Jeudi 21 avril 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 24,35-48
C’est bien moi ! 
Lorsqu’elles me reconnaissent (les créatures), je ne fais que me réfléchir en elles pour sceller le bien qu’elles ont reconnu.

 

Le livre du Ciel Tome 30, 21 décembre 1931
Vois-tu, ma fille, si grand est mon épanchement d’amour que je veux que tout ce que j’ai fait pour la créature soit reconnu, et cela uniquement afin de donner. J’ai un désir ardent de donner ; je veux former les dépositaires de ma vie, de mes œuvres, de mes souffrances, de mes larmes, de tout. Mais je ne peux les donner s’ils ne sont pas reconnus. Ne pas les reconnaître m’empêche d’approcher pour déposer dans les créatures ce qu’avec tant d’amour je veux leur donner, et elles resteraient alors sans les effets et seraient comme des aveugles qui ne voient pas ce qui les entoure. La connaissance est au contraire pour l’âme la vision qui fait naître le désir et l’amour, et par conséquent la gratitude envers moi qui désire tant donner, et les âmes gardent alors jalousement le trésor que j’ai déposé en elles et, selon les circonstances, elles se servent de ma vie comme guide, de mes œuvres pour confirmer  leurs œuvres, de mes souffrances pour supporter leurs souffrances et de mes larmes pour se laver si elles sont tachées, et, oh ! Comme je suis heureux si elles se servent de moi et de mes œuvres pour s’aider elles-mêmes. C’était là mon dessein en venant sur la terre : être parmi elles et en elles le petit frère qui les aide dans leurs besoins. Lorsqu’elles me reconnaissent, je ne fais que me réfléchir en elles pour sceller le bien qu’elles ont reconnu, un peu comme le soleil qui en réfléchissant sa lumière sur les plantes et les fleurs communique la substance des saveurs et des couleurs, non pas en apparence, mais en réalité. Si donc tu veux recevoir beaucoup, cherche à connaître ce que ma Volonté a fait et continue de faire dans la Création, ce qu’elle a fait dans la Rédemption, et je
t’agrandirai sans rien te refuser de ce que je te fais savoir. Sache au contraire que si je n’arrête pas de me comporter envers toi comme un Maître et de te faire connaître tant d’autres choses qui me concernent, c’est parce que je veux continuer à te donner ce que je te fais connaître.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
La pièce s’illumine vivement comme par un éclair éblouissant. Les apôtres se cachent le visage, craignant que ce soit la foudre, mais ils n’entendent pas de bruit et ils lèvent la tête.
Jésus est au milieu de la pièce, près de la table. Il ouvre les bras en disant :
“La Paix soit avec vous.”
Personne ne répond. Les uns sont plus pâles, d’autres plus rouges, ils le fixent tous, craintifs et suggestionnés, fascinés et en même temps comme pris par le désir de fuir.
Jésus fait un pas en avant en souriant davantage.
“Mais ne craignez pas ainsi ! C’est Moi. Pourquoi êtes-vous ainsi troublés ? Ne me désiriez-vous pas ? Ne vous avais-je pas fait dire que je serais venu ? Ne vous l’avais-je pas dit dès le soir de Pâque ?”
Personne n’ose parler. Pierre pleure déjà et Jean sourit déjà pendant que les deux cousins, les yeux brillants et remuant les lèvres sans réussir à parler, semblent deux statues représentant le désir.
“Pourquoi avez-vous dans vos cœurs des pensées si opposées entre le doute et la foi, entre l’amour et la crainte ? Pourquoi voulez-vous être encore chair et non pas esprit, et avec celui-ci seulement, voir, comprendre, juger, agir ? Sous la flamme de la douleur ne s’est-il pas brûlé entièrement le vieux moi et n’a-t-il pas surgi le nouveau moi d’une vie nouvelle ?
– Je suis Jésus. Votre Jésus ressuscité, comme il vous l’avait dit. Regardez. Toi qui as vu mes blessures et vous qui ignorez ma torture. Car ce que vous savez est bien différent de la connaissance exacte qu’en a Jean. Viens, toi, le premier. Tu es déjà tout à fait pur, si pur que tu peux me toucher sans crainte. L’amour, l’obéissance, la fidélité t’avaient déjà rendu pur. Mon Sang, dont tu as été tout inondé quand tu m’as déposé de la Croix, a fini de te purifier. Regarde. Ce sont de vraies mains et de vraies blessures. Observe mes pieds. Vois comment cette marque est celle du clou ? Oui, c’est vraiment Moi et non pas un fantôme. Touchez-moi. Les spectres n’ont pas de corps. Moi, j’ai une vraie chair sur un vrai squelette.”   Tome 10, chapitre 627.