Dimanche 20 février 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 6, 27-38
Jésus nous demande de ne pas quitter la Divine Volonté, de ne pas penser à nous-mêmes mais de penser aux autres comme Luisa l’a fait.
Car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous.Lc 6,38
S’il y a quelque chose que tu peux faire dans ma Volonté, c’est de prier et de réparer pour les autres.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 1er novembre 1912
Très affligée à cause de la privation de mon aimable Jésus, je priais et réparais pour tous. Mais, dans mon amertume extrême, je pensai à moi en disant : « Aie pitié de moi, Jésus, pardonne-moi ; ton sang et tes souffrances ne sont-ils pas pour moi aussi ? Ont-ils moins de valeur pour moi ? » Mon aimable Jésus me dit intérieurement :
« Ah ! Ma fille, que dis-tu ? En pensant à toi-même, tu régresses ! De propriétaire que tu es, tu te réduis à la misérable condition de demanderesse ! Pauvre fille ! En pensant à toi-même, tu t’appauvris, car, dans ma Volonté, tu es propriétaire et tu peux prendre tout ce que tu veux. S’il y a quelque chose que tu peux faire dans ma Volonté, c’est de prier et de réparer pour les autres. » Je dis à Jésus : « Mon très doux Jésus, tu aimes beaucoup que ceux qui vivent dans ta Volonté ne pensent pas à eux-mêmes, mais toi, penses-tu à toi-même ? (Quelle question idiote !) Il me répondit : « Non, je ne pense pas à moi-même. Ceux qui ont besoin de quelque chose pensent à eux-mêmes. Je n’ai besoin de rien, je suis la sainteté même, le bonheur même, l’immensité, la hauteur et la profondeur mêmes. Je ne manque de rien, absolument de rien. Mon Être contient tous les biens possibles et imaginables. Si une pensée me vient, c’est la pensée de l’humanité. L’humanité est sortie de moi et je veux qu’elle me revienne. Je place dans la même condition que moi les âmes qui veulent vraiment faire ma Volonté. Ces âmes ne font qu’un avec moi, je les fais propriétaires de mes biens parce qu’il n’y a pas d’esclavage dans ma Volonté : ce qui est à moi est à elles ; ce que je veux, elles le veulent. Donc, si une âme sent le besoin de quelque chose pour elle, cela signifie qu’elle n’est pas réellement dans ma Volonté ou, à tout le moins, qu’elle régresse, exactement comme tu le fais actuellement.
« Ne te semble-t-il pas étrange que celle qui a choisi de ne faire qu’un avec moi qu’une seule Volonté me fasse des demandes de pitié, de pardon, de sang, de souffrances, alors que je l’ai faite propriétaire de tout avec moi ? Je ne vois pas quelle pitié ou quel pardon je peux lui donner, puisque je lui ai tout donné : il faudrait que j’aie pitié de moi-même ou que je me pardonne à moi-même, ce qui ne peut pas se faire. Donc, je te recommande de ne pas quitter ma Volonté et de continuer à ne pas penser à toi-même, mais seulement aux autres. Autrement, tu t’appauvriras toi-même et tu sentiras le besoin de tout. »

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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

“ Bienheureux serai-je si je suis miséricordieux. ”

Quel homme pourrait dire : “ Je n’ai pas besoin de miséricorde ” ? Personne. Or, s’il est dit dans l’ancienne Loi : “ Œil pour œil et dent pour dent ”, pourquoi ne devrait-on pas dire dans la nouvelle : “ Qui aura été miséricordieux obtiendra miséricorde ” ? Tous ont besoin de pardon.

Eh bien, ce n’est pas la formule et la forme d’un rite qui obtiennent le pardon, car ce ne sont que des symboles extérieurs accordés à l’esprit humain opaque. Mais c’est le rite intérieur de l’amour, ou encore de la miséricorde. Car si l’on a imposé le sacrifice d’un bouc ou d’un agneau et l’offrande de quelques pièces de monnaie, c’était dû au fait qu’à la base de tout mal on trouve toujours deux racines : la cupidité et l’orgueil. La cupidité est punie par la dépense qu’il faut faire pour l’offrande, l’orgueil par la confession publique du rite : “ Je célèbre ce sacrifice parce que j’ai péché. ” Et cela se fait aussi pour annoncer les temps et les signes des temps, et le sang répandu est la figure du Sang qui sera répandu pour effacer les péchés des hommes.

Bienheureux donc celui qui sait être miséricordieux à l’égard de ceux qui sont affamés, nus, sans toit, et de ces personnes encore plus misérables dont le mauvais caractère fait souffrir à la fois elles-mêmes et ceux qui vivent avec elles. Faites preuve de miséricorde. Pardonnez, compatissez, secourez, instruisez, soutenez. Ne vous enfermez pas dans une tour de cristal en disant : “ Moi, je suis pur, et je ne descends pas parmi les pécheurs. ” Ne dites pas : “ Je suis riche et heureux et je ne veux pas entendre parler des misères d’autrui. ” Pensez que, plus vite que de la fumée dispersée par un grand vent, votre richesse, votre santé ou votre aisance familiale peuvent se dissiper. Et rappelez-vous que le cristal fait office de loupe et que ce qui serait passé inaperçu en vous mêlant à la foule, vous ne pourrez plus le tenir caché si vous vous établissez dans une tour de cristal, seuls, à l’écart, éclairés de tous côtés.

Miséricorde pour accomplir un sacrifice d’expiation secret, continuel, saint, et obtenir miséricorde. Tome 3 – ch 170.10