PREMIER RECUEIL - Missionnaires de la Divine Volonté
73. A Mère Cecilia
In Voluntate Dei !
Ma bonne et révérende Mère,
Pardonnez-moi de ne pas vous avoir écrit tout de suite, puisque parmi les biens auxquels notre volonté peut aspirer, il n’en est pas de plus grand que de vouloir que règne uniquement la Volonté Divine en nous. Nous obtiendrons le pouvoir de Dieu lui-même, sa Sainteté, son Amour, tout sera nôtre. Il n’y aura pas de bien qui se fasse au Ciel et sur terre, qui ne sera nôtre. Nous serons l’aide de
tous. Avec Jésus nous aurons une seule respiration, un seul battement de cœur, un seul mouvement avec Lui. Dans chaque acte que nous ferons s’écouleront des mers de sainteté et de beauté, telles, que Dieu lui-même en sera ravi.
Donc, ma Mère, je veux pour vous un bien, le plus grand : vous voir enfermée dans la Divine Volonté. Jésus ne nous mettra jamais de côté, Il nous fera faire ce qu’il fait et sera tout attentif à nous, pour faire de nous son facsimile. Il veut que nous Lui ressemblions en tout et puisque nous ne pouvons pas parce que nous sommes trop petites, il donne de lui-même pour que nous ayons l’intention, qui est la sienne, de nous donner. Mais Il veut nous trouver toujours dans son Vouloir, autrement, il Lui manquerait la matière divine pour nous rendre semblable à Lui. (…)
75. A un prêtre
J.M.J.
In Voluntate Dei !
Très Révérend Père,
Le Vouloir Divin vous apporte mes vœux, bien que la tristesse m’étreint jusqu’à la moelle des os. Qu’il vous apporte sa pluie de lumière et d’amour afin de faire disparaître tous vos maux, d’embaumer vos peines, malheureusement douloureuses, et ainsi les convertir en sainteté et toutes en actes de Volonté Divine. Oh, comme je serais contente si mon souhait était porteur pour vous transformer entièrement en Volonté de Dieu !
Je vous baise la main droite et à genoux j’implore votre bénédiction paternelle, en vous priant de ne pas oublier de prier pour moi qui suis la plus abandonnée.
La petite fille de la Divine Volonté
Corato, 24-3-1939
74.
In Voluntate Dei !
Ma bonne fille dans le Vouloir Divin,
Me voici pour vous contenter : Je ne vous ai pas abandonnée, et votre mission n’a pas été perdue. Ce qui se fait pour Dieu ne se perd jamais, mais forme plutôt la semence qui, en germant, fait renaître la Vie, plus luxuriante, plus robuste et plus belle. Tout ce que vous avez fait, autant pour vous que pour les autres, ce sont des semences que vous avez formées, semences qui font renaître la Vie de la Volonté Divine. Il faut notre coopération, nos actes répétés dans le Fiat, qui est comme l’eau bénéfique arrosant la semence pour former la vie. La vie formée, il faut notre volonté unie à la Sienne pour la faire grandir, il faut notre amour continuel pour l’alimenter. Donc, pour nous, rien n’est perdu, si vous voulons vraiment vivre de Volonté Divine. Cette Vie existe en nous, elle n’est pas partie, mais il ne faut pas l’abandonner, mais la faire grandir et l’alimenter. Le mal est plutôt pour celui qui ne l’a pas encore connue, parce que pour posséder, il faut connaître.
Donc, courage, ma fille, ne reculez pas. La Volonté de Dieu est nôtre, notre Vie. Dieu nous l’a donnée dans l’acte quand en nous créant il nous mettait à la lumière comme principe de vie. Personne ne peut nous l’enlever, ni l’Eglise, ni Dieu lui-même. Ce serait comme vouloir nous obliger à vivre sans respiration, sans mouvement, ceci est impossible. On peut supprimer les livres, mais personne n’a le droit de nous enlever la Divine Volonté. C’est la chose la plus consolante au cœur humain de pouvoir dire : « Ce que veut Dieu, je le veux, ce que fait Dieu, je le fais ».
Les Cieux s’ouvrent à ces exclamations pour unifier le Créateur et la créature, pour que ce que fait l’un, l’autre le fasse. Donc, poursuivez votre mission et offrez-la pour le triomphe du Vouloir Divin. Puis, moi je pense toujours à vous et vous mets dans le Vouloir Divin, où je veux toujours vous trouver. S’il vous plait, n’en sortez jamais, ne me donnez pas cette douleur. J’ai fait quelque chose pour vous, donc je veux être payée, et savez-vous quelle paye je veux ? Que vous ne sortiez jamais de la Volonté Divine.
Je remercie vivement le Révérend D.B. de sa pensée et de tout cœur à mon tour je lui présente mes voeux. Qu’il fasse pour moi un memento dans la S. Messe. Ici, nous sommes sous de grandes humiliations. Seul, le Seigneur sait ce qui est en entrain d’arriver. Pour cela, nous avons besoin de beaucoup de prières, afin que le Seigneur nous donne de la force. Je lui baise la main droite et qu’il me bénisse.
En ce qui concerne les volumes, ils ne sont plus en mon pouvoir. Fiat, Fiat ! Cherchons à convertir toutes choses, les amertumes, ces rencontres douloureuses qui me coûtent la vie, souffrons tout dans la Volonté de Dieu, restons en paix, afin que sa Vie en nous grandisse plus belle.
Je vous envoie mes vœux de nouvel an, tout de Volonté Divine ; Je vous laisse en Elle pour que vous deveniez sainte(…)
La petite fille de la Divine Volonté