Dimanche 30 avril 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Jean 10, 1-10
En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. » 

 

Moi, je suis la porte des brebis. Jn 10,7
Si tu veux retracer les chemins de la Volonté éternelle, entre par la porte de mon Humanité.

 

Le livre du Ciel Tome 17, 8 mars 1925
« Il y a une grande différence entre le soleil qui brille dans le ciel azuré et celui qui se trouve dans le ciel de mon Humanité. En ce qui concerne le premier, l’œil a beau essayer de recevoir plus de lumière, sa circonférence n’est pas amplifiée pour autant et reste toujours la même ; en contrepartie, plus l’œil de l’âme cherche à coopérer, à connaître, à voir et à aimer tout ce que mon Humanité a réalisé, plus il s’agrandit, plus il reçoit et peut espérer recevoir davantage. En somme, l’âme détient le pouvoir d’être plus riche ou plus pauvre, plus remplie de lumière et de chaleur ou de rester froide et dans la noirceur. » Si tu veux retracer les chemins de la Volonté éternelle, entre par la porte de mon Humanité. Là tu trouveras ma Divinité, et la Divine Volonté te rendra présent, en état d’action, tout ce que j’ai fait, je fais ou ferai, autant dans la Création et la Rédemption que dans la Sanctification. Et tu auras la satisfaction de pouvoir embrasser ces actes et de mettre en eux tes petits actes d’amour, d’adoration et de reconnaissance. Tu les trouveras tous en acte de se donner à toi, tu les aimeras et prendras les cadeaux de ton Père céleste. Il ne peut t’accorder de plus grands cadeaux que ceux-là : les cadeaux, les fruits et les effets de sa Volonté. Cependant, tu ne pourras les prendre que dans la mesure où tu coopéreras et laisseras ta volonté dissoute dans la mienne. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

 Le temps de la Loi nouvelle est venu. Tout se renouvelle et un monde nouveau, un nouveau peuple, un nouveau royaume se lèvent. Maintenant, ceux du temps passé ne connaissent pas tout cela. Eux connaissent leur temps. Ils sont comme des aveugles conduits dans un nouveau pays où se trouve la maison royale du Père, mais ils n’en connaissent pas l’emplacement.
       Je suis venu pour les conduire, les y introduire et pour qu’ils voient. Je suis moi-même la Porte par laquelle on accède à la maison du Père, au Royaume de Dieu, à la Lumière, au Chemin, à la Vérité, à la Vie. Et je suis aussi celui qui est venu pour rassembler le troupeau resté sans guide et le mener dans un unique bercail : celui du Père. Je connais la porte du bercail, car je suis en même temps la Porte et le Berger ; j’y entre et en sors comme et quand je veux. J’y entre librement, en passant par la porte, car je suis le vrai Berger.
       Quand quelqu’un vient donner aux brebis de Dieu d’autres indications, ou cherche à les dévoyer en les amenant à d’autres demeures et par d’autres chemins, ce n’est pas le bon Berger, mais un faux. De même, celui qui n’entre pas par la porte du bercail, mais essaie d’y pénétrer par un autre endroit en sautant par dessus la clôture, n’est pas le berger, mais un voleur et un assassin : car il a l’intention de voler et de tuer, pour que les agneaux qu’il prend n’aient pas de voix pour se plaindre et n’attirent pas l’attention des gardiens et du berger. Même parmi les brebis du troupeau d’Israël, de faux bergers cherchent à s’insinuer pour les faire sortir des pâturages, loin du vrai Berger. Ils sont prêts à les arracher au troupeau par la violence, et à l’occasion, ils sont même disposés à les tuer et à les frapper de bien des manières, pour les empêcher de parler, de raconter au Berger les ruses des faux bergers, et de crier vers Dieu de les protéger contre leurs adversaires et les adversaires du Berger. Tome 8 – ch 518.4