Vendredi 24 février 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Matthieu 9, 14-15

En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchèrent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. »

L’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. Mt 9,15
« Jésus, aide-moi, sans ton Vouloir, je meurs de faim. »

 

Le livre du Ciel Tome 30, 9 juillet 1932
Je me sens sous l’empire de la Divine Volonté et si pour une minute je ne le ressens plus, je suis sans vie, sans nourriture, sans chaleur, comme si la vie divine s’arrêtait parce que personne n’est là pour la former et la nourrir, et dans ma peine je répète : « Jésus, aide-moi, sans ton Vouloir, je meurs de faim. » Et mon bien-aimé Jésus a eu pitié de moi et, tout amour et tendresse, il m’a serrée dans ses bras et m’a dit : Ma petite fille de mon Vouloir, courage, ne te martyrise pas, la vie divine formée et nourrie par mon Vouloir ne peut pas mourir, et si tu ressens la faim, c’est parce que tu n’entends pas toujours mon discours sur les autres merveilles et nouveautés que possède ma Volonté. L’interruption de ma parole te fait ressentir une faim toujours nouvelle pour la nourriture qu’elle possède. Mais cela te prépare à recevoir la nouvelle nourriture de sa connaissance pour te faire grandir et nourrir uniquement de celle du divin Vouloir, et tu n’en accepterais aucune autre et tu préférerais mourir de faim parce que celle qui a goûté si souvent à sa nourriture ne sait comment s’adapter à une autre. Mais cette faim est aussi un bienfait parce qu’elle peut te servir d’accès à la céleste Patrie, et tu dois savoir que la seule nourriture de ces célestes régions est l’acte nouveau et jamais interrompu de ma Divine Volonté. Cette nourriture qui possède toutes les saveurs, tous les délices, est la nourriture quotidienne et de tous les instants dans la Jérusalem céleste. Et avoir faim signifie la vie et non la mort ; par conséquent attend avec une patience sans bornes la nourriture de ma Volonté qui apaisera ta faim par une telle abondance que tu seras incapable de tout absorber.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Une autre question, Maître. Pourquoi les disciples de Jean font-ils de grands jeûnes et pas les tiens ? Nous ne disons pas que tu ne dois pas manger. Même le prophète Daniel fut saint aux yeux de Dieu, tout en étant un grand de la cour de Babylone, et Toi tu es plus que lui. Mais eux…”

“Bien souvent, ce qu’on n’obtient pas par le rigorisme, on l’obtient par la cordialité. Il y a des êtres qui ne viendraient jamais au Maître, et c’est le Maître qui doit aller à eux. D’autres viendraient au Maître, mais ils ont honte d’y aller parmi la foule. Vers eux aussi le Maître doit aller. Et puisqu’ils me disent: “Sois mon hôte pour que je puisse te connaître” j’y vais, en tenant compte non pas de la jouissance d’une table opulente, ni des conversations qui pour Moi sont tellement pénibles, mais encore et toujours de l’intérêt de Dieu. Ceci pour Moi. Et puisque souvent au moins une des âmes que j’aborde de cette façon se convertit, et toute conversion est une fête nuptiale pour mon âme, une grande fête à laquelle prennent part tous les anges du Ciel et que bénit le Dieu éternel, ainsi mes disciples, les amis de Moi-l’Epoux, jubilent avec l’Époux leur Ami. Voudriez-vous voir les amis dans la douleur pendant que Moi je jubile ? Pendant que je suis avec eux ? Mais le temps viendra où ils ne m’auront plus. Et alors ils feront de grands jeûnes.

 159.6 – À temps nouveaux, nouvelles méthodes. Jusqu’à hier : auprès du Baptiste, c’était la cendre de la Pénitence. Aujourd’hui, dans mon aujourd’hui, c’est la douce manne de la Rédemption, de la Miséricorde, de l’Amour. Les méthodes anciennes ne pourraient se greffer sur mon action, comme mes méthodes n’auraient pu être mises en œuvre alors, hier seulement, car la Miséricorde n’était pas encore sur la terre, maintenant, elle y est. Non plus le Prophète, mais le Messie à qui tout a été remis par Dieu, est sur la terre.      Tome 2, chapitre 159.