Jeudi 20 janvier 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 3, 7-12
Car il avait fait beaucoup de guérisons..Mc 3,10
j’ai formé mes Apôtres, annoncé l’Évangile, opéré des prodiges..

 

Le livre du Ciel Tome 30, 20 mars 1932
En me révélant, tous les maux sont tombés sur moi. Mais cela était nécessaire pour me faire connaître,
sinon je serais reparti pour le ciel sans avoir accompli ce pour quoi je suis venu sur terre. Au contraire, en me faisant connaître, bien que j’aie attiré tous les maux, et dans cet abîme de calamités, j’ai formé mes Apôtres, annoncé l’Évangile, opéré des prodiges, et ma connaissance a poussé mes ennemis à m’infliger toutes ces souffrances, jusqu’à me donner la mort sur la croix. Mais j’ai obtenu ce que je voulais : que beaucoup allaient me connaître parmi tant d’autres qui ne voulaient pas me connaître, et accomplir ma Rédemption. Je savais qu’en me faisant connaître la perfidie et l’orgueil des Hébreux allaient faire tout cela. Mais il était nécessaire que je me fasse connaître parce qu’une personne ou un bien qui n’est pas connu ne peut pas être porteur de vie ou de bien. Le bien et les vérités qui ne sont pas connus demeurent empêchés en eux-mêmes comme ces mères stériles qui s’éteignent avec leur génération. Tu vois donc combien il est nécessaire que l’on sache que je peux donner le Royaume de ma Divine Volonté, et que je veux le donner. Je peux dire qu’il y entre la même nécessité que de faire savoir que j’étais le Fils de Dieu quand je suis venu sur terre. Et il est également vrai que beaucoup en sachant cela vont refaire ce qu’ils ont fait lorsque j’ai fait savoir qui j’étais, le Messie tant attendu : calomnies, contradictions, doutes, suspicions, comme cela a déjà commencé dès la publication qui faisait connaître ma Divine Volonté. Mais cela n’est rien, et le bien possède la force de blesser le mal, les créatures et l’enfer qui, se sentant blessés, se sont armés contre le bien et voudraient l’annihiler avec celle ou celui qui voudrait le faire connaître. Mais en dépit de tout ce qu’ils ont voulu faire la première fois, parce que ma Volonté voulait que naisse sa connaissance et son désir de régner, ils l’ont comme étouffée et elle a cependant fait ses premiers pas, et ce que certains n’ont pas cru, d’autres l’ont cru. Le premier pas appellera le second, puis le troisième, et ainsi de suite, malgré le fait qu’il ne manquera pas de gens pour soulever des contradictions et des doutes ; mais il est absolument nécessaire que l’on connaisse ma Divine Volonté, qu’on sache que je peux la donner et que je veux la donner. Telles sont les conditions sans lesquelles Dieu ne peut pas donner ce qu’il veut donner, et sans quoi la créature ne peut pas le recevoir.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta:

(…) Jésus dit encore :

« Voici mes apôtres. Ils sont autant de Christ, car je les ai choisis pour cela. Adressez-vous à eux en toute confiance. Ils ont appris de moi tout ce dont vous avez besoin pour vos âmes… »

Les apôtres regardent Jésus d’un air effaré. Mais lui sourit et poursuit :

« … et ils apporteront à vos âmes la lumière des étoiles et le rafraîchissement de la rosée pour vous empêcher de languir dans les ténèbres. Ensuite, je viendrai et je vous procurerai la plénitude du soleil et des flots, ainsi que toute la sagesse pour vous rendre forts et heureux d’une force et d’une joie surnaturelles. Paix à vous, mes enfants. D’autres m’attendent, qui sont plus malheureux et plus pauvres que vous. Mais je ne vous laisse pas seuls. Je vous laisse mes apôtres, et c’est comme si je laissais les fils de mon amour aux soins des plus affectueuses et des plus sûres des nourrices. »

Jésus fait un geste d’adieu et de bénédiction et s’éloigne en fendant la foule qui refuse de le laisser partir. C’est alors que se produit le dernier miracle, celui d’une petite vieille à demi paralysée, amenée là par son petit-fils. Elle agite joyeusement son bras droit jusqu’alors inerte et s’exclame :

« Il m’a effleurée de son manteau et me voilà guérie ! Je ne le lui demandais même pas, parce que je suis vieille… mais il a eu pitié de mon désir secret. Il m’a effleuré le bras de son manteau, d’un pan de son manteau, il m’a guérie ! Ah, quel grand fils a eu notre saint David ! Gloire à son Messie ! Voyez donc ! Regardez ! Ma jambe bouge elle aussi, comme mon bras… Oh ! Je suis comme à vingt ans ! »

L’affluence d’un grand nombre de personnes vers la vieille femme, qui crie son bonheur à pleine voix, permet à Jésus de se dégager sans en être empêché. Les apôtres le suivent. Tome 3 – ch 166.2