Mardi 27 décembre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté

Fête de Saint Jean, apôtre et évangéliste.

De l’Évangile de Jean 20, 2-8

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.

C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jn 20,8
Ce prêtre fut saint Jean, qui représentait mon Église naissante.

 

Le livre du Ciel Tome 4, 3 décembre 1902
Il y a beaucoup d’autres événements qui sont décrits dans l’Évangile, qui sont connus de tous, et où J’ai voulu être présent. La vie future de l’Église étant alors enfermée dans la mienne, ces événements enseignent la façon dont le prêtre doit se comporter dans ses actions. Ces choses que Je viens de mentionner se réfèrent à toi de
façon éloignée. Le lieu, dans ma Vie, qui se rapporte plus à toi est le Calvaire. Moi, prêtre et victime, élevé sur le bois de la croix, J’ai voulu un prêtre pour m’assister dans mon état de victime. Ce prêtre fut saint Jean,
qui représentait mon Église naissante. En lui, Je les voyais tous: Papes, évêques, prêtres et tous les fidèles. Le prêtre Jean, pendant qu’il m’assistait, m’offrait comme victime pour la gloire du Père et pour le succès de l’Église naissante. Ce n’était pas un hasard qu’un prêtre m’assiste dans cet état de victime. Tout a été un profond mystère, prévu de toute éternité dans l’Esprit divin. Cela signifie qu’en choisissant une âme victime pour les graves besoins qu’on trouve dans l’Église, Je veux qu’un prêtre me l’offre, qu’il l’assiste pour Moi, qu’il l’aide et qu’il l’encourage dans ses souffrances. S’ils comprennent ces choses, c’est bien. Comme saint Jean, eux-mêmes recevront le fruit de l’oeuvre à laquelle ils se prêtent. Que de bienfaits saint Jean n’a-t-il pas reçus pour m’avoir assisté sur le mont du Calvaire? S’ils ne comprennent pas, ils ne font rien d’autre que de placer mon oeuvre en conflits continuels,
ils mettent des entraves à mes plus beaux dessins. Ma Sagesse est infinie. Quand J’envoie quelque croix à une âme pour sa sanctification, cela n’est pas bénéfique pour cette âme seulement mais, pour cinq, dix, autant d’âmes qu’il me plaît, afin que non seulement une seule âme, mais toutes ces âmes se sanctifient ensemble.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 [Jésus s’éloigne] Mais Jean a vite fait de le rejoindre.
« Pourquoi es-tu venu ?
– Nous ne pouvions te laisser seul ainsi… et moi, je suis là.
 – Crois-tu donc que tu pourrais me défendre, à toi tout seul, contre une telle foule ?
– Je n’en suis pas sûr. Mais au moins, je mourrais avant toi, et cela me suffirait.
– Tu mourras très longtemps après moi, Jean, mais ne le regrette pas. Si le Très-Haut te laisse dans le monde, c’est pour que tu le serves, lui et son Verbe.
– Mais après…
– Après, tu serviras. Il te faudrait vivre bien longtemps pour me servir comme nos deux cœurs le voudraient. Mais, même une fois mort, tu me serviras.
– Comment ferai-je, mon Maître ? Si je suis avec toi au Ciel, je t’adorerai. Mais je ne pourrai te servir sur la terre quand je l’aurai quittée…
– Vraiment, tu crois cela ? Eh bien, moi, je te dis que tu me serviras jusqu’à ma nouvelle venue qui sera la dernière. Beaucoup de choses se dessécheront avant les derniers temps, comme des fleuves qui se tarissent et, après avoir été un beau cours d’eau bleue et salutaire, deviennent un terreau pulvérulent et une pierraille aride. Mais toi, tu seras encore le fleuve où résonne ma parole et qui reflète ma lumière. Tu seras le flambeau suprême qui restera pour rappeler le Christ, car tu seras une flamme toute spirituelle, et les derniers temps seront la lutte des ténèbres contre la lumière, de la chair contre l’esprit. Ceux qui sauront persévérer dans la foi trouveront force, espérance, réconfort dans ce que tu laisseras après toi, et qui sera encore toi… et qui surtout sera encore moi, parce que toi et moi nous nous aimons, et parce que, là où tu es, je suis, et là où je suis, tu es.
J’ai promis à Pierre que l’Église, qui aura pour chef et pour base ma Pierre, ne serait pas tirée de ses gonds par les assauts répétés et de plus en plus féroces de l’Enfer ; mais j’ajoute maintenant que ce qui sera encore moi, et que tu laisseras comme lumière pour ceux qui cherchent la Lumière, ne sera pas détruit, malgré tous les efforts de l’Enfer pour l’anéantir. Qui plus est : même ceux qui croiront imparfaitement en moi, parce qu’en m’accueillant, ils n’accueilleront pas mon Pierre, seront toujours attirés à ton phare comme des nacelles sans pilotes et sans boussoles, qui se dirigent à travers leur tempête vers une lumière, car lumière veut dire aussi salut.
– Mais que laisserai-je, mon Seigneur ? Je suis… pauvre… ignorant… Je n’ai que l’amour…
– Voilà : tu laisseras l’amour. Et l’amour pour ton Jésus sera parole. Et beaucoup, beaucoup, même parmi ceux qui ne seront pas de mon Église, qui ne seront d’aucune église, mais qui chercheront une lumière et un réconfort, aiguillonnés par leurs esprits insatisfaits, par besoin que l’on compatisse à leurs peines, viendront à toi et me trouveront moi. […] ch 508.2