Je vous envoie la Divine Volonté pour vie, pour aide, pour soutien et pour compagnie pérenne où vous cacher dans vos peines. Elle vous accueillera avec amour ; Elle vous portera dans ses bras comme sa fille bien-aimée. Chaque peine, que vous souffrirez avec Elle, vous embellira d’une nouvelle beauté, vous donnera un nouvel amour, vous fera grandir en sainteté. Donc, votre état de souffrance n’est rien d’autre que le travail divin qu’Elle est en train d’effectuer dans votre âme. Si vous êtes attentive à accepter ce travail, le sien, Elle fera de vous un prodige de sa Grâce, un triomphe de son Amour, une victoire de sa SS. Volonté. Donc, je vous recommande, ma fille, de ne jamais vous écarter de la Divine Volonté. Appelez-la à chaque instant, dans chaque peine, en toutes circonstances. Si vous faites cela, vous sentirez sa force divine, sa compagnie, Elle qui ne peut jamais laisser seule la créature qui L’appelle. En fait, Elle attend avec anxiété son appel pour lui donner un baiser, l’embrasser, lui faire un sourire d’amour et lui dire à l’oreille du cœur : « Dis-Moi, que veux-tu ? Je suis ici avec toi. Tout le monde peut te laisser, mais Moi jamais. Au contraire, Je Me sens heureuse de rester avec la personne qui souffre, parce que Je trouve une matière suffisante pour accomplir mon travail divin, le faire grandir comme je le veux et comme un fils qui M’appartient ».
Donc, avec toute mon affection je vous envoie la salutation du Fiat, afin que vous y restiez enfermée sans jamais en sortir. Très affectueusement vôtre,
La petite fille de la Divine Volonté.
Corato, 2-11-1941
104. A Federico Abresch In Voluntate Dei
Fils très estimé dans le Vouloir Divin,
Me voici avec vous pour vous dire de vous cacher toujours dans le Fiat Divin : nous y serons à l’abri, tous les maux s’éloigneront de nous, nous mettrons en sûreté notre sainteté. Dans chaque acte que nous ferons, même naturel, puisque notre nature est don de Dieu, nous serons investis d’une nouvelle beauté, d’un nouvel amour, d’une nouvelle force divine. Si nous vivons dans le Divin Vouloir, notre respiration même, nos pas, notre mouvement, courent dans les respirations, les pas, et les mouvements de tous, pour redonner à Dieu amour à chaque respiration, prière à chaque pas, gloire à chaque mouvement. La Divine Volonté est partout et nous, en vivant en Elle, nous serons au Ciel et sur la terre pour L’aimer avec tous, en tous et partout.
Les Saints, la Reine du Ciel et Dieu Lui-même attendent avec anxiété le « JE T’AIME » de celui qui vit dans le Vouloir, parce que c’est une nouvelle acquisition qu’Ils font. Le « JE T’AIME » de la terre résonne au Ciel dans chaque bienheureux, dans les mers de la Maman Céleste, et dit en tous « JE T’AIME, JE T’AIME… » On peut dire que le Ciel et la terre se donnent le baiser d’amour et célèbrent la fête ensemble. Donc, ayons à cœur de vivre toujours dans le Vouloir Divin ; en Lui nous formerons des mers d’amour, des mers d’adoration, des mers de gloire, à donner à notre Créateur…
Je vous laisse dans le Vouloir Divin ainsi que le petit Piuccio et Amelia. Devenez saints, mais saints de la Volonté Divine. Elle vous portera dans son sein, vous maintiendra tout contre Elle, vous nourrira de son haleine, vous fera sentir sa Vie palpitant en vous…Comme vous serez Heureux !
De tout mon cœur, je vous adresse ma salutation dans le Fiat, très affectueusement vôtre,
La petite fille de la Divine Volonté,
Corato, 4-11-1941
A mère Cecilia
In Voluntate Dei !
Ma bonne et révérende Mère,
Je dois vous adresser mes vœux pour votre fête de S. Cecilia. Elle fut martyr de sang, et moi je vous souhaite un martyr plus grand, plus noble et divin, plus héroïque et plus apprécié de Dieu, c’est-à-dire le martyr de la Divine Volonté. Ce martyr dépasse tous les autres martyrs ; en effet, quand vous ferez la Volonté de Dieu au lieu de faire la vôtre, à chaque fois vous pourrez dire : « Je suis martyr pour Toi. Je ne Te présente pas un martyr de sang ou de chair mais par l’union de ma volonté à La Tienne, c’est un martyr divin que je T’offre». Que Dieu est bon ! Il suffit que nos actes entrent dans le Vouloir Divin et tout en nous se change en divin et l’humain cesse d’exister.
Voilà mon souhait. Je ne pourrais pas en faire de plus beau, d’autant que les occasions ne manquent pas. Dans les occasions même douloureuses, vous aurez un refuge où vous réfugier. Jésus vous attend, bras ouverts pour vous recevoir et vous aider à former en vous le noble martyr de sa Divine Volonté.
Venons-en à nous maintenant. Le Seigneur a permis que vous soyez partie loin, sans même nous voir. Fiat, Fiat ! Et il semble aussi que vous ayez voulu m’oublier : Fiat aussi pour cela ! Mais je vous prie de ne jamais oublier de prier pour moi, pauvre créature ; de mon côté, de tout cœur je le ferai pour vous. Il me semblait avoir en vous une mère lointaine qui avait une pensée pour moi ; maintenant, Fiat. Restons toujours unies dans le Vouloir Divin, où nous puiserons la force, la sainteté qu’Il veut de nous.
Ma sœur vous adresse ses vœux et vous baise la main droite, et moi je vous laisse dans le Vouloir Divin pour devenir sainte. Priez pour moi. En baisant votre main, je me dis très affectueusement vôtre,