachez que je n’ai pas l’intention de réfléchir pour savoir si, oui ou non, j’ai mal fait. Mon intention est de toujours aimer Dieu davantage.

 

Le livre du Ciel Tome 1
Ma seule préoccupation est d’aimer et de faire aimer mon Dieu. Il me donnera ce qu’il voudra : j’accepte tout d’avance pour sa gloire. » Et je leur disais aussi : « Sachez que cette doctrine m’est enseignée par mon bon Professeur, Jésus-Christ. Il m’a enseigné que le moyen le plus efficace pour acquérir le Paradis est de tout faire pour ne jamais l’offenser volontairement, même au prix de sa vie, de ne pas craindre d’avoir mal agi quand il n’y a pas en soi la volonté de mal faire. C’est votre tactique, misérables esprits infernaux, d’essayer de décourager les personnes naïves en créant en elles des doutes et des peurs, non pour les amener à aimer Dieu davantage, mais pour les amener au désespoir total. Sachez que je n’ai pas l’intention de réfléchir pour savoir si, oui ou non, j’ai mal fait. Mon intention est de toujours aimer Dieu davantage. 47 C’est suffisant que j’aie cette intention, même s’il m’arrive parfois d’offenser Dieu. Dégagée de toute peur, mon âme se sent libre de parcourir les cieux à la recherche de mon seul Bien. » Qui pourrait décrire la colère des démons quand ils constataient que leurs manœuvres tournaient à leur confusion. Ils espéraient des gains, mais enregistraient des pertes. D’un autre côté, à la suite de leurs tentations et pièges, mon âme semblait acquérir un amour plus ardent pour Dieu et mon prochain.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Voilà pourquoi je substitue un autre ordre à celui qui vous a été donné, quand le serment fut mis en usage pour mettre un frein au mensonge et à la facilité de manquer à la parole donnée. Je ne dis pas comme les anciens : “ Ne vous parjurez pas, mais soyez fidèles à vos serments ”, mais : “ Ne faites jamais de serments. ” Ni au nom du Ciel qui est le trône de Dieu, ni par la terre qui est l’escabeau de ses pieds, ni par Jérusalem et son Temple qui sont la cité du grand Roi et la maison du Seigneur notre Dieu.
       Ne jurez pas sur les tombes des trépassés ni sur leurs âmes. Les tombes sont pleines des restes de ce qui est inférieur dans l’homme et de ce qui lui est commun avec les animaux. Laissez les âmes dans leurs demeures. Faites qu’elles ne souffrent pas et ne soient pas horrifiées s’il s’agit des âmes de justes qui sont déjà dans une préconnaissance de Dieu. Et parce qu’il s’agit d’une préconnaissance – c’est-à-dire une connaissance partielle car jusqu’au moment de la Rédemption ils ne posséderont pas Dieu dans la plénitude de sa splendeur –, ils ne peuvent pas ne pas souffrir de vous voir pécheurs. Et, s’ils ne sont pas justes, n’augmentez pas leur tourment en leur rappelant leur péché par le vôtre. Laissez les morts saints dans la paix et ceux qui ne le sont pas dans leur peine. N’enlevez rien aux premiers, n’ajoutez rien aux seconds. Pourquoi faire appel aux morts ? Ils ne peuvent parler. Les saints parce que la charité le leur défend : ils devraient trop souvent vous démentir. Les damnés parce que l’enfer n’ouvre pas ses portes et que les damnés n’ouvrent la bouche que pour maudire, et parce que toute voix est étouffée par la haine de Satan et des satans – car les damnés sont des satans –.
       Ne jurez pas sur la tête de votre père ou de votre mère, ni sur celle de votre femme ou de vos enfants innocents. Vous n’en avez pas le droit. Seraient-ils donc de l’argent ou une marchandise ? Seraient-ils une signature sur un papier ? Ils sont à la fois plus et moins que cela. Ils sont le sang et la chair de ton sang, homme, mais ce sont aussi des créatures libres et tu ne peux t’en servir comme des esclaves pour garantir un faux que tu as fait. Et ils sont moins que ta propre signature car tu es intelligent, libre et adulte et non pas un interdit ou un enfant qui n’est pas au courant de ce qui se fait et doit donc être représenté par ses parents. Tu es ce que tu es : un homme doué de raison, par conséquent tu es responsable de tes actes et tu dois agir par toi-même, en garantissant tes actes et tes paroles par ton honnêteté et ta sincérité personnelles, l’estime que tu as su toi-même éveiller chez autrui, et non pas l’honnêteté, la sincérité de tes parents et l’estime qu’ils ont su inspirer. Les pères sont-ils responsables de leurs enfants ? Oui, tant qu’ils sont mineurs. Ensuite, chacun est responsable de lui-même. Les enfants des justes ne sont pas toujours des justes, et une femme sainte n’est pas toujours mariée à un homme saint. Alors pourquoi fonder votre garantie sur la justice de votre conjoint ? Pareillement, des enfants saints peuvent naître d’un pécheur ; tant qu’ils sont innocents, ils sont tous saints. Alors pourquoi invoquer un être pur comme garantie de cet acte impur qu’est le serment qu’on n’a pas l’intention de tenir ?
       Ne jurez pas non plus sur votre tête, sur vos yeux, votre langue et vos mains. Vous n’en avez pas le droit. Tout ce que vous avez appartient à Dieu. Vous n’êtes que les gardiens temporaires, les banquiers des trésors moraux ou matériels que Dieu vous a accordés. Dans ce cas, pourquoi disposer de ce qui n’est pas à vous ? Pouvez-vous ajouter un seul cheveu à votre tête ou en changer la couleur ? Et, si cela vous est impossible, pourquoi garantir votre serment par votre vue, votre parole, la liberté de vos membres ? Ne bravez pas Dieu. Il pourrait vous prendre au mot et assécher vos yeux, de même qu’il peut rendre secs les arbres de vos vergers, vous enlever vos enfants ou vous arracher vos maisons, pour vous rappeler que le Seigneur, c’est lui, et vous ses sujets, et que maudit est celui qui s’idolâtre au point de se considérer comme supérieur à Dieu en le bravant par le mensonge.
       Que votre oui soit oui, que votre non soit non, rien de plus.  Tome 3 – ch 172.3