ENCIELEMENT DE LUISA PICCARRETA LE 4 MARS 1947
De l’Évangile de Luc 4, 24-30
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
“Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays..” Lc 4, 24
Telle est ma Volonté. Elle veut donner, mais si elle ne trouve pas l’âme disposée, elle ne trouvera pas d’endroit où placer ses dons.
Le livre du Ciel Tome 36, 26 novembre 1938
Ma bienheureuse fille, mon Vouloir veut donner. Mais il veut trouver la disposition de la créature pour déposer ses dons. La disposition est comme la terre entre les mains du fermier : peu importe la quantité de semences qu’il possède, sans avoir de terre où les semer, il ne pourra jamais planter. Et si la terre avait la raison et qu’elle n’était pas disposée à recevoir ses semences, le pauvre fermier aurait l’impression que les semences avec lesquelles il voulait enrichir la terre lui sont rejetées en plein visage. Telle est ma Volonté. Elle veut donner, mais si elle ne trouve pas l’âme disposée, elle ne trouvera pas d’endroit où placer ses dons. À son grand désespoir, elle aura l’impression qu’ils lui sont rejetés en plein visage. Et si elle voulait parler à l’âme, elle la trouverait sans oreille pour se faire entendre. Ainsi, la disposition prépare l’âme, ouvre les portes divines, donne l’ouïe, et met l’âme en communication. L’âme
entend la disposition avant ce que mon Vouloir veut donner, de telle sorte qu’elle aime et attend ce qu’elle doit recevoir. Si elle n’est pas disposée, nous ne donnons rien parce que nous ne voulons pas exposer nos dons à l’inutilité. La disposition est comme la terre pour le fermier, qui se soumet à ce que le fermier veut faire. Elle se laisse travailler, sarcler, et elle met en sûreté dans ses sillons la semence qu’il veut lui donner. C’est la même chose avec notre Être suprême. Si nous trouvons la disposition, nous faisons nos travaux et nous préparons la créature en la purifiant. De nos mains créatrices, nous préparons l’endroit où placer nos dons et former nos plus belles œuvres. Mais si l’âme n’est pas disposée, malgré toute notre puissance, il n’y a rien que nous puissions faire parce que son intérieur est obstrué par des pierres, des épines et de viles passions. Et comme l’âme n’est pas disposée, elle ne nous permet pas de les enlever. Combien de sainteté part ainsi en fumée en raison du manque de disposition ! De plus, si elle n’est pas disposée, l’âme ne s’adapte pas à vivre dans notre divin Vouloir ; elle a même l’impression que notreVouloir n’est pas pour elle. La sainteté de notre Vouloir renverse la créature, sa pureté lui fait honte, sa lumière l’aveugle. Mais si l’âme est disposée, elle se jette dans les bras de notre Vouloir et nous laisse faire ce que nous voulons avec elle.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta
Un murmure s’élève dans la synagogue.
Jésus tourne les yeux vers l’assistance. Il lit sur les visages et dans les cœurs et continue :
« Je comprends votre pensée. Parce que je suis de Nazareth, vous voudriez une faveur spéciale, un privilège. Mais cela, c’est par égoïsme de votre part et non par la puissance de votre foi. Aussi, je vous dis qu’en vérité aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. D’autres régions m’ont accueilli et m’accueilleront avec une plus grande foi, même certains dont le nom est pour vous un scandale. J’y trouverai une moisson de disciples, alors que je ne puis rien faire sur cette terre-ci, parce qu’elle m’est fermée et hostile. Mais je vous rappelle Elie et Elisée. Le premier trouva la foi chez une femme phénicienne et le second chez un Syrien. Ils purent donc accomplir un miracle en faveur de l’un et de l’autre. Les gens qui mouraient de faim en Israël n’eurent pas de pain et les lépreux pas de purification, parce qu’il n’y avait pas dans leurs cœurs de bonne volonté, cette perle fine que le prophète avait découverte ailleurs. C’est ce qui vous arrivera, à vous aussi qui êtes hostiles et incrédules à l’égard de la Parole de Dieu. » (…) Tome 2 – ch 106.3