JUDAS, PIERRE OU JEAN ? - Missionnaires de la Divine Volonté

Homélie de mardi 30 mars 2021: Jn 13, 21-33.36-38

« Ma fille, je sens le besoin que la créature se repose en moi, et moi en elle. Mais, sais-tu quand la créature se repose en moi et moi en elle ? Quand son intelligence pense à moi et me comprend. Elle se repose dans l’Intelligence de son Créateur, et l’Intelligence du Créateur se repose dans l’esprit créé. Quand la volonté humaine s’unit à la Divine Volonté, les deux s’embrassent et se reposent ensemble. Si l’être humain s’élève au-dessus de toutes les choses créées et n’aime que son Dieu, quel repos agréable pour Dieu et l’âme ! Celui qui donne le repos reçoit le repos. Je mets l’âme au lit dans mes bras et la garde dans le sommeil le plus doux. »
Vol 14, 18 mars 1922
Tenir sa volonté propre continuellement sacrifiée.
Cela est un martyre continuel que l’âme offre à Dieu.
Je me trouvais dans mon état habituel. Après m’être donné beaucoup de peine, je vis Jésus pressé contre moi et tenant mon cœur dans ses mains. Fixant les yeux sur moi, il me dit : « Ma fille, quand une âme m’a donné sa volonté, elle n’est plus libre de faire ce qui lui plaît, autrement ce ne serait pas un véritable don. S’il est véritable, ce don exige que l’on garde sa volonté continuellement sacrifiée à celui à qui on l’a donnée. Cela est un martyre continuel que l’âme offre à Dieu. « Que dirais-tu d’un martyr qui aujourd’hui s’offre pour souffrir n’importe quoi et, demain, se retire ? Tu dirais qu’il n’a pas une véritable disposition au martyre et qu’un jour ou l’autre, il reniera sa foi. Aussi, je dis à l’âme qui ne me laisse pas faire ce que je veux de sa volonté, qui me donne sa volonté à un moment et la retire à un autre : “Fille, tu n’es pas disposée à être martyre pour moi, parce que le véritable martyre demande la continuité. Tu peux te dire résignée, mais non martyre. Un jour ou l’autre tu pourrais finir par te retirer de moi en considérant toute chose comme un jeu d’enfant. Donc, sois attentive et laisse-moi la pleine liberté d’agir avec toi selon la façon qui me plaît le plus.” »
Vol 6, 13 septembre 1904