Samedi 22 octobre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
FÊTE DE SAINT JEAN-PAUL II
De l’Évangile de Luc 13,1-9
Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Lc 13,7
« Ma fille, l’âme qui ne fait pas ma Volonté n’a pas raison de vivre sur la terre. Sa vie est sans signification et sans but. Elle est comme un arbre incapable de donner du fruit…

 

Le livre du Ciel Tome 11, 5 février 1913
« Ma fille, l’âme qui ne fait pas ma Volonté n’a pas raison de vivre sur la terre. Sa vie est sans signification et sans but. Elle est comme un arbre incapable de donner du fruit ou qui, au mieux, donne des fruits empoisonnés qui
l’empoisonnent elle-même et empoisonnent ceux qui risquent imprudemment d’en manger, un arbre qui ne fait rien d’autre que de voler le fermier qui bêche péniblement le sol autour de lui. Ainsi, l’âme qui ne fait pas ma Volonté se maintient dans l’attitude de me voler. Et ses vols se transforment en poison. Elle me vole les fruits de la Création, de la Rédemption et de la Sanctification. Elle me vole la lumière du soleil, la nourriture qu’elle prend, l’air qu’elle respire, l’eau qui étanche sa soif, le feu qui la réchauffe et le sol qu’elle foule. Car tout cela appartient aux âmes qui font ma Volonté. Tout ce qui m’appartient appartient à ces âmes. L’âme qui ne fait pas ma Volonté n’a pas de droits. Je me sens continuellement volé par elle. Elle doit être considérée comme une étrangère indésirable et, conséquemment, elle doit être enchaînée et jetée dans la prison la plus obscure. » Ayant dit cela, Jésus disparut comme l’éclair.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Écoutez cette parabole. On pourrait l’intituler : “ La parabole du bon cultivateur. ”
       Un riche avait une grande et belle vigne dans laquelle se trouvaient des figuiers de différentes qualités. L’un de ses serviteurs était préposé à la vigne, un vigneron expérimenté qui pratiquait aussi la taille des arbres fruitiers. Il faisait son devoir par amour pour son maître et pour les arbres. Tous les ans, à la belle saison, le riche venait à plusieurs reprises à sa vigne pour voir mûrir les raisins et les figues et les goûter, en les cueillant sur les arbres de ses propres mains. Un jour, donc, il se dirigea vers un figuier d’une excellente espèce, l’unique arbre de cette qualité qui existait dans cette vigne. Mais ce jour aussi, comme les deux années précédentes, il le trouva tout en feuilles et sans aucun fruit. Il appela le vigneron et lui dit : “ C’est la troisième année que je viens chercher des fruits sur ce figuier et je n’y trouve que des feuilles. Manifestement, cet arbre ne donnera jamais de figues. Coupe-le donc. Il est inutile qu’il reste ici à prendre de la place et de ton temps, sans rien rapporter. Scie-le, brûle-le, nettoie le terrain de ses racines et plante à sa place un nouvel arbre. D’ici quelques années, il donnera des fruits. ” Le vigneron, qui était patient et dévoué, répondit : “ Tu as raison. Mais laisse-moi encore faire cette année. Au lieu de le scier, je vais bêcher tout autour avec encore plus de soin, y mettre du fumier et l’émonder. Qui sait s’il ne va pas alors porter du fruit ? Si, après ce dernier essai, il ne donne rien, j’obéirai à ton désir et je le couperai. ”
       Chorazeïn, c’est le figuier stérile. Moi, je suis le bon Cultivateur, et vous, vous êtes le riche impatient. Laissez faire le bon Cultivateur.
       – D’accord. Mais il manque la conclusion de ta parabole : le figuier, l’année suivante, a-t-il donné du fruit ? demande Simon le Zélote.
       – Il n’a pas fait de fruit et on l’a coupé. Mais le cultivateur a été justifié d’avoir coupé un arbre encore jeune et florissant parce qu’il avait fait tout son devoir. Moi aussi, je veux être justifié pour ceux auxquels je dois appliquer la hache et que je dois enlever de ma vigne, où se trouvent des arbres stériles et empoisonnés : nids de serpents qui absorbent les sucs nutritifs, parasites, plantes vénéneuses qui gâtent leurs compagnons disciples ou leur nuisent, ou encore qui pénètrent par leurs racines envahissantes pour proliférer dans ma vigne sans être appelés, rebelles à toute greffe, entrés seulement pour espionner, dénigrer, stériliser mon champ. Ceux-là, je les couperai quand tout aura été tenté pour les convertir. Et pour l’instant, avant d’employer la hache, j’essaie les cisailles et la serpette de l’émondeur, j’élague et je greffe… Ah ! Ce sera un rude labeur, pour moi qui m’y emploie comme pour ceux qui le subiront. Mais il faut le faire, pour que l’on puisse dire au Ciel : “ Il a tout essayé, mais plus il les a taillés, greffés, déchaussés, fumés, suant à force de fatigues et pleurant des larmes de sang, plus ils sont devenus stériles et mauvais… Tome 5 – ch 338.6