Vendredi 21 janvier 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 3,13,19
Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui.
Ne te souviens-tu pas qu’avec douze apôtres, J’ai fondé l’Église ?
Le livre du Ciel Tome 12, 7 avril 1919
Ensuite, Jésus me transporta parmi les créatures. Qui pourrait dire tout ce que j’y ai vu ? D’un ton de voix chagrin, Il me dit : « Quel désordre dans le monde ! Ce désordre provient des chefs ecclésiastiques autant que civils. Leur vie étant remplie d’intérêts corrompus, ils n’ont pas la force de corriger leurs sujets. Eux ferment les yeux sur leurs méfaits parce que, vraiment, ils leur reprocheraient leurs propres méfaits. S’ils reprennent leurs sujets, ce n’est que d’une manière superficielle. Ils ne sont pas eux-mêmes habités par le bien. Comment pourraient ils l’infuser chez les autres ? Combien de fois n’ont ils pas préféré le mal au bien ? Aussi, Je les frapperai d’une manière particulière. » J’ai dit à Jésus : « Jésus, épargne les chefs de l’Église, ils sont déjà si peu nombreux. Si tu les frappes, nous manquerons de leaders. » Il me répondit : « Ne te souviens-tu pas qu’avec douze apôtres, J’ai fondé l’Église ? De la même manière, ceux qui resteront seront en nombre suffisant pour réformer le monde. L’ennemi est déjà à leur porte, les révolutions sont déjà à l’œuvre, les nations nageront dans le sang et leurs chefs seront dispersés. Prie et souffre pour que l’ennemi n’ait pas la liberté de tout précipiter dans la ruine. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta:

(…) Finalement Jésus s’arrête :

« Nous resterons ici une semaine en prière. Pour vous préparer à une grande chose. C’est pour cela que j’ai voulu m’isoler ainsi, dans un lieu désert, loin de tout chemin comme de tout village. Il y a là des grottes qui ont déjà servi à des hommes. Elles nous serviront à nous aussi. Il y a aussi des eaux fraîches et abondantes alors que le sol est sec. Nous avons suffisamment de pain et de nourriture pour notre séjour. Ceux qui, l’an dernier, ont été avec moi au désert savent comment j’y ai vécu. Ici, c’est un palais royal en comparaison, et la saison désormais clémente enlève à la fois la rigueur du gel et du soleil à notre asile. Veuillez donc y séjourner de bon cœur. Il ne nous arrivera peut-être plus jamais d’être ainsi tous ensemble et complètement seuls. Ce moment doit vous unir et faire de vous, non plus douze hommes, mais une seule institution.

Vous ne dites rien ? Vous n’avez pas de question ? Déposez sur ce rocher les fardeaux que vous portez et jetez au fond de la vallée l’autre poids que vous avez sur le cœur : votre humanité. Je vous ai amenés ici pour parler à votre âme, pour vous nourrir spirituellement, pour vous rendre esprit. Je ne dirai pas grand chose. J’ai tellement parlé depuis un an environ que je suis avec vous ! C’est suffisant. Si c’était par la parole que je devais vous changer, je devrais vous garder encore une bonne centaine d’années, et encore vous seriez toujours imparfaits.

Il est temps désormais que je me serve de vous. Mais, pour cela, je dois vous former. Je vais recourir au grand remède, à la grande arme : la prière. J’ai toujours prié pour vous. Maintenant, je veux que vous priiez par vous-mêmes. Je ne vous enseigne pas encore ma prière, mais je vous fais connaître comment on prie et ce qu’est la prière. C’est une conversation de fils à Père, d’esprit à Esprit de façon ouverte, chaleureuse, confiante, recueillie, franche. La prière est tout : aveu, connaissance de soi, pleurs sur soi, engagement envers nous-mêmes et envers Dieu, demande à Dieu, le tout aux pieds du Père. Elle ne peut se faire dans le vacarme, dans la distraction, à moins d’être des géants de la prière. D’ailleurs, même eux souffrent des chocs et des bruits du monde dans leurs heures de prière. Or vous n’êtes pas des géants, mais des pygmées. Spirituellement parlant, vous n’êtes encore que des enfants, des déficients. Ici, vous allez atteindre l’âge de raison spirituel. Le reste viendra plus tard.

Le matin, à midi et le soir, nous nous réunirons pour prier ensemble avec les anciennes paroles d’Israël et pour rompre le pain, puis chacun rentrera dans sa grotte en restant en face de Dieu et de son âme, de tout ce que je vous ai dit sur votre mission et sur vos moyens. Mesurez-vous, écoutez-vous, décidez. C’est la dernière fois que je vous le dis. Mais ensuite, vous devrez être parfaits, autant que vous le pourrez, sans fatigue ni sentiments seulement humains. Vous ne serez plus Simon ni Judas, vous ne serez plus André ou Jean, Matthieu ou Thomas : vous serez mes ministres.

Allez, chacun de votre côté. Moi, je serai dans cette grotte. Toujours présent. Mais ne venez pas sans raison sérieuse. Vous devez apprendre à agir par vous-même, à vous suffire à vous-même. Car, en vérité je vous le dis : il y a un an, nous étions sur le point de nous connaître, et dans deux ans nous serons sur le point de nous quitter. Malheur à vous et malheur à moi si vous n’avez pas appris à vous débrouiller. Que Dieu soit avec vous ! Judas, Jean, portez les vivres à l’intérieur de ma grotte, celle-ci. Ils doivent durer et c’est moi qui ferai la distribution.

– Il y en a peu, objecte quelqu’un.

– Le nécessaire pour survivre. Un estomac trop rassasié appesantit l’esprit. Je veux vous élever et non vous alourdir. » Tome 3, chapitre 165