Samedi 8 mars 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 5, 27-32
En ce temps-là, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »

 

Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Lc 5, 31
Et Moi Je vins sur la terre en tant que médecin céleste…

 

Le livre du Ciel Tome 18, 18 Juillet 1926 
 » Ma fille, tu vois donc pourquoi, en venant sur la terre, Je n’ai pas donné le Règne de ma Volonté, ni le fis connaitre. Je voulus mettre la créature, encore une fois, à l’épreuve, en lui donnant des choses moins importantes que celles qu’elle eût dans la Création, des remèdes et des biens pour la guérir. Car, au moment de sa création, l’homme n’était pas malade mais sain et saint, pouvant très bien vivre dans le Règne de ma Volonté. Mais, se soustrayant à la Suprême Volonté, il tomba malade. Et Moi Je vins sur la terre en tant que médecin céleste pour voir s’il acceptait les remèdes, les médicaments pour sa maladie. Après avoir fait ses preuves, Je lui aurais fait la surprise de manifester le Règne de ma Volonté que Je tenais prêt pour lui dans mon Humanité. Ceux qui pensent que Notre immense bonté et sagesse infinie aurait laissé l’homme dans les seuls biens de la Rédemption sans le hisser à nouveau à son état primordial créé par Nous, se trompent. Car, dans ce cas, notre Création n’aurait pas atteint sa finalité. Par conséquent, elle aurait été privée de son plein effet, ce qui n’a pas de raison d’être dans les œuvres d’un Dieu; Tout au plus, Nous aurions laissé passer les siècles en faisant, tantôt un cadeau, tantôt un autre, ou alors en lui confiant un petit bien, et après un autre plus important. Comme un père qui veut laisser ses propriétés à ses enfants. Mais, ceux-ci gaspillent trop ses biens, et, malgré tout, il est quand même décidé à leur laisser ses propriétés, Il trouve ainsi un autre procédé : il ne leur donne plus de grosses sommes, donnant peu à la fois, sou après sou et, voyant que les enfants gardent ce « peu », il augmente, au fur et à mesure, les petites sommes. De cette façon, ils arrivent à reconnaitre l’amour du père et à apprécier les biens qu’il leur confie. […] Mais mon amour pour lui ne cessa pas. Plus qu’un père, J’entrepris de lui donner petit à petit et, d’abord, de le guérir. En ayant peu, on fait parfois plus attention que quand on possède de grandes choses. […]  Ma décision de donner le Règne de ma Volonté à l’homme reste inchangée; l’homme change, Dieu ne change pas. Maintenant c’est plus facile parce que les biens de la Rédemption ont tracé la voie montrant les cadeaux de mon Amour pour l’homme, combien Je l’ai aimé, non seulement à travers le FIAT, mais en lui donnant la Vie.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les pièces de monnaie. Il les répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part.
       A peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge-t-elle sur le comptoir que Matthieu lève la tête pour voir qui vient le payer en retard. Pierre tire alors Jésus par la manche pour lui dire :
       « Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu ? »
       Mais Jésus ne répond pas. Il fixe les yeux sur Matthieu, qui s’est levé immédiatement en signe de respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autre fois, un regard de juge sévère. C’est un regard d’appel, un regard aimant, qui l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu rougit. Il ne sait que faire, que dire…
       « Matthieu, fils d’Alphée, l’heure a sonné. Viens. Suis-moi, lui déclare Jésus majestueusement.
       – Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour toi, pas pour moi, que je le dis…
       – Viens, suis-moi, Matthieu, fils d’Alphée, répète Jésus plus doucement.
       – Ah ! Comment puis-je avoir trouvé grâce auprès de Dieu ? Moi… Moi…
       – Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, suis-moi. »
       Cette troisième invitation est une caresse.
       « Oh ! Tout de suite, mon Seigneur ! »
       En larmes, Matthieu sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses ou de fermer le coffre. Rien.
       « Où allons-nous, Seigneur ? demande-t-il quand il est près de Jésus. Où me conduis-tu ?
       – Chez toi. Veux-tu donner l’hospitalité au Fils de l’homme ?
       – Oh !… mais… mais que vont dire ceux qui te haïssent ?
       – Moi, j’écoute ce qu’on dit au Ciel, et j’entends : “ Gloire à Dieu pour un pécheur qui se sauve ! ” Et le Père dit : “ La miséricorde se lèvera éternellement dans les Cieux et se répandra sur la terre et puisque je t’aime d’un amour éternel, d’un amour parfait, je te fais miséricorde à toi aussi. ” Viens. Que par ma venue, ta maison, en plus de ton cœur, soit sanctifiée.
       – Je l’ai déjà purifiée par l’espérance que j’avais dans l’âme… mais que ma raison ne pouvait croire vraie… Oh ! M’admettre dans la compagnie de tes saints… » et il regarde les disciples.
       « Oui, avec mes amis. Venez. Je vous unis. Et soyez frères. »
       Les disciples en sont tellement stupéfaits qu’ils n’ont toujours pas su que dire. Ils ont marché en groupe, derrière Jésus et Matthieu, sur la place tout ensoleillée et maintenant totalement déserte, par un bout de route qui brûle sous un soleil éblouissant. Il n’y a pas âme qui vive dans les rues, rien d’autre que le soleil et la poussière (…)