Dimanche 11 février 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

NOTRE DAME DE LOURDES – EN 1958 1ʳᵉ APPARITION DE LA SAINTE VIERGE À BERNADETTE SOUBIROUS

De l’Évangile de Marc 1, 40-45
En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui. 

 

En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; Mc 1, 40
Si tu savais combien j’ai souffert dans ma Vie publique lorsque des aveugles, des muets, des lépreux, etc., se présentaient devant Moi…

 

Le livre du Ciel Tome 24, 7 juillet 1928
Je suivais mon doux Jésus dans sa Vie publique et en pensant à toutes les maladies humaines que Jésus avait guéries, je me disais : « Pourquoi la nature humaine s’est-elle transformée à ce point que certains sont devenus muets, sourds, aveugles, d’autres couverts de plaies et victimes de tant d’autres maux ? Si c’est la volonté humaine qui faisait le mal, pourquoi le corps a-t-il tant souffert lui aussi ? » Et mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :
Ma fille, tu dois savoir que le corps n’a rien fait de mal, mais que tout le mal a été fait par la volonté humaine. Avant le péché, Adam possédait la Vie complète de ma Divine Volonté dans son âme ; on peut dire qu’il en était rempli à ras bord, au point qu’Elle débordait hors de lui. En vertu de ma Volonté, la volonté humaine transfusait la lumière et exhalait les fragrances de son Créateur : parfums de Beauté, de Sainteté et de pleine Santé ; parfums de Pureté et de Force qui émanaient de sa volonté comme autant de nuages lumineux. Et le corps était si embelli par ces exhalaisons qu’il était merveilleux de le voir beau, vigoureux, lumineux, en si bonne santé et d’une grâce si ravissante.
Après qu’Adam eut péché, sa volonté resta seule et plus personne ne diffusait en elle la lumière, la grande variété des fragrances qui, transfusées à l’extérieur, préservaient l’âme et le corps tels qu’ils avaient été créés par Dieu. Ce furent au contraire d’épais nuages, un air putride, des odeurs de faiblesse et de misères qui commencèrent à émaner de sa volonté humaine, de telle sorte que le corps perdit lui aussi sa fraîcheur et sa beauté. Il devint affaibli et sujet à tous les maux, partageant tous les maux de la volonté humaine tout comme il en avait partagé tous les biens. Et si la volonté humaine est guérie en recevant à nouveau la Vie de ma Divine Volonté, tous les maux de la nature humaine cesseront d’avoir de la vie, comme par magie. N’est-ce pas également ce qui se passe lorsqu’un air putride, mauvais et puant entoure les créatures ? Combien de maux n’entraîne-t-il pas, alors que la puanteur devient si grande qu’elle en coupe le souffle et pénètre jusqu’aux entrailles au point de produire des maladies contagieuses qui mènent au tombeau. Et si un peu d’air de l’extérieur peut causer tant de mal, combien plus grand peut être le mal provoqué par l’air brumeux et putride de la volonté humaine, lequel provient de l’intérieur de la créature, des profondeurs de son être tout entier. Il y a d’ailleurs l’exemple palpable des plantes. Combien de fois, dans un jardin ou un champ en fleurs où un fermier espérait faire dans la joie une abondante récolte et cueillir de beaux fruits, il a suffi d’un brouillard pour faire tomber les fruits ou d’un vent trop froid pour mettre son champ en deuil en faisant mourir les fleurs noircies, et plonger le pauvre fermier dans la tristesse.
Si l’air est bon, il communique la vie du bien; s’il est mauvais, il communique la vie du mal, et parfois la mort. L’exhalaison de l’air, si elle est bonne, peut être appelée vie; si elle est mauvaise, elle peut être appelée mort pour les pauvres créatures. Si tu savais combien j’ai souffert dans ma Vie publique lorsque des aveugles, des muets, des lépreux, etc., se présentaient devant Moi… Je reconnaissais en eux les exhalaisons de la volonté humaine et comment l’homme, sans ma Volonté, devient difforme dans son âme et dans son corps. De fait, mon Fiat seul a la vertu de préserver notre Œuvre entière, fraîche et magnifique telle qu’elle est sortie de Nos mains créatrices.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Au milieu des fleurs innombrables qui parfument le sol et égayent la vue, se dresse l’horrible spectre d’un lépreux, couvert de plaies qui exhalent une odeur fétide, rongé par la lèpre.
Les gens crient, épouvantés, et se retirent de nouveau sur les premières pentes de la montagne. Certains prennent même des pierres pour les lancer à l’imprudent. Mais
Jésus se retourne, les bras ouverts, en criant : “Paix ! Restez où vous êtes et n’ayez pas peur. Déposez les pierres. Ayez pitié de ce pauvre frère. Lui aussi est fils de Dieu.”
Les gens obéissent, subjugués par l’autorité du Maître. Lui s’avance à travers les hautes herbes fleuries jusqu’à quelques pas du lépreux qui, à son tour, s’est approché quand il a compris que Jésus le protégeait. Arrivé près de Jésus, il se prosterne et l’herbe fleurie l’accueille et le submerge comme une eau fraîche et parfumée. Les fleurs qui ondoient semblent étendre un voile sur les misères qu’elles cachent. Seule la voix lamentable qui en sort rappelle qu’il y a là un pauvre être. Elle dit :
“Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier. Aie aussi pitié de moi !”
 Jésus répond :
“Lève ton visage et regarde Moi. L’homme doit savoir regarder le Ciel quand il y croit. Et toi, tu crois, puisque tu l’implores.”
Les herbes remuent et s’ouvrent de nouveau. Le visage du lépreux apparaît comme la tête d’un naufragé qui émerge de la mer, sans cheveux et sans barbe. Un crâne où il resterait encore de l’épiderme. Cependant Jésus ose poser la pointe de ses doigts sur ce front, là où il est net, sans plaies, où il n’y a qu’une peau cireuse, écailleuse entre deux érosions purulentes dont l’une a détruit le cuir chevelu et dont l’autre a ouvert un trou là où se trouvait l’œil droit. Je ne saurais dire si dans cet énorme cavité qui s’étend de la tempe au nez en mettant à nu le zygoma
[2] et les cartilages du nez, remplie de saleté, il y a encore ou non le globe oculaire.
Jésus dit, en tenant sa belle main appuyée par son extrémité, là :
“Je le veux. Sois purifié
[3].”
Comme si l’homme n’était pas rongé par la lèpre et couvert de plaies, mais seulement recouvert de crasses sur lesquelles on aurait versé un détergent liquide, voilà que la lèpre disparaît. Tout d’abord les plaies se ferment, la peau redevient claire, l’œil droit réapparaît entre les paupières qui se sont reformées, les lèvres se referment sur les dents jaunâtres. Seuls les cheveux et la barbe restent absents avec de rares touffes de poils là où il y avait encore un reste d’épiderme sain.  Tome 3, chapitre 175.