Mercredi 26 juin 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 7, 15-20
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » 

 

L’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Mt 7, 17
Elle (l’âme) est comme un arbre incapable de donner du fruit ou qui, au mieux, donne des fruits empoisonnés…

 

Le livre du Ciel Tome 11, 5 février 1913
 Ce matin, mon toujours aimable Jésus vint brièvement et Il me dit : « Ma fille, l’âme qui ne fait pas ma Volonté n’a pas raison de vivre sur la terre. Sa vie est sans signification et sans but. Elle est comme un arbre incapable de donner du fruit ou qui, au mieux, donne des fruits empoisonnés qui l’empoisonnent elle-même et empoisonnent ceux qui risquent imprudemment d’en manger, un arbre qui ne fait rien d’autre que de voler le fermier qui bêche péniblement le sol autour de lui. Ainsi, l’âme qui ne fait pas ma Volonté se maintient dans l’attitude de me voler. Et ses vols se transforment en poison. Elle me vole les fruits de la Création, de la Rédemption et de la Sanctification. Elle me vole la lumière du soleil, la nourriture qu’elle prend, l’air qu’elle respire, l’eau qui étanche sa soif, le feu qui la réchauffe et le sol qu’elle foule. Car tout cela appartient aux âmes qui font ma Volonté. Tout ce qui m’appartient appartient à ces âmes. L’âme qui ne fait pas ma Volonté n’a pas de droits. Je me sens continuellement volé par elle. Elle doit être considérée comme une étrangère indésirable et, conséquemment, elle doit être enchaînée et jetée dans la prison la plus obscure. » Ayant dit cela, Jésus disparut comme l’éclair.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Gardez-vous des faux prophètes et de ceux qui enseignent l’erreur. Ils viennent à vous comme des agneaux, mais ce sont des loups rapaces. Ils viennent à vous sous des dehors de sainteté, mais ils se moquent de Dieu. Ils prétendent aimer la vérité, mais se nourrissent de mensonges. Examinez-les avant de les suivre.
       L’homme a une langue pour parler, des yeux pour voir et des mains pour faire des gestes. Mais il y a autre chose qui témoigne avec plus de vérité de ce qu’il est réellement : ses actes. Et que voulez-vous que soient deux mains jointes pour la prière si ensuite l’homme est voleur et adultère ? Que sont deux yeux qui chavirent de tous côtés pour jouer aux inspirés, si ensuite, une fois passée l’heure de la comédie, ils se plaisent à regarder avidement la femme ou l’ennemi dans un désir de luxure ou d’homicide ? Que voulez-vous que soit la langue qui sait entonner la chanson mensongère des éloges et séduire par des paroles mielleuses quand, par derrière, elle vous calomnie et est capable de se parjurer pour vous faire passer pour des gens méprisables ? Qu’est la langue qui fait de longues oraisons hypocrites, mais s’en va aussitôt détruire la réputation du prochain ou séduire sa bonne foi ? Elle est répugnante ! Les yeux et les mains qui mentent sont répugnants. Mais les actes de l’homme, ses vrais actes, c’est-à-dire sa façon de se comporter en famille, dans le commerce, envers son prochain et ses serviteurs, voilà ce qui témoigne : “ Voici un serviteur du Seigneur. ” Car les actions saintes sont le fruit d’une religion vraie.
       Un bon arbre ne donne pas de mauvais fruits, comme un arbre mauvais ne donne pas de bons fruits. Ces ronces pleines d’épines pourront-elles donner des raisins savoureux ? Et ces chardons encore plus piquants pourront-ils faire mûrir des figues délicieuses ? Non, en vérité vous ne cueillerez sur les premières que quelques mûres peu agréables et ce sont des fruits immangeables que donneront ces fleurs, épineuses bien qu’elles soient des fleurs.
       L’homme qui n’est pas juste pourra inspirer le respect par son aspect, mais par cela uniquement. Même ce chardon plumeux ressemble à une touffe de fils d’argent très fins que la rosée a ornée de diamants. Mais si par inadvertance vous le touchez, vous voyez que cette touffe n’est qu’une masse de piquants qui vous font souffrir, et sont nuisibles aux brebis. Aussi les bergers les arrachent-ils de leurs pâturages et ils les jettent au feu allumé pendant la nuit pour que même les graines n’échappent pas à la destruction. Juste mesure de prévoyance. Moi, je ne vous dis pas : “ Tuez les faux prophètes et les fidèles hypocrites ”, mais au contraire : “ Laissez-en la charge à Dieu. ” Je vous dis pourtant : “ Faites attention, écartez-vous-en pour ne pas être empoisonnés par leurs sucs. ” Tome 3 – ch 171.3