Mardi 30 Avril 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT PIE V 1504-1572, il consacra son pontificat à l’application, dans toute l’Église, de la réforme catholique définie au concile de Trente.

 

De l’Evangile Jean 14, 27-31a
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n’a aucune prise, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé. »

 

“Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix.”Jn 14, 27
La paix véritable est obtenue seulement lorsque la volonté de la créature retourne à sa source : la Volonté de son Créateur.

 

Le livre du Ciel Tome 13, 23 décembre 1921
Plus tard, alors que j’étais sur le point de fermer les yeux pour dormir, je me disais : « Jésus, que même mon sommeil soit dans ta Volonté, que ma respiration soit transformée en la tienne, si bien que ce que tu faisais lorsque tu dormais, je le fasse moi aussi. Mais, est-ce que mon Jésus dormait vraiment ? » Jésus me revint et ajouta : « Ma fille, mon sommeil était très bref, mais Je dormais. Et Je ne dormais pas pour moi-même, mais pour les créatures. Étant la Tête du Corps Mystique, Je représentais toute la famille humaine et J’étendais mon
Humanité sur tous pour leur donner le repos. Je voyais toutes les créatures couvertes d’un manteau d’inquiétudes, de conflits et d’agitations. Je voyais celles qui tombaient dans le péché et celles qui étaient tristes. celles qui étaient dominées par la tyrannie de leurs passions et qui en restaient bouleversées celles qui voulaient faire le bien et qui luttaient pour l’accomplir. En un mot, il n’y avait aucune paix parce que la paix véritable est obtenue seulement lorsque la volonté de la créature retourne à sa source : la Volonté de son Créateur. En dehors de son centre, de son origine, la créature ne connaît aucune paix. Pendant mon sommeil, mon Humanité s’étendait sur tous, les enveloppant comme d’un manteau, à la manière d’une poule gardant ses poussins sous ses ailes maternelles pour les faire dormir. Ainsi, m’étendant sur tous, Je donnais à certains le pardon pour leurs péchés, à d’autres la victoire sur leurs passions et à d’autres la force dans les conflits. À tous, Je donnais la paix et le repos. Afin de leur prêter courage et de les libérer de la peur, Je faisais cela en dormant. Qui peut craindre une personne qui dort? Le monde n’a pas changé. En effet, plus que jamais il est dans un état de conflits. Voilà pourquoi Je désire qu’il se repose dans ma Volonté afin qu’il puisse bénéficier des effets du sommeil de mon Humanité. » Ensuite, sur un ton soucieux, Il ajouta : « Et où sont mes autres enfants ? Pourquoi ne viennent ils pas à Moi pour recevoir le repos et la paix ? Appelle-les à Moi, appelle-les tous à Moi ! » Il sembla que Jésus les appelait tous, l’un après l’autre. Mais ceux qui vinrent furent peu nombreux.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix. Je vous la donne, non comme la donne le monde, ni même comme je vous l’ai donnée jusqu’à présent : la salutation bénie du Béni à ceux qui sont bénis. Plus profonde est la paix que je vous donne maintenant. Au moment de ces adieux, je me communique moi-même à vous, avec mon Esprit de paix, comme je vous ai communiqué mon corps et mon sang, pour qu’il reste en vous une force dans la bataille imminente. Satan et le monde vont déchaîner la guerre contre votre Jésus. C’est leur heure. Ayez en vous la paix, mon Esprit qui est un esprit de paix, car je suis le Roi de la paix. Gardez-la pour ne pas vous sentir trop abandonnés. Souffrir avec la paix de Dieu en soi permet d’éviter tout blasphème et tout désespoir.
        Ne pleurez pas. Vous m’avez entendu dire : “ Je vais au Père, puis je reviendrai. ” Si vous m’aimiez au-delà de la chair, vous vous réjouiriez, car je vais au Père après un si long exil… Je vais vers celui qui est plus grand que moi et qui m’aime. Je vous le dis maintenant, avant l’événement, comme je vous ai annoncé toutes les souffrances du Rédempteur avant d’aller vers elles afin que, lorsque tout sera accompli, vous croyiez toujours plus en moi. Ne vous troublez pas ainsi ! Ne vous effrayez pas. Votre cœur a besoin d’équilibre […] Tome 9 – ch 600.28