Mardi Saint 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
 Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus…Jn 13,25
” je sens le besoin “que la créature se repose en moi
Le livre du Ciel Tome 14, 18 mars 1922
« Ma fille, je sens le besoin que la créature se repose en moi, et moi en elle. Mais, sais-tu quand la créature se repose en moi et moi en elle ? Quand son intelligence
pense à moi et me comprend. Elle se repose dans l’Intelligence de son Créateur, et l’Intelligence du Créateur se repose dans l’esprit créé. Quand la volonté humaine s’unit à la Divine Volonté, les deux s’embrassent et se reposent ensemble. Si l’être humain s’élève au-dessus de toutes les choses créées et n’aime que son Dieu,
quel repos agréable pour Dieu et l’âme ! Celui qui donne le repos reçoit le repos. Je mets l’âme au lit dans mes bras et la garde dans le sommeil le plus doux. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

(…) Cependant, Pierre, qui soupçonne le plus Judas — peut-être Jude aussi, mais il paraît moins suspicieux, désarmé comme il l’est par la désinvolture de Judas —, tire Jean par la manche. Quand Jean, qui s’est tout serré contre Jésus en entendant parler de trahison, se retourne, il lui murmure:

« Demande-lui qui c’est. »

Jean reprend sa position et lève seulement la tête comme pour embrasser Jésus, et en même temps il lui murmure à l’oreille :

« Maître, qui est-ce ? »

Et Jésus, très doucement, en lui rendant le baiser dans les cheveux :

« Celui à qui je vais donner un morceau de pain trempé. »

Il prend alors un pain encore entier, pas le reste de celui qui a servi pour l’Eucharistie, en détache une grosse bouchée, la trempe dans la sauce de l’agneau dans le plateau, étend le bras par dessus la table, et dit:

« Prends, Judas. Tu aimes cela.

– Merci, Maître. Oui, j’aime cela. »

Ne sachant pas ce qu’est cette bouchée, il mange à pleines dents le pain accusateur, tandis que Jean, horrifié, va jusqu’à fermer les yeux pour ne pas voir l’horrible rire de Judas.

« Bon ! Va, maintenant que je t’ai fait plaisir » dit Jésus à Judas. « Tout est accompli, ici (il souligne fortement ce mot). Ce qu’il te reste à faire ailleurs, fais-le vite, Judas, fils de Simon.

– Je t’obéis aussitôt, Maître. Je te rejoindrai plus tard, à Gethsémani. C’est bien là que tu vas, comme toujours, n’est-ce pas ?

– J’y vais… comme toujours… oui.

– Qu’est-ce qu’il doit faire ? » demande Pierre. « Il part seul ?

– Je ne suis pas un enfant, plaisante Judas tout en mettant son manteau.

– Laisse-le aller. Lui et moi savons ce qu’il doit faire, répond Jésus.

– Bien, Maître. »

Pierre se tait. Peut-être pense-t-il avoir péché en soupçonnant son compagnon. La main sur le front, il réfléchit.

Jésus serre Jean sur son cœur et se tourne pour lui murmurer dans les cheveux :

« Ne dis rien à Pierre pour le moment. Ce serait un scandale inutile.

– Adieu, Maître. Adieu, mes amis. »

Judas salue.

« Adieu » dit Jésus.

Et Pierre :

« Je te salue, mon garçon. »

Jean, la tête posée presque sur le cœur de Jésus, murmure :

« Satan ! »

Jésus seul l’entend, et il soupire (…)