Dimanche 12 novembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 25, 1-13
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. » 

 

Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” Mt 25, 8
L’âme est nourrie et devient la petite lampe vivante qui toujours brûle sans jamais s’éteindre.

 

Le livre du Ciel Tome 33, 11 mars 1934
Ma petite fille de mon Vouloir, il est bien vrai que la créature qui ne vit pas dans notre Volonté la tient dans la solitude et la réduit au silence. Tu dois savoir que chaque créature est pour nous une œuvre nouvelle et distincte, et que nous avons par conséquent des choses nouvelles à dire. Si elle ne vit pas dans notre Vouloir, nous la sentons éloignée de nous parce que sa volonté n’est pas dans la nôtre. Par conséquent, nous nous sentons seuls,
entravés dans notre œuvre, et lorsque nous voulons dire quelque chose, c’est comme si nous parlions à des sourds muets. C’est pourquoi celle qui ne vit pas dans notre Volonté est notre croix. Elle nous empêche d’avancer, nous lie les mains, détruit nos plus belles œuvres, et moi qui suis le Verbe, j’en suis réduit au silence. Or, tu dois savoir que l’âme en état de grâce est le temple de Dieu. Mais lorsque l’âme vit dans notre Volonté, c’est Dieu lui-même qui se fait le Temple de l’âme. Et combien est grande la différence entre la créature temple de Dieu et Dieu Temple de l’âme. Le premier est un temple exposé aux périls, aux ennemis, sujet aux passions. Bien souvent, notre Être suprême se trouve dans ces temples comme en un temple de pierre, abandonné, où il n’est pas aimé comme il devrait l’être. Et la petite lampe de son amour continuel que l’âme devrait avoir en hommage au Dieu qui réside en elle, est éteinte
par manque d’une huile pure. Et si cette âme devait tomber dans un péché grave, notre temple s’écroule et l’âme est occupée par des voleurs et des ennemis qui la profanent et se moquent d’elle. Le second Temple, qui est Dieu Temple de l’âme, n’est pas exposé aux dangers. Les ennemis ne peuvent pas s’en approcher, les passions s’éteignent, et l’âme dans ce Temple divin est comme la petite Hostie qui porte Jésus en elle ; et avec l’amour éternel qu’elle en retire, l’âme est nourrie et devient la petite lampe vivante qui toujours brûle sans jamais s’éteindre. Ce Temple occupe un poste royal et l’âme est notre gloire et notre triomphe. Et que fait la petite Hostie dans notre Temple ? Elle prie, elle aime, elle vit de la Divine Volonté ; elle prend la place de mon Humanité sur la terre et occupe mon poste de souffrances ; elle appelle toutes nos œuvres pour lui faire cortège, la Création, la Rédemption, elle les fait toutes siennes et elle leur commande. Elle les place toutes comme une armée autour de son acte de prière, d’adoration et de glorification. Mais elle se tient toujours à la tête pour faire faire à nos œuvres ce qu’elle veut qu’elles fassent et termine toujours par son petit refrain que nous aimons tant : « Que votre Volonté soit connue et aimée, qu’elle règne et domine dans le monde entier. » De sorte que les désirs, les soupirs, les intérêts, les sollicitudes et les prières de cette petite Hostie qui vit dans notre Temple divin, c’est que notre Fiat embrasse toute chose, éloigne tous les maux des créatures et que par son souffle tout-puissant il occupe son poste dans le cœur des créatures pour se faire la vie de toutes.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Et maintenant vous comprenez la parole renfermée dans la parabole.
Je vous ai dit au début que le Royaume des Cieux est la maison des épousailles qui s’accomplissent entre Dieu et les âmes. Aux noces célestes sont appelés tous les fidèles, car Dieu aime tous ses enfants. Les uns plus tôt, les autres plus tard se trouvent au moment des épousailles et c’est un sort heureux que d’y être arrivé. Mais écoutez encore. Vous savez que les jeunes filles considèrent comme un honneur et une heureuse fortune d’être appelées comme servantes autour de l’épouse. Voyons dans notre cas ce que représentent les personnages et vous comprendrez mieux.
L’Époux c’est Dieu. L’épouse c’est l’âme d’un juste qui, après avoir passé le temps des fiançailles dans la maison du Père, c’est-à-dire sous la protection de la doctrine de Dieu et dans l’obéissance à cette doctrine, en vivant selon la justice, se trouve amenée dans la maison de l’Époux pour les noces.
363> Les servantes-vierges sont les âmes des fidèles qui, grâce à l’exemple laissé par l’épouse, cherchent à arriver au même honneur en se sanctifiant. Pour l’épouse, le fait d’avoir été choisie par l’époux à cause de ses vertus, est le signe qu’elle était un exemple vivant de sainteté.

 ;: I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 206.5 – Les jeunes filles sont en vêtements blancs, propres et frais, en voiles blancs, couronnées de fleurs. Elles ont dans les mains des lampes allumées. Les lampes sont bien propres, avec la mèche nourrie de l’huile la plus pure afin qu’elle ne soit pas malodorante.
En vêtements blancs. La justice pratiquée avec fermeté donne des vêtements blancs et bientôt viendra le jour qu’ils seront parfaitement blancs, sans même le plus lointain souvenir d’une tache, d’une blancheur surnaturelle, d’une blancheur angélique.
En vêtements propres. Il faut, par l’humilité, tenir toujours propre le vêtement. Il est si facile de ternir la pureté du cœur, et celui qui n’est pas pur en son cœur ne peut voir Dieu. L’humilité est comme l’eau qui lave. L’humble, parce que son œil n’est pas obscurci par la fumée de l’orgueil, s’aperçoit tout de suite qu’il a terni son vêtement. Il court vers son Seigneur et Lui dit : “J’ai perdu la netteté de mon cœur. Je pleure pour me purifier. Je pleure à tes pieds. Et Toi, mon Soleil, blanchis mon vêtement par ton pardon bienveillant, par ton amour paternel !”
En vêtements frais. Oh ! La fraîcheur du cœur ! Les enfants la possèdent par suite d’un don de Dieu. Les justes la possèdent par un don de Dieu et par leur propre volonté. Les saints la possèdent par un don de Dieu et par une volonté allant jusqu’à l’héroïsme. Mais les pécheurs, dont l’âme est en loques, brûlée, empoisonnée, salie ne pourront-ils alors jamais plus avoir un vêtement frais ? Oh ! oui, qu’ils peuvent l’avoir. Ils commencent à l’avoir du moment où ils se regardent avec mépris, ils l’augmentent quand ils ont décidé de changer de vie, le perfectionnent quand par la pénitence ils se lavent, se désintoxiquent, se soignent, refont leur pauvre âme. Avec l’aide de Dieu qui ne refuse pas son secours à qui demande son aide sainte, par leur propre volonté portée à un degré qui dépasse l’héroïsme, car en eux il n’y a pas lieu de protéger ce qu’ils possèdent, mais de reconstruire ce qu’ils ont abattu, donc effort double et triple et septuple et enfin par une pénitence inlassable, implacable à l’égard du moi qui était pécheur, ils ramènent leur âme à une nouvelle fraîcheur enfantine, rendue précieuse par l’expérience qui fait d’eux des maîtres pour ceux qui autrefois étaient comme eux, c’est-à-dire pécheurs. Tome 3, chapitre 206.