PREMIER RECUEIL - Missionnaires de la Divine Volonté
97.   
Ma bonne fille,
Merci pour tes saints vœux, à mon tour je te présente les miens de tout cœur. Fais en sorte d’agir toujours saintement et avec droiture pour pouvoir dire : « Je renais à travers tous mes actes ( faits) ensemble avec mon doux Jésus ». Comme il est beau de pouvoir dire : « Dans tout ce que je fais, j’appelle Jésus à renaître ; je fais mienne sa Volonté pour qu’elle devienne ma vie et qu’ainsi je ne fasse qu’un avec l’Acte de la Divine Volonté.
Ma fille, voilà mes vœux. Je te recommande de ne jamais te troubler, aime la paix ; Jésus règne dans les âmes pacifiques. Que (la paix et) la confiance soient tes bras pour t’enfermer en chaque occasion en Jésus, dans le refuge de son Sacré Cœur afin de faire ta vie avec Lui !
Ne t’éloigne jamais, jamais, de Lui si tu veux être sainte !
Je te laisse dans le Vouloir Divin, te salue de tout cœur — prie pour moi — et t’envoie comme salutation tout l’amour du Fiat.
La petite fille de la Divine Volonté
98. A Mère Cecilia
Ma bonne et très chère Mère
Merci infiniment pour votre attention ainsi que vos voeux ; avec toute l’affection de mon cœur, je vous présente à mon tour les miens, des vœux qui proviennent des soupirs et de l’amour étouffé de notre cher Jésus. Lui, Il soupire, gémit et arrive même à pleurer parce qu’Il veut que nous vivions dans son Vouloir. Mais savez-vous pourquoi, ma Mère ? Il veut que nous L’aimions avec son Amour, que nous soyons saints avec sa Sainteté, que nous soyons investis de sa Beauté, et c’est seulement dans son Vouloir Divin que nous pouvons posséder ces qualités divines qui nous rendent quasiment semblables à Lui. Jésus, voyant en nous sa ressemblance, nous aime tant qu’Il nous prend dans ses bras, nous nourrit de son Amour et si nous devons agir, veut faire Lui-même ce que nous devons faire, craignant que nous puissions descendre de ses bras, nous détacher de son Amour et altérer sa Sainteté.
C’est là mon vœu, ma Mère très chère, afin que vivant toujours dans son Vouloir vous puissiez renaître dans sa Résurrection. Jésus nous attend dans sa Volonté pour nous faire renaître dans sa propre Résurrection :  c’est uniquement quand nous sommes dans son Vouloir que nous pouvons dire : « J’ai aimé Jésus, j’ai fait tout ce qu’Il a voulu, j’ai tout fait et je Lui ai tout donné, jusqu’à Jésus lui-même. »
Vous devez me pardonner, ma Mère, je ne sais pas faire d’autre vœu sinon que sa Volonté vive en vous, parce que c’est le summum du bien que je peux vous souhaiter, vous aimant comme Jésus vous aime. Je présente mes vœux aux sœurs qui me connaissent et se souviennent de moi. Mon souhait pour toutes en deux mots : « Je veux, pour vous, ce que Dieu veut, pour que vous fassiez ce que Dieu fait ».
Je me recommande à vos prières et, en vous laissant dans les ondes éternelles de la mer du Vouloir Divin pour devenir une grande sainte, je vous baise la main droite ; et en renouvelant mes remerciements et vœux, je vous salue avec le même amour que la SS. Divine Volonté. Très affectueusement vôtre,
La petite fille de la Divine Volonté.
99. A Frederico Abresch
Fils très estimé dans le Vouloir Divin,
Remercions le Seigneur de tout, Lui qui avec tant de bonté a voulu se servir de la petite que je suis et la plus pauvre de toutes les créatures pour manifester le vivre sublime dans le Vouloir Divin. Il a l’habitude de se manifester aux petits, aux plus ignorants, afin que nous ne nous attribuions rien à nous-mêmes mais tout à son Amour infini pour nous, misérables créatures. Qui peut dire ce qu’Il a dit d’un vivre si saint ? On peut à peine mettre en lumière quelques gouttes (de cet enseignement) : il suffit de dire que, chaque fois que nous faisons un acte dans sa Sainte Volonté, nous allons à la rencontre de tout le Ciel et tout le Ciel vient à notre rencontre ; tous les saints, tous les anges et la Reine du Ciel elle-même, se sentent honorés de mettre leurs actes avec les nôtres pour participer à ce que nous faisons nous-mêmes. Ils sentent leur bonheur et leur gloire redoubler, parce que dans notre acte un Vouloir Divin est l’acteur et le spectateur. Personne ne veut, comme il en aurait tout à fait le droit, se tenir à l’écart, parce que la Divine Volonté est à tous, sauf à l’ingrat qui ne veut pas La connaître, L’aimer, et La posséder. Donc, tout le Ciel répète en chœur : « Si Elle est à nous, pourquoi ne ferions-nous pas ce qu’Elle fait… ? » Bien plus, chaque fois que nous faisons un acte dans la Divine Volonté, la volonté humaine subit un martyr, pas de sang mais de volonté, martyr qui ne meurt jamais car la satisfaction du Seigneur est si grande qu’Il y met le sceau du martyr divin. Ainsi nous pouvons dire à Dieu : « Je suis continuellement ton martyr ; je ne meurs pas une fois seulement mais autant de fois que je ne fais pas ma volonté… » Pour l’instant cela suffit, passons à autre chose.
Très cher Monsieur, il n’y a rien de nouveau ici pour ce que vous dites de Rome ; bien au contraire, il y a eu une tempête terrible contre les livres et contre moi. Mais je crois qu’elle a été suscitée par quelques prêtres et religieux de Corato. Que le Seigneur les bénisse tous et leur pardonne ! On voit que la rage diabolique, au seul nom de Volonté Divine, se met à rôder en furie ; donc, prions. Je vous remercie, faites ce que vous pouvez faire et ce que veut le Seigneur.
Je vous laisse dans le Vouloir Divin. Qu’Il soit le centre de votre vie. Oh, comme je voudrais que tout ce que vous faites, aille vite à Lui pour lui porter vos baisers, votre amour, vos étreintes de gratitude,  pour prendre d’assaut le Ciel et lui dire : « Faites vite, faites que vienne régner Votre Volonté sur la terre ».
Je vous salue avec l’amour du Fiat Divin, ainsi qu’Amalie et Piuccio. Très affectueusement vôtre,
La petite fille de la Divine Volonté
Corato, 23-6-1941