SAMEDI 12 AOÛT 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 17, 14-20
En ce temps-là, un homme s’approcha de Jésus, et tombant à ses genoux, il dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il est épileptique et il souffre beaucoup. Souvent il tombe dans le feu et, souvent aussi, dans l’eau. Je l’ai amené à tes disciples, mais ils n’ont pas pu le guérir. » Prenant la parole, Jésus dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. » Jésus menaça le démon, et il sortit de lui. À l’heure même, l’enfant fut guéri. Alors les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? » Jésus leur répond : « En raison de votre peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : “Transporte-toi d’ici jusque là-bas”, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. »

 

“Génération incroyante et dévoyée”. Mt 17, 17
Tout est écrit dans les cœurs de ceux qui croient, qui espèrent et qui aiment.

 

Le livre du Ciel Tome 4, 9 janvier 1903
« Ma fille, pour bien comprendre un sujet, il est nécessaire d’avoir de la foi. Parce que, sans la foi, tout est sombre dans l’intelligence humaine Le seul fait de croire allume une lumière dans l’esprit. Au moyen de cette lumière, on peut percevoir clairement la vérité et la fausseté des choses, pour discerner si c’est la grâce qui opère, ou la nature, ou le diable. Vois-tu, l’Évangile est connu de tous. Mais qui comprend la signification de mes paroles ? Qui comprend les vérités que l’Évangile contient ? Qui conserve ces vérités dans son cœur et en fait un trésor pour acheter le Royaume de Dieu ? Ceux qui croient. Pour tous les autres, non seulement ils n’y comprennent rien, mais ils s’en servent pour s’en moquer et pour plaisanter sur les choses les plus saintes. Ainsi, on peut dire que tout est écrit dans les cœurs de ceux qui croient, qui espèrent et qui aiment. Pour tous les autres, on peut dire que rien n’est écrit pour eux. Il en est ainsi de toi. Celui qui possède un peu de foi voit les choses avec clarté et découvre la vérité. Celui qui ne croit pas voit les choses dans la confusion. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 En effet un homme s’avance en suppliant et il s’agenouille devant Jésus qui est resté sur le pré en pente, de sorte qu’il est au-dessus du chemin au moins de trois mètres et qu’il est bien visible pour tous, par conséquent.
 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\Publication\TOME 10\BaliseJaune.jpg “Maître” Lui dit l’homme “je suis allé avec mon fils à Capharnaüm pour te chercher. Je t’amenais mon malheureux fils pour que tu le délivres, Toi qui chasses les démons et guéris toutes sortes de maladies. Il est pris souvent par un esprit muet. Quand il le prend, il ne peut que pousser des cris rauques comme une bête qui s’étrangle. L’esprit le jette à terre, et lui se roule en grinçant des dents, en écumant comme un cheval qui ronge le mors, et il se blesse ou risque de mourir noyé ou brûlé, ou bien écrasé, car l’esprit plus d’une fois l’a jeté dans l’eau, dans le feu ou en bas des escaliers. Tes disciples ont essayé, mais n’ont pas pu. Oh ! Seigneur plein de bonté ! Pitié pour moi et pour mon enfant !”
Jésus flamboie de puissance pendant qu’il crie : “O génération perverse, ô foule satanique, légion rebelle, peuple d’Enfer incrédule et cruel, jusqu’à quand devrai-je rester à ton contact ? Jusqu’à quand devrai-je te supporter ?” Il est imposant si bien qu’il se fait un silence absolu et que cessent les railleries des scribes.
 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\Publication\TOME 10\BaliseJaune.jpg 349.12 – Jésus dit au père : “Lève-toi et amène-moi ton fils.”
394> L’homme s’en va et revient avec d’autres hommes, au milieu desquels se trouve un garçon d’environ douze-quatorze ans. Un bel enfant, mais au regard un peu hébété comme s’il était abasourdi. Sur le front rougit une longue blessure et plus bas se trouve la trace blanche d’une cicatrice ancienne. Dès qu’il voit Jésus qui le fixe de ses yeux magnétiques, il pousse un cri rauque et il est pris par des contorsions convulsives de tout le corps, alors qu’il tombe à terre en écumant et en roulant les yeux, de sorte que l’on voit seulement le blanc des yeux, alors qu’il se roule par terre dans la convulsion caractéristique de l’épilepsie.
Jésus s’avance de quelques pas pour être près de lui, et il dit : “Depuis quand cela arrive-t-il ? Parle fort pour que tout le monde entende.”
L’homme, en criant, pendant que le cercle de la foule se resserre et que les scribes se placent plus haut que Jésus pour dominer la scène, dit : “Depuis son enfance, je te l’ai dit : souvent il tombe dans le feu, dans l’eau, en bas des escaliers et des arbres, parce que l’esprit l’assaille à l’improviste et le flanque ainsi pour en venir à bout. Il est tout couvert de cicatrices et de brûlures. C’est beaucoup s’il n’est pas resté aveugle par les flammes du foyer. Aucun médecin, aucun exorciste n’a pu le guérir, ni non plus tes disciples. Mais Toi, si comme je le crois fermement, tu peux quelque chose, aie pitié de nous et secours-nous.”
 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\Publication\TOME 10\BaliseJaune.jpg “Si tu peux le croire, tout m’est possible, car tout est accordé à celui qui croit.”
“Oh! Seigneur, si je crois! Mais si encore ma foi n’est pas suffisante, augmente ma foi, Toi, pour qu’elle soit complète et obtienne le miracle” dit l’homme en pleurant, agenouillé près de son fils plus que jamais en convulsions.
 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\Publication\TOME 10\BaliseJaune.jpg 349.13 – Jésus se redresse, recule deux pas, et pendant que la foule resserre plus que jamais le cercle, il crie à haute voix :
“Esprit maudit qui rends l’enfant sourd et muet et le tourmentes, je te le commande : sors de lui, et n’y rentre jamais plus !”
L’enfant, tout en restant couché sur le sol, fait des sauts effrayants, s’arc-boutant et poussant des cris inhumains, puis, après un dernier sursaut par lequel il se retourne à plat ventre en se frappant le front et la bouche contre une pierre qui dépasse de l’herbe et qui se rougit de sang, il reste immobile.
“Il est mort !” crient plusieurs.
“Pauvre enfant !”
“Pauvre père !” disent, en les plaignant, les meilleurs.
395> Et les scribes railleurs :
“Il t’a bien servi le Nazaréen !”, ou bien : “Maître, comment se fait-il ? Cette fois Belzébuth te fait faire piètre figure…”
Et ils rient haineusement. Jésus ne répond à personne, pas même au père qui a retourné son fils et lui essuie le sang de son front et de ses lèvres blessés, en gémissant et en appelant Jésus. Mais le Maître se penche et il prend l’enfant par la main. Et celui-ci ouvre les yeux en poussant un soupir, comme s’il s’éveillait d’un rêve, il s’assied et sourit. Jésus l’attire à Lui, le fait mettre debout, et le remet au père, pendant que la foule crie enthousiasmée et que les scribes s’enfuient, poursuivis par les railleries de la foule…
“Et maintenant allons” dit Jésus à ses disciples. Et après avoir congédié la foule, il contourne la montagne en se dirigeant vers la route déjà faite le matin.       Tome 5, chapitre 349.