Samedi 12 Décembre - Missionnaires de la Divine Volonté
« Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. » Saint Matthieu (17, 10-13)
« Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. […] je souffre de la grande douleur de ma Volonté.
Le Livre du Ciel Tome 23, 17 septembre 1927
« Ma fille, je souffre de la grande douleur de ma Volonté. Mon Humanité a souffert, elle a eu sa croix, mais la vie de mon Humanité fut brève sur la terre. Au contraire, la vie de ma Volonté est longue parmi les créatures. Elle dure déjà depuis six mille ans et continuera encore. Et sais-tu ce qui est sa croix continuelle ? La volonté humaine ! Chaque acte de la volonté humaine opposé à la Divine Volonté, et chaque acte de ma Volonté que l’âme ne reçoit pas, est une croix qui se forme pour mon éternelle Volonté. Ses croix sont par conséquent innombrables. Si tu regardes toute la Création, tu la verras remplie de croix formées de la volonté humaine. Regarde le soleil. Ma Divine Volonté apporte la lumière du soleil aux créatures, et elles prennent cette lumière sans reconnaître qui leur apporte cette lumière. Et ma Volonté reçoit autant de croix dans le soleil que de créatures qui ne reconnaissent pas ma Volonté dans sa lumière. Et tout en profitant de cette lumière, les créatures s’en servent pour offenser la Divine Volonté qui les illumine. Oh ! comme il est difficile et douloureux de faire le bien et de ne pas être reconnu ! Le vent est rempli de croix. Chacun de ses souffles est un bienfait qu’il apporte aux créatures. Elles prennent et aiment ce bien, mais elles ne reconnaissent pas celle qui les caresse dans le vent, les rafraîchit et purifie l’air pour elles. Et ma Volonté sent ainsi des clous d’ingratitude s’enfoncer et des croix se former à chaque souffle du vent. L’eau, la mer et la terre sont pleines de croix formées par la volonté humaine. Qui se sert de l’eau, de la mer et de la terre ? Tout le monde. Et pourtant, ma Volonté qui conserve toutes choses et qui est la vie de toutes les choses créées n’est pas reconnue et demeure isolée dans ces choses créées pour ne recevoir que les croix de l’ingratitude humaine. Les croix de ma Volonté sont par conséquent innombrables et plus douloureuses que la croix de mon Humanité. De plus, la croix de mon Humanité ne manquait pas de bonnes âmes qui comprenaient la douleur, les tortures, les souffrances et même la mort qu’elle me faisait endurer – pour compatir avec moi et me faire réparation pour ce que je souffrais pendant ma vie mortelle. Les croix de mon divin Fiat sont au contraire des croix qui ne sont pas connues et, par conséquent, sans sympathie ni réparation. Ainsi, la souffrance ressentie par ma Divine Volonté dans toute la Création est telle que c’est tantôt la terre qui en éclate de douleur, tantôt la mer et tantôt le vent. Et dans sa douleur, ma Divine Volonté se décharge par des fléaux de destruction. C’est la douleur extrême de la Divine Volonté qui, incapable d’aller plus loin, frappe ceux qui ne la reconnaissent pas. C’est pourquoi je t’appelle très souvent pour parcourir toute la Création, pour te faire connaître tout ce que ma Volonté fait en elle, les souffrances et les croix qu’elle reçoit des créatures, afin que tu reconnaisses ma Volonté en chaque chose créée, que tu l’aimes, que tu l’adores et que tu la remercies, et que tu sois sa première réparatrice et la consolatrice d’une aussi sainte Volonté. Car seul celui qui vit dans ma Volonté peut pénétrer dans ses actes et connaître ses souffrances et, avec sa puissance même, se faire le défenseur et le consolateur de ma Volonté qui, depuis tant de siècles, vit isolée et crucifiée au milieu de la famille humaine. »