6ᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE : année B, 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

  Lv 13, 1-2.45-46 ; Ps 31 ; Co 10, 31 à 11, 1 ; 

Évangile de Marc 1, 40-45

En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.

Commentaires du père Jean-Jacques :

 

« Si tu le veux, tu peux me purifier ».
Il est lépreux et exclu de son clan, mais la flamme de sa foi n’est pas éteinte. Lorsqu’il croise le Christ Sauveur, il se prosterne à ses pieds ; son humble supplication touche le cœur de Jésus, « saisi de compassion ».
 Sa prière est un modèle. Dans un élan de confiance il s’abandonne pleinement à la volonté de son Seigneur : « si tu le veux… ». Il a compris que le Seigneur ne pouvait vouloir que son salut et sa guérison.
N’est-ce pas ainsi qu’il faut traiter avec Dieu ?
« Je le veux, sois purifié. A l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié ».
Le Christ s’accorde toujours avec sa Créature quand elle se présente pour demander le pardon avec un cœur pur. Nous sommes venus comme ce lépreux pour nous laisser « toucher par le Christ ». Il veut que chacun laisse déborder sa reconnaissance et sa joie au monde.
En créant cette journée mondiale de la Santé, Saint Jean Paul II écrivait : « je voudrais pouvoir rencontrer chacun de vous, en tout lieu de la terre, pour vous bénir au nom du Seigneur qui est passé « faisant le bien et guérissant les malades » (Ac 10,38).
Au-delà de toutes les misères de l’humanité, apportons la consolation et la compassion de Jésus sauveur.
  Père Jean-Jacques Duten