Vendredi 21 octobre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 12, 54-59
 Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Luc 12,56
« Ma fille, veux-tu savoir quels sont les signes, permettant de reconnaître si l’âme possède ma grâce ? »
Le livre du Ciel Tome 4, 30 juin 1901
« Ma fille, veux-tu savoir quels sont les signes, permettant de reconnaître si l’âme possède ma grâce ? » Je répondis : « Seigneur, fais comme il plaît à ta très sainte bonté ! » Il poursuivit : Le premier signe pour savoir si l’âme possède ma grâce, c’est que tout ce qu’elle peut entendre ou voir à l’extérieur d’elle et provenant de Dieu lui fait éprouver intérieurement une douceur et une suavité toutes divines, qui ne peuvent être comparables à rien d’humain ou de terrestre. Il en est comme pour une mère qui, simplement à la respiration ou à la voix de son enfant, reconnaît en lui le fruit de ses entrailles, ce qui la fait jubiler de joie. Il en est aussi comme pour deux amis intimes qui, à mesure qu’ils conversent ensemble, partagent mutuellement les mêmes sentiments, les mêmes intérêts, les mêmes joies et les mêmes afflictions. En voyant qu’ils ont les mêmes affinités, ils en éprouvent un
grand plaisir et une grande joie, et ils en retirent tellement d’amour qu’ils ne peuvent se détacher l’un de l’autre. Il en va ainsi pour la grâce intérieure qui réside dans l’âme. Lorsque la personne voit extérieurement le fruit de ce qui l’habite intérieurement, elle éprouve une joie et une douceur si grandes qu’elle ne peut l’exprimer.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

 Le chef de la synagogue se lève de nouveau, patriarcal, splendide comme un Moïse avec ses cheveux blancs, et s’écrie :
       « Cédès est une ville de refuge et une ville lévitique. Respec­tez…
       – Ce sont de vieilles histoires ! Cela ne compte plus !
       – Oh ! Langues blasphématrices ! C’est vous qui êtes des pécheurs et pas lui, et moi je le défends. Lui, il ne dit rien de mal. Il explique les prophètes et nous apporte la Bonne Nouvelle, mais vous, vous l’interrompez, vous le tentez, vous l’offensez. Je ne le permets pas. Il est sous la protection du vieux Matthias de la descendance de Lévi par son père, et d’Aaron par sa mère. Sortez et laissez-le instruire ma vieillesse et l’âge mûr de mes fils. »
       Et il pose sa main rugueuse sur l’avant-bras de Jésus, comme pour le défendre.
       « Qu’il nous donne un vrai signe et nous partirons convaincus, crient les ennemis.
       – Ne te fâche pas, Matthias. Je vais parler » dit Jésus en calmant le vieillard.
       Et il s’adresse aux pharisiens, aux sadducéens et aux docteurs :
       « Quand vient le soir, vous scrutez le ciel et, s’il rougit au crépuscule, vous dites, d’après un vieux dicton : “ Demain, le temps sera beau car le crépuscule rougit le ciel. ” De même à l’aube, quand, dans l’air obscurci par le brouillard et les vapeurs, le soleil ne s’annonce pas couleur d’or, mais paraît étendre du sang sur le firmament, vous dites : “ La journée ne se passera pas sans tempête. ” Vous savez donc lire le temps du lendemain ou de la journée dans les signes instables du ciel et ceux encore plus changeants des vents. Et vous n’arrivez pas à distinguer les signes des temps ? Cela n’honore pas votre intelligence et votre science, et déshonore complètement votre esprit et votre prétendue sagesse. Vous appartenez à une génération perverse et adultère, née en Israël du mariage de ceux qui se sont souillés avec le Mal. Vous en êtes les héritiers et vous accroissez votre perversité et aggravez votre adultère en répétant le péché de ceux qui ont engendré cette erreur. Tome 5 – ch 342.7