4ᵉ DIMANCHE DE PÂQUES, année B. 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

Ac 4, 8-12 ; Ps 117 ; Jn 3, 1-2 ;

Evangile de Jean 10, 11-18

En ce temps-là, Jésus déclara :

« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

Commentaire du père Jean-Jacques :
      « Moi, je suis le bon pasteur ».
 
Nous avons tous une image du bon pasteur que nous souhaiterions ou que nous imaginons. Elle s’inscrit dans notre histoire personnelle et correspond aussi à nos attentes.
 Le Christ va s’identifier comme : « un bon pasteur généreux qui connaît chacun personnellement. ».
Il nous revient de le découvrir puis de l’accueillir comme Il se présente dans notre existence.
Les drames successifs de la vie ne contribuent pas toujours à donner notre confiance à quelqu’un que nous ne voyons pas. Nous sommes devenus suspects aux promesses d’un nouveau monde rassemblé autour d’un seul pasteur !
Mais le Christ ne cherche pas à convaincre mais à nous faire entendre jusqu’où va son amour puisqu’Il « donne sa vie pour ses brebis ».
Il vient nous ouvrir un chemin, et s’engage à nous « conduire » pour que d’autres encore, le connaissent et le reçoivent.
Tel est le plan du « bon pasteur » et c’est à nous de le faire connaître et de le dire.
                   Bonne semaine.
    Père Jean-Jacques Duten