Lundi 6 février 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 6, 53-56

En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth Jésus et ses disciples accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

« Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau étaient sauvés » Mc 6,56
C’est pourquoi ma Vie ici-bas a servi à rendre, à restaurer et à sauver cette résidence que nous avions formée avec tant d’amour.

 

Le Livre du Ciel Tome 35, 28 décembre 1937
Je continuai à penser à la Divine Volonté. Combien de scènes touchantes me venaient à l’esprit ! Un Jésus qui pleure, qui prie, qui souffre parce qu’il veut être la vie de chaque créature, et une foule d’enfants infirmes des aveugles, des muets, des boiteux, des paralysés et d’autres encore couverts de plaies au point d’en faire pitié. Et mon doux Jésus, avec un amour que lui seul peut avoir, court de l’un à l’autre pour les serrer contre son cœur, pour les toucher de ses mains créatrices pour les guérir et parler à leur cœur en leur disant lentement et calmement : « Mon enfant, Je t’aime . Reçois mon amour et donne-moi le tien, et Je te guérirai par l’Amour.»
Mon Jésus, ma chère vie, combien Tu nous aimes ! J’étais suffoquée par son amour qui venait de son souffle brûlant Lorsqu’il me surprit et me dit :
« Fille de mon amour, laisse-moi épancher mon amour. Je ne peux plus le contenir. Combien il est dur d’aimer sans être aimé. Ne pas avoir quelqu’un à qui je puis donner mes surprises d’amour est pour notre Être suprême la souffrance la plus inexprimable. Alors, écoute. Tu dois savoir que je suis venu sur la terre pour sauver mes résidences. L’homme est ma résidence que j’avais formée avec tant d’amour. Ma puissance et l’art créateur de ma Sagesse y avaient participé pour la rendre digne de moi. Cette résidence était le prodige de notre amour et de nos mains divines.
Or, en se retirant de notre Volonté, notre résidence s’est effondrée et elle s’est obscurcie, elle est devenue une résidence pour des ennemis et des voleurs. Quelle souffrance pour nous ! C’est pourquoi ma Vie ici-bas a servi à rendre, à restaurer et à sauver cette résidence que nous avions formée avec tant d’amour. Elle nous appartenait, il valait la peine de la sauver pour pouvoir y résider à nouveau. J’ai utilisé tous les remèdes imaginables pour sauver cette résidence. J’ai exposé ma vie elle-même pour la renforcer et la cimenter à nouveau. J’ai répandu tout mon Sang pour la nettoyer de sa saleté Avec ma mort, j’ai voulu restaurer sa vie pour la rendre digne de recevoir à nouveau Celui qui l’avait créée comme sa résidence. Ayant utilisé tous les moyens possibles pour sauver notre résidence, il convenait également que nous sauvions le Roi qui y avait résidé. Notre amour demeurait entravé à mi-chemin dans sa course comme suspendu et empêché dans son élan. Par conséquent, le Royaume de notre Volonté sauvera ce Fiat qui fut rejeté par la créature pour permettre son entrée dans sa résidence et pour le faire régner et dominer comme le Souverain qu’Il est.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Enseignement de Jésus :

       Bien des fois, je n’attends même pas qu’on m’appelle quand je vois l’un de mes enfants en danger. Et bien des fois j’accours aussi pour celui qui est envers moi un fils ingrat.
       Vous dormez, ou vous êtes pris par les occupations de la vie, par les soucis de la vie. Moi, je veille et je prie pour vous. Ange de tous les hommes, je me tiens penché sur vous et rien ne m’est plus douloureux que de ne pouvoir intervenir parce que vous refusez mon secours, en préférant agir par vous-mêmes ou, ce qui est pire, en demandant de l’aide au Mal. Comme un père qui s’entend dire par un fils : “ Je ne t’aime pas. Je ne veux pas de toi. Sors de ma maison ”, je reste humilié et affligé comme je ne l’ai pas été par mes blessures. Mais si vous ne m’ordonnez pas de partir et si vous êtes seulement distraits par la vie, je suis l’éternel Veilleur, prêt à accourir avant même d’être appelé. Et si j’attends que vous me disiez une parole – parfois je l’attends –, c’est pour m’entendre appeler.
       Quelle caresse, quelle douceur de m’entendre appeler par les hommes ! Sentir qu’ils se souviennent que je suis “ le Sauveur ” ! Et je ne te dis pas quelle joie infinie me pénètre et m’exalte quand il y a quelqu’un qui m’aime et m’appelle sans attendre l’heure du besoin. Il m’appelle parce qu’il m’aime plus que toute autre chose au monde et sent qu’il se remplit d’une joie semblable à la mienne rien qu’à m’appeler : “ Jésus, Jésus ”, comme le font les enfants quand ils appellent : “ Maman, maman ” et qu’il leur semble que du miel s’écoule sur leurs lèvres parce que le seul mot “ maman ” apporte avec lui la saveur des baisers maternels.
       Les apôtres voguaient, obéissant à mon commandement d’aller m’attendre à Capharnaüm. Et moi, après le miracle des pains, je m’étais isolé de la foule, mais pas par dédain pour elle ou par lassitude.
       Je n’éprouvais jamais de rancœur contre les hommes, même s’ils se montraient méchants à mon égard. C’est seulement quand je voyais la Loi piétinée et la maison de Dieu profanée que j’arrivais à m’indigner. Mais alors, ce n’était pas moi qui étais en cause, mais les intérêts du Père. Et moi, j’étais sur la terre le premier des serviteurs de Dieu pour servir le Père des Cieux.
       Je n’étais jamais las de me dévouer aux foules, même si je les voyais fermées, lentes, humaines, au point de faire perdre cou­rage à ceux qui sont les plus confiants dans leur mission. Et même, justement parce qu’ils étaient si déficients, je multipliais mes explications à l’infini, je les prenais vraiment comme des élèves en retard, et je guidais leur âme dans les découvertes et les initiations les plus rudimentaires, comme un maître patient guide les petites mains maladroites des écoliers pour tracer les premières lettres, pour les rendre toujours plus capables de comprendre et de faire. Que d’amour j’ai donné aux foules ! Je les sortais de la chair pour les amener à l’esprit. Je commençais moi aussi par la chair, mais, alors que Satan en part pour les amener à l’enfer, j’en partais pour les conduire au Ciel.
       Je m’étais isolé pour remercier le Père du miracle des pains. Ils avaient été plusieurs milliers de personnes à manger et j’avais recommandé de dire “ merci ” au Seigneur. Mais une fois l’aide obtenue, l’homme ne sait pas dire “ merci ”. Je le disais pour eux (…) Tome 4 – ch 274.5