Mercredi 1er novembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

FÊTE DE LA TOUSSAINT

De l’Évangile de Matthieu 5, 1-12a
En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez- vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! Mt 5, 12a
En harmonie avec nos diverses béatitudes, elle (la personne) s’approche de nous et se remplit à grosses gorgées de cette béatitude dont elle porte la semence…

 

Le livre du Ciel Tome 16, 2 février 1924
« Ma fille, l’éternité est un cercle immense tel que personne ne peut savoir où il débute et où il se termine. Dans ce cercle, il y a Dieu sans commencement et sans fin, et possédant à l’infini le bonheur, la béatitude, la joie, la richesse, la beauté, etc. À chacun des actes divins, qui ne cessent jamais, Dieu émet du cercle divin de nouveaux bonheurs,
de nouvelles beautés, de nouvelles béatitudes, etc. Chaque nouvel acte est un acte jamais interrompu bien que les actes soient différents les uns des autres. Nos contentements sont toujours nouveaux. Nos béatitudes
sont telles et tellement nombreuses que, pendant que nous jouissons d’une, une autre se présente et nous surprend. C’est toujours comme cela et ça ne s’arrête jamais. Nos actes sont éternels, immenses, tout comme Nous le sommes. Et ce qui est éternel a la vertu de toujours faire surgir de nouvelles choses. Ce qui est vieux et les choses qui se répètent n’existent pas dans ce qui est éternel. Mais sais-tu qui, au Ciel, participe le plus à cette nouveauté continuelle qui ne s’épuise jamais ? La personne qui a pratiqué le plus de bien sur la terre. Ce bien est comme
la semence qui lui apporte la Connaissance des béatitudes, des joies, de la beauté, de l’amour, de la bonté, etc. Suivant le bien qu’elle a pratiqué sur la terre, en harmonie avec nos diverses béatitudes, elle s’approche
de nous et se remplit à grosses gorgées de cette béatitude dont elle porte la semence, au point de déborder. Elle participe à tout ce que le cercle d’éternité comporte, elle en est remplie en accord avec les semences acquises sur terre.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Vous dites : “ Comment conquérir Dieu et son Royaume en suivant une autre voie plus douce que la voie sévère du Sinaï ? ”
       Il n’y a pas d’autre chemin que celui-là. Néanmoins, ne le regardons pas sous le jour de la menace, mais sous le jour de l’amour. Ne disons pas : “ Malheur à moi si je ne fais pas ceci ! ” en restant tremblants dans l’attente du péché, que nous pensons inévitable. Mais disons : “ Bienheureux serai-je si je fais ceci ! ” Dans un élan de joie surnaturelle, joyeux, élançons-nous vers ces béatitudes qui naissent de l’observation de la Loi, comme les roses naissent dans un buisson épineux.
       “ Bienheureux si je suis pauvre en esprit : le Royaume des Cieux est à moi !
       Bienheureux si je suis doux : j’obtiendrai la terre en héritage !
       Bienheureux si je suis capable de pleurer sans me révolter : je serai consolé !
       Bienheureux si j’ai faim de justice, plus que du pain et du vin qui rassasient la chair : la Justice me rassasiera !
       Bienheureux si je suis miséricordieux : la miséricorde divine s’appliquera à moi !
       Bienheureux si je suis pur de cœur : Dieu se penchera sur mon cœur pur, et je le verrai !
       Bienheureux si j’ai l’esprit de paix : Dieu m’appellera son fils ; car je serai dans la paix et l’amour, et Dieu est l’Amour qui aime ceux qui lui sont semblables !
       Bienheureux si, par fidélité à la justice, je suis persécuté : pour me dédommager des persécutions de la terre, Dieu, mon Père, me donnera le Royaume des Cieux !
       Bienheureux si je suis outragé et accusé à tort pour savoir être ton fils, ô Dieu ! Ce n’est pas la désolation, mais la joie que cela doit m’apporter, car cela me mettra au niveau de tes meilleurs serviteurs, les prophètes, qui furent persécutés pour la même raison et avec lesquels je crois fermement que je partagerai la même récompense, grande, éternelle, dans le Ciel qui m’appartient ! ”
       Tel est le regard que nous devons porter sur le chemin du salut, à travers la joie des saints. Tome 3 – ch 170.5