Samedi 16 décembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 17, 10-13
Descendant de la montagne, les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? » Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste. 

 

Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Mt 17, 12
Si tu me reconnais, tu me donneras ton petit retour d’amour et si petit soit-il, je le veux, je le réclame afin de me rassurer dans mon œuvre continuelle et dans la vie que je mets en toi.

 

Le livre du Ciel Tome 34, 4 janvier 1937
Ma Volonté ayant formé son premier acte, elle ne se sépare pas de la créature. Elle la crée, la forme, l’élève, développe son acte afin de la reconfirmer dans son acte voulu. De sorte que ma Volonté et mon amour courent en chaque acte humain et forment la vie, le soutien, la défense et le refuge de la créature, et l’entourant de leur pouvoir, ils la nourrissent de sa vie.
Mon amour l’embrasse et la tient pressée contre sur son sein. Ma Volonté l’entoure de tous côtés afin de maintenir l’acte voulu que mon Fiat a prononcé pour l’amener à l’existence. Cet acte voulu par notre Fiat est le plus grand et le plus puissant, et celui qui glorifie le plus notre Être divin, un acte que même le ciel ne peut contenir ni comprendre. Il te semble à toi peu de chose que notre Volonté coure en chaque acte de la créature et ne dise pas avec des mots, mais avec des faits : Je suis à toi, à ta disposition. Oh ! reconnais-moi. Je suis la vie, ton acte ; si tu me reconnais, tu me donneras ton petit retour d’amour et si petit soit-il, je le veux, je le réclame afin de me rassurer dans mon œuvre continuelle et dans la vie que je mets en toi. Et mon amour, afin de ne pas rester derrière mon Fiat, ressent le besoin irrésistible de courir et d’aimer chacun des actes de la créature et de dire en chacun d’eux, je t’aime et tu
m’aimes. De plus, si la créature vient à reconnaître cet acte voulu de mon Fiat, il fait alors d’elle des prodiges inouïs de sainteté et de beauté qui formeront les plus magnifiques ornements de la Patrie céleste, et les vies les plus resplendissantes à la ressemblance de leur Créateur parce que notre Volonté  ne sait pas faire des êtres qui ne nous ressemblent pas.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
– Vous devrez vivre auprès de moi et voir ma gloire jusqu’à la fin. Soyez-en dignes car le temps est proche. Obéissez au Père, qui est le mien et le vôtre. Retournons maintenant parmi les hommes, parce que je suis venu pour rester parmi eux et les amener à Dieu. Allons. Soyez saints en souvenir de cette heure, soyez forts et fidèles. Vous aurez part à ma gloire la plus complète. Mais ne parlez pas maintenant de ce que vous avez vu, à personne, pas même à vos compagnons. Quand le Fils de l’homme sera ressuscité d’entre les morts et retourné dans la gloire de son Père, alors vous parlerez, parce qu’alors il faudra croire pour avoir part à mon Royaume.
       – Mais Elie ne doit-il pas venir afin de préparer à ton Royaume ? Les rabbis le disent.
       – Elie est déjà venu et il a préparé les voies au Seigneur. Tout arrive comme cela a été révélé. Mais ceux qui enseignent la Révélation ne la connaissent pas, ne la comprennent pas. Ils ne voient pas et ils ne reconnaissent pas les signes des temps et les envoyés de Dieu. Elie est revenu une première fois. Il reviendra une seconde fois, quand les derniers temps seront proches, pour préparer les derniers à Dieu. Mais, maintenant, il est venu pour préparer les premiers au Christ, et les hommes n’ont pas voulu le reconnaître, ils l’ont tourmenté et mis à mort. Ils feront la même chose au Fils de l’homme, car les hommes ne veulent pas reconnaître ce qui est leur bien. »
       Les trois apôtres penchent la tête, pensifs et tristes, et ils descendent par le chemin qu’ils avaient gravi avec Jésus. Tome 5 – ch 349.8