Jeudi 3 août 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 13, 47-53
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » « Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ». Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. » Lorsque Jésus eut terminé ces paraboles, il s’éloigna de là. 

 

Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Mt 13, 47
Ma fille, chaque fois que tu fais ta ronde dans ma Volonté, tu acquiers plus de lumière pour former le filet avec lequel je prends les créatures.

 

Le livre du Ciel Tome 20, 2 novembre 1926
Je continuais ma vie dans le divin Fiat et en faisant mes actes en lui, j’absorbais la lumière ; et alors qu’il formait ses reflets, de nombreux fils de lumière en sortaient qui formaient un filet de lumière par-dessus la terre pour
attraper les créatures. Et Jésus, se manifestant en moi, me dit : Ma fille, chaque fois que tu fais ta ronde dans ma Volonté, tu acquiers plus de lumière pour former le filet avec lequel je prends les créatures. Et sais-tu ce qu’est ce filet ? Il est formé de mes connaissances. Plus je te manifeste de connaissances sur mon Fiat éternel, plus je dispose et étends le filet servant à prendre les âmes qui doivent vivre dans mon Royaume ; et cela dispose le Seigneur à te les donner. Lorsque tu fais ta ronde dans notre Volonté, en vertu de cette Volonté, tes actes deviennent lumière et s’étendent jusqu’à toucher la Divinité et à attirer plus de lumière de vérité parmi les créatures.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Des pêcheurs prirent le large et jetèrent à la mer leurs filets et après le temps nécessaire les tirèrent à bord. C’est avec beaucoup de fatigue qu’ils accomplissaient ainsi leur travail par ordre d’un maître qui les avait chargés de fournir sa ville de poissons de premier choix en leur disant aussi : “Pour les poissons nuisibles ou de mauvaise qualité, ne les transportez même pas à terre. Rejetez-les à la mer. D’autres pêcheurs les prendront. Comme ils travaillent pour un autre patron, ils les porteront à sa ville parce que là on consomme ce qui est nuisible et ce qui rend de plus en plus horrible la ville de mon ennemi. Dans la mienne : belle, lumineuse, sainte, il né doit entrer rien de malsain”.
Une fois le filet tiré à bord, les pêcheurs commencèrent le triage. Les poissons étaient abondants, d’aspect, de grosseur et de couleurs différents. Il y en avait de bel aspect mais dont la chair était pleine d’arêtes, d’un goût détestable dont la panse était remplie de boue, de vers, d’herbes en décomposition qui augmentaient le goût détestable de la chair des poissons. D’autres, au contraire, avaient un aspect désagréable, une gueule qui semblait le visage d’un criminel ou d’un monstre de cauchemar, mais les pêcheurs savaient que leur chair est exquise. D’autres, parce qu’ils étaient insignifiants, passaient inaperçus. Les pêcheurs travaillaient, travaillaient. Les paniers étaient déjà remplis de poissons exquis, et dans le filet il y avait des poissons insignifiants. “Maintenant, cela suffit. Les paniers sont pleins. Jetons tout le reste à la mer” dirent de nombreux pêcheurs.
Mais l’un d’eux qui avait peu parlé, alors que les autres vantaient ou tournaient en ridicule les poissons qui leur tombaient entre les mains, resta à fouiller dans le filet et parmi le menu fretin découvrit encore deux ou trois poissons qu’il mit par-dessus les autres dans les paniers. “Mais, que fais-tu ?” demandèrent les autres. “Les paniers sont pleins, superbes. Tu les abîmes en mettant par-dessus, de travers, ce pauvre poisson-là. On dirait que tu veuilles le faire passer pour le plus beau”.
“Laissez-moi faire. Je connais cette race de poissons et je sais quel profit et quel plaisir ils donnent”.
C’est la parabole qui se termine avec la bénédiction du patron au pêcheur patient, connaisseur et silencieux qui a su distinguer dans la masse les meilleurs poissons.        Tome 4, chapitre 239.