Samedi 25 février 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Luc 5, 27-32

En ce temps-là, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »

Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lc 5,28
Lorsque la créature abandonne sa vie, ma Divine Volonté lui donne la sienne en échange.

 

Le livre du Ciel Tome 33, 8 juillet 1934
Ma bienheureuse fille, pour qu’un acte puisse me plaire et que ma Volonté puisse former en lui sa vie tout entière, tout l’intérieur de la créature doit être centralisé dans mon Fiat ! La volonté doit le vouloir, son désir doit être ardent, les affections et les tendances doivent uniquement désirer recevoir la vie de ma Volonté dans leur acte, le cœur doit l’aimer et enclore dans son battement la vie de ma Volonté, la mémoire doit s’en souvenir et l’intelligence la comprendre. De sorte que tout doit être centralisé dans l’acte où ma Volonté veut former sa vie. Car pour former une vie, il est nécessaire d’avoir une volonté, un désir, un cœur, des affections, des tendances, une mémoire et une intelligence, sinon on ne pourrait pas dire que c’est une vie complète et parfaite. C’est pourquoi ma Volonté fait le vide parfait afin de pouvoir reproduire la vie de son amour dans l’amour de la créature, ses désirs et ses tendances divines dans ceux de la créature, son battement incréé dans le battement créé, sa mémoire infinie dans la mémoire finie. Bref, elle veut être totalement libre de former une vie complète et non à moitié formée, et lorsque la créature abandonne sa vie, ma Divine Volonté lui donne la sienne en échange. C’est alors que sa vie devient féconde et génère sous le voile qui la recouvre amour, désir, tendances, mémoire de ma Volonté pour y former le grand prodige de sa vie dans la créature. Sinon, on ne pourrait pas parler de vie, mais simplement d’adhésion à ma Volonté, et même pas en toutes choses, seulement partiellement, parce que cela n’apporterait pas les effets ou les biens que ma Volonté possède.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les monnaies qu’il répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part. À peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge sur le comptoir, Matthieu lève la tête pour voir celui qui vient payer en retard. Pierre, en attendant, dit à Jésus le tirant par la manche :
 Suis-Moi !” lui déclare Jésus majestueusement.
“Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pou”Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu?”
131>  Mais Jésus ne s’en occupe pas. Il fixe Matthieu qui, tout de suite s’est levé par respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autrefois, le regard du juge sévère. C’est un regard d’appel affectueux. Il l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu devient rouge. Il ne sait que faire, que dire…
“Matthieu, fils d’Alphée, l’heure est sonnée. Vienr Toi, pas pour moi, que je le dis…”
“Viens, suis-Moi, Matthieu, fils d’Alphée” répète Jésus plus doucement.
“Oh ! comment puis-je avoir trouvé grâce près de Dieu ? Moi… Moi…”
“Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, Suis-Moi.”
La troisième invitation est une caresse.
“Oh ! tout de suite, mon Seigneur !”
Et Matthieu, en pleurant, sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses, de fermer le coffre. Rien.
“Où allons- nous, Seigneur ? demande-t-il quand il est près de Jésus. Où me conduis-tu?”
“Dans ta maison. Veux-tu donner l’hospitalité au Fils de l’homme ?”
“Oh !… mais… mais que vont-ils dire ceux qui te haïssent ?”
“Moi, j’écoute ce qu’on dit au Ciel, et là, on dit : “Gloire à Dieu pour un pécheur qui se sauve !”, et le Père dit : “Éternellement la Miséricorde se lèvera dans les Cieux et se répandra sur la terre et puisque Je t’aime d’un amour éternel, d’un amour parfait, voici qu’aussi, à ton égard J’use de miséricorde”. Viens. Et par ma venue, en plus du cœur, que ta maison soit sanctifiée.”
“Je l’ai déjà purifiée par l’espérance que j’avais dans l’âme… mais que mon esprit ne pouvait admettre qu’elle fût vraie… Oh ! moi avec tes saints…” et il regarde les disciples.
“Oui, avec mes amis. Venez. Je vous unis. Et soyez frères.”
Les disciples sont tellement stupéfaits qu’ils n’ont pas encore trouvé manière de dire une parole. Ils ont cheminé en groupe, derrière Jésus et Matthieu, sur la place toute ensoleillée, et maintenant absolument déserte, par un bout de route qui brûle dans un soleil éblouissant. Il n’y a personne dans les rues. Mais seulement le soleil et la poussière.    Tome 2, chapitre 97.