Mardi 25 octobre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 13, 18-21

« À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » Luc 13,21
Telle est ma Divine Volonté, plus que le levain, elle met la divine fermentation dans l’acte humain et l’acte humain devient un acte divin.

 

Le livre du Ciel Volume 26, 15 septembre 1929
Ma fille, là où se trouve la force créatrice de ma Divine Volonté, mon souffle divin a le pouvoir de rendre immenses les actes de la créature. En fait, lorsque la créature opère dans mon Fiat, la force créatrice entre dans son acte pour le placer dans la fontaine de la divine immensité; et le petit acte de la créature se transforme, l’un en fontaine
de lumière, l’autre en fontaine d’amour, d’autres encore en fontaines de bonté, de beauté, de sainteté. En somme, plus elle accomplit d’actes, plus elle acquiert de fontaines divines ; et ils grandissent au point de s’étendre dans l’immensité de leur Créateur. Il en est comme de la levure qui a la vertu de faire lever la farine pourvu qu’en formant le pain, on y mette un peu de levure comme germe de fermentation. Mais si on n’y met pas de levure, même si la farine est la même, le pain ne sera jamais au levain, mais restera sans levain. Telle est ma Divine
Volonté plus que le levain, elle met la divine fermentation dans l’acte humain et l’acte humain devient un acte divin. Et lorsque je trouve le germe de ma Divine Volonté dans l’acte de la créature, je souffle avec délice sur son acte et le fais lever jusqu’à le rendre immense, et plus encore puisque nous pouvons appeler cet acte ‘notre acte’, c’est notre Volonté opérant dans la créature.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ne croyez pas que les œuvres qui permettent d’obtenir le Royaume des Cieux sont bruyantes et tapageuses. Ce sont des actions ordinaires, communes, mais faites dans un but surnaturel d’amour. L’amour, c’est la semence de la plante qui, naissant en vous, s’élève jusqu’au ciel et c’est à son ombre que naissent toutes les autres vertus. Je le comparerai à une minuscule graine de sénevé. Comme elle est petite ! C’est même l’une des plus petites que l’homme sème. Et pourtant, une fois la plante développée, voyez comme elle devient forte, touffue, et combien de fruits elle donne ! Non pas cent pour cent, mais cent pour un. C’est la plus petite, mais la plus active. Et que de profit elle vous donne !
       Il en va de même de l’amour. Si vous enfermez dans votre sein une semence d’amour pour notre Dieu très saint et pour votre prochain, et si vos actions sont inspirées par l’amour, vous ne manquerez à aucun précepte du Décalogue. Vous ne mentirez pas à Dieu par une religion fausse faite de pratiques et non de spiritualité. Vous ne mentirez pas à votre prochain en vous conduisant en enfants ingrats, en époux adultères ou même seulement trop exigeants, en commerçants malhonnêtes, en menteurs dans la vie, en personnes violentes envers qui vous est hostile. Regardez combien d’oiseaux, à cette heure chaude, se réfugient dans les feuillages de ce jardin. D’ici peu, cette plante de sénevé, encore petite maintenant, sera un vrai perchoir. Tous les oiseaux viendront à l’abri et à l’ombre de ces plantes si touffues et si hospitalières. Les petits oiseaux apprendront à voler en sécurité dans ces rameaux qui servent d’échelles pour monter et de filet pour éviter la chute. Il en est ainsi de l’amour, base du Royaume de Dieu. Tome 3 – ch 184.8