PREMIER RECUEIL - Missionnaires de la Divine Volonté
106. A un prêtre
Très révérend père,
C’est avec surprise que j’ai reçu votre chère lettre, merci. Moi aussi, je me suis souvent souvenue de vous dans mes pauvres prières. Le devoir le plus intéressant qui nous incombe, c’est de vivre de la Volonté de Dieu. Si nous le faisons, nous faisons tout ; et bien que nous ne fassions rien en vivant dans le Vouloir Divin, le Tout se verse dans le rien et opère ses grandes merveilles au point d’étonner le Ciel et la terre. Et si nous multiplions les oeuvres sans le Vouloir Divin, ça ne fait jamais que quelques bagatelles (littéralement : « gouttelettes »). Donc, moi, j’ai tout remis au Vouloir Divin afin qu’Il fasse ce qu’Il veut. Mais soyez en sûr, son Règne viendra sur terre… Il voulait prendre l’homme par le moyen de l’amour, mais c’est l’homme, et probablement à travers les membres mêmes de l’Eglise, qui L’a rejeté. Donc, le Seigneur a été contraint d’utiliser les rigueurs de la Justice afin que l’homme, touché dans sa peau, puisse reconnaître ce Vouloir Suprême qui veut régner et faire vivre nos âmes.
Donc, Père saint, prions, faisons ce Vouloir si saint et vivons en Lui! Qu’Il soit notre respiration et notre battement de cœur! Si nous agissons ainsi, nous serons portés dans les bras de Dieu et Il s’abaissera à respirer dans notre respiration, à faire battre son Cœur dans notre cœur, à se mouvoir dans notre mouvement ; et alors, dans notre emphase d’amour, nous Lui dirons : « Je T’aime pour tous, et par amour je Te donne le battement de cœur, la respiration et le mouvement de tous ».
Je me recommande à vos prières et, en vous laissant dans le Vouloir Divin pour devenir saint, je vous baise la main droite avec toute mon estime et à genoux, j’implore votre bénédiction paternelle. Votre servante très dévouée,
La petite fille de la Divine Volonté
  1. A Federico Abresch ?
    In Voluntate Dei !
    Très estimé et très cher fils dans le Divin Vouloir,
    En entendant que vous vous occupez du Fiat Divin, je me félicite et me réjouis ; et Jésus partage ma joie et ma félicité. Merci de tout cœur, voilà ce que je vous dis avec mon cher Jésus. Faites ce que vous pouvez, Jésus fera le reste, Lui qui veut, aime et désire si fort que son Vouloir soit connu, possédé, comme vie propre de la créature parce que, seule, la Divine Volonté est le principe de notre vie, le moyen et la fin de notre existence, ce par quoi nous prendrons le Ciel d’assaut. Sans Elle nous marchons sur la tête, nous perdons le droit à nos biens terrestres et célestes, nous perdons le lien avec la Famille Divine. Au contraire, si nous vivons de Volonté Divine, tout est nôtre, Dieu Lui-même est nôtre…Si nous aimons, notre petit amour court dans tous les cœurs, même dans ceux du futur et il aime Dieu pour tous ; il court dans les Anges eux-mêmes, dans les mers d’amour de la Reine du Ciel, dans les mers divines (de Dieu), et où que ce soit, en tout et partout, il aime. La créature qui aime dans le Vouloir Divin n’est pas satisfaite si elle ne trouve pas sa place en tous, pour aimer Celui qui l’aime tant.
    Aimer dans le Divin Vouloir, frappe de stupeur le Ciel et la terre ; et les Saints eux-mêmes soupirent dans leur cœur après cet Amour conquérant provenant de celui qui vit en exil. Ainsi, si nous prions, si nous adorons, et même si nous soupirons dans ce Vouloir si saint, nous produisons de la vie pour tous et nous donnons à Dieu ce que tous devraient Lui donner.
    Donc, les prodiges de la vie dans le Vouloir Divin sont inépuisables et sans doute les connaîtrons-nous au Ciel. Et c’est la raison pour laquelle l’ennemi infernal a fermé toutes les voies d’accès en se servant d’ecclésiastiques ; mais viendra le temps où Jésus triomphera de tout et son règne sur terre arrivera de manière certaine, parce que c’est un décret de Dieu, et Lui, Il ne s’amuse pas à modifier ses décrets en fonction de la méchanceté des hommes. Heureux cependant ceux qui se soucient de vivre dans son Vouloir parce que le Seigneur se servira d’eux pour ouvrir les accès précédemment fermés. Il se servira de leurs actes comme d’autant de clefs qui ouvrent le Ciel et le font descendre sur la terre pour régner. Donc, très cher fils, soyons attentifs, ne nous écartons jamais du Fiat Suprême.
    En ce qui concerne la ronde (…)
    Je vous laisse dans le Vouloir Divin pour devenir un grand saint. Priez pour moi ; je vous salue de tout cœur dans le Vouloir Divin.
    La petite fille de la Divine Volonté.
108. A Teresa
Fiat !
Ma bonne fille dans le Vouloir Divin,
Je vous recommande de ne pas perdre la paix et de vivre tellement abandonnée dans le Vouloir Divin que vous arriviez à Le sentir comme votre propre vie. Si vous faites ainsi, ce Vouloir si saint vous prendra sur ses genoux maternels, plus que ne le ferait une tendre mère, vous serrera sur son Cœur Divin et vous aidera à grandir comme sa fille préférée ; ainsi, dans toutes vos peines vous sentirez Maman qui vous est proche, qui vous assiste, qui vous guide et change vos petites peines en Soleil et en petites monnaies pour le Ciel. Le cher Jésus dans chaque peine vous donnera un baiser, une étreinte et ornera votre âme de pierres précieuses resplendissantes. Donc, courage, ma fille, ne vous laissez jamais abattre, ne vous découragez pas ! C’est Jésus qui veut sa fille semblable à Lui, n’en n’êtes-vous pas contente ? Donc, ne soyez attentive à rien d’autre qu’à vivre abandonnée dans ses bras. Alors, vous sentirez une nouvelle force, vous ne vous sentirez plus seule et les peines se changeront pour vous en sainteté et en joies célestes. Le cher Jésus vous donnera ses peines pour cortège, pour force et pour compagnie.
Je vous laisse dans le Vouloir Divin pour devenir une grande sainte, et en vous saluant de tout cœur, je me dis très affectueusement vôtre,
La petite fille de la Divine Volonté.